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Un catalogue de rêve pour RM Sotheby’s à Monterey

La vente aux enchères RM Sotheby’s de Monterey est sans contestation possible la plus impressionnante de la semaine avec au fil du catalogue des lots plus désirables les uns que les autres. Les prestigieuses Cobra que nous vous avons présentés, ainsi que la collection de Jim Click où bien encore la Jaguar Type-D ayant remporté les 24 heures du Mans 1956 font toute partie du catalogue RM Sotheby’s.

Au côté de ces voitures on retrouve de nombreux autres lots qui auraient pu être tête d’affiches dans des ventes plus conventionnelles. Dans le désorder : deux Ford GT40, plusieurs Ford Mustang Shelby GT350R un nombre impressionnant de voitures issues de Maranello, un prototype Chaparral, deux Bentley Tourer, une BMW 507 Roadster, des Mercedes 300 SL … et d’autres voitures plus confidentielles. Au sein du catalogue de la vente on trouve plus de 40 voitures dont l’estimation est supérieure au million de dollars, une véritable usine à rêve pour collectionneurs fortunés.
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Parmi les Ferrari, nous noterons la présence d’une Ferrari 250 GT California Spider en châssis long produite à seulement 50 exemplaires et estimée entre 12 et 14 millions de dollars. La très rare 268 SP de 1962 s’annonce comme l’une des stars de la vente, celle-ci a notamment couru aux 24 heures du Mans, dans différents championnats américaine et a été pendant de nombreuses années une pensionnaire de la collection de Pierre Bardinon. RM Sotheby’s n’a pas souhaité communiquer l’estimation pour cette voiture mais nul doute qu’il faudra signer un chèque de sept chiffres pour repartir au volant de la belle italienne.
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Ferrari 268 SP

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Un nombre important de lots proviennent de la collection du musée de