Archives du Tag BMC

Vidéo de la semaine #243

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Alors que Ségolène Royal est prête à inventer ses propres tests pour prouver que le méchant Diesel est responsable de tous les maux de notre société actuelle, effectuons un petit retour en arrière au cœur des années 50. A cette époque, les grands constructeurs mettent en place les premières campagnes de test systématiques avant le lancement des véhicules sur le marché. Ainsi des techniciens de la BMC partaient régulièrement en direction de l’Allemagne et de ses premières Autobahn pour y tester les nouveaux véhicules sur plusieurs milliers de kilomètres. L’aiguille du compteur oscille délicieusement comme sur toute voiture anglaise entre « à fond  » et « presque à fond  » Aucun ordinateur, mais un beau costume cravate, des bidons d’essence et les tests pouvaient commencer.
..

.

» Lire la suite

Vidéo de la semaine #200

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Pour fêter la 200ème vidéo de la semaine, Morrissette se devait de parler d’automobile anglaise. En ce début d’hiver quoi de mieux qu’une vidéo sur le Rallye de Monte Carlo théâtre de nombreuses batailles franco anglaises dans les années 60. Le document signé de British Pathé est délicieusement suranné avec sa voix off, son rythme lent et ses illustrations d’une autre époque. Intitulé The Road to Monte Carlo, le film suit les aventures des voitures de la BMC (principalement Austin et MG) lors du Rallye de Monte Carlo 1960. Un document rare qui mérite qu’on lui porte attention.
.

.

» Lire la suite

Rendez vous à Gaydon pour les 100 ans de l’usine

L’Heritage Motor Centre qui est le musée et le centre d’archive des marques du groupe BMC en Angleterre organisera le 7 juillet prochain un grand rassemblement à l’usine de Gaydon afin de célébrer les 100 ans de celle-ci.

Plus de 80 marques différentes sont attendues à cet événement,  MG évidement mais également Daimler, Alvis, Wolseley, Austin, Morris, Riley Standard et Land Rover. Toutes les marques qui ont composé la BMC (British Motor Corporation) ainsi que la British Leyland et Rover seront invitées afin de représenter les 100 ans de production de l’usine.

BMC5-copy

Au total, 800 véhicules devraient se réunir à Gaydon le 7 juillet 2013 pour cette grande manifestation. Une grande bourse d’échange sera organisée ainsi que plusieurs expositions, pour l’occasion l’Heritage Motor Centre sortira de ses réserves 12 véhicules inédits qui ne sont habituellement pas exposés  au musée. Un concours d’état dédié au Mini baptisé “Show n’ shine” aura lieu au cours du weekend, celui-ci a traditionellement lieu chaque année à Gaydon.

Pour plus d’informations vous pouvez consulter le site de l’Heritage Motor Centre : http://www.heritage-motor-centre.co.uk/

.

The Works MG

Morrissette profite de l’été pour réviser la grande histoire de ses consoeurs de la marque MG, elle est aidée en cela par le livre The Works MG. Ce livre retrace les aventures des voitures officielles de l’écurie d’Abingdon depuis la création de la marque jusque dans les années 70. Rappelons que l’on désigne par Works les voitures engagées officiellement en compétition par la marque et préparées par les ateliers de compétition situé à Abingdon siège historique de MG.

.
Cet ouvrage fait référence au sein de la communauté MG et une deuxième édition complétée et améliorée a d’ailleurs été publiée il y a quelques années. The Works MG est l’oeuvre de deux auteurs qui se sont partagés les deux parties du livre, Mike Allisson s’est chargé de la période avant la seconde guerre mondiale, quand à Peter Browing, il a rédigé la partie concernant l’histoire des MG de compétition depuis les années 50.

Naturellement la préférence de Morrissette va à la seconde partie de l’ouvrage, celle-ci s’articule principalement autour de l’histoire de la MG A et de la MG B. On y retrouve notament d’intéressantes photos d’époque des MG A engagées aux 24 heures du Mans. Celle-ci apparait très proche du modèle de série si ce n’est la présence d’un phare suplémentaire au milieu de la calandre. La MG A conservait ainsi sa beauté et sa pureté originelle et ce même lors des compétitions les plus importantes.

Dès son apparaition en 1963, la MG B a rapidement été engagée dans diverses épreuves mais sa carrière en compétition fut fortement limitée par la concurrence au sein de la BMC (British Motor Corporation). En rallye, les MG B était en concurrence avec la Mini qui remportait tout sur son passage et l’Austin Healey 3000 beaucoup plus puissante. En piste, la encore la Big Healey se retrouvait en concurrence direct avec la MG B et lui était souvent préférée par la BMC aussi bien pour des raisons techniques que politiques.

Le point fort de la MG B étant incontestablement sa fiabilité, celle-ci était principalement engagée dans épreuves ou la fiabilité pouvait faire la différence. C’est pour cette raison que la MG B fut alignée au départ des 24 heures du Mans 1963, 1964 et 1965 mais également au départ du Rallye de Monte Carlo, du Tour Auto ou encore du Marathon de la route. Cette polyvalence fait aujourd’hui la force de la MG B en collection car celle-ci est éligible dans la plupart des grandes compétitions historiques.

.

2012, année de la MG B #1 : les origines

L’année 2012 sera placée sous le signe de la MG B, cette décision n’a pas été prise unilatéralement par Morrissette, elle est due à l’anniversaire de la naissance de la MG B. En effet, ce petit roadster sportif anglais a été lancé en 1962, soit très exactement un demi-siècle avant l’année que nous venons de débuter.

De nombreux événements et rassemblements de voitures historiques mettront à l’honneur ce cinquantenaire au cours de l’année 2012. L’anniversaire de la MG B sera certainement moins fêté que celui de la Jaguar Type E ou de la BMW 328 en 2011, mais il s’agira néanmoins d’un fil rouge tout au long de l’année. La MG B n’est pas moins aimée que les modèles précédemment cités, mais MG est désormais une marque très confidentielle à capitaux chinois et ne pourra pas déployer les mêmes investissements en marketing et en communication que de grandes marques internationales pour célébrer cet anniversaire.
.

.

Morrissette tient à vous rappeler que la MG B reste la voiture de sport la plus vendue au monde avec plus de 500 000 exemplaires produits entre 1962 et 1980. Ce chiffre sera certainement très difficile à battre, seule la Mazda MX-5 de part sa longévité pourrait un jour contester le titre de voiture de sport la plus vendue à la MG B. Pour débuter cette année du cinquantenaire, Morrissette vous propose un petit retour au commencement de l’histoire de la MG B.

.

Les origines

Les créateurs de la MG sont relativement méconnus du grand public, car ceux-ci n’ont jamais été mis en avant comme ce fut le cas par exemple pour Alec Issigonis créateur de la Mini. La MG B roadster est le fruit d’un travail collégial entre trois hommes, Syd Enever (ingénieur en chef MG) , John Thornley (ingénieur) et Roy Brocklehurs (ingénieur). Ils furent chargés de développer à la fin des années 50 une remplaçante pour la vieillissante MG A dont la conception commençait à dater.

Le cahier des charges était relativement simple mais a toutefois nécessité de grands bouleversements techniques chez MG. Les trois ingénieurs devaient créer une voiture plus facile à vivre au quotidien que la MG A, assez fiable pour parcourir des milliers de kilomètres sans problèmes et relativement économique pour ne pas grever les coûts de production.

.
Rapidement, après quelques tests, le recours à une monocoque en lieu et place du châssis séparé devint une évidence pour les trois ingénieurs. Cette technique relativement simple à mettre en place pour un cabriolet et permait d’abaisser le poids tout en améliorant la tenue de route et en réduisant le temps de fabrication.

En ce qui concerne le moteur, le bloc 4 cylindres longue course de la BMC (British Motor Company) reprend du service sous le capot de la MG B, il est poussé à 1798 cm3 contre 1622 cm3 sur les dernières MG A. Ce moteur coupleux apportera à la MG B la sportivité et la sonorité indispensable à un roadster dans la plus pure tradition britannique.

Pour offrir un plus grand confort aux occupants, quelques éléments de la MG A propres aux roadsters ont été sacrifiés sur l’autel de la modernité. Les poignées de porte sont désormais extérieures et ferment à clés, l’habitacle est élargi pour satisfaire aux exigences des corpulents clients américains. Les side screens sont remplacés par des glaces descendantes dans les portes ; les vitres descendantes seront également adoptées par la Triumph TR4 et la « Big » Healey 3000 à la même période. On ne devrait donc pas parler de MG B roadster mais plutôt de MG B cabriolet.
.

.

C’est pourtant sous la dénomination de MG B roadster que la production débute le 22 mai 1962, le premier châssis assemblé porte le numéro  GHN3101. La MG B sera présentée en grande vedette sur le stand de la BMC lors du salon d’Earls Court qui se déroula en octobre 1962. Ainsi débuta la carrière commerciale de celle qui allait devenir la voiture de sport la plus vendue de l’histoire.
.

Pour découvrir la suite de l’histoire de la MG B, rendez vous dans quelques semaines sur www.morrissette.fr

.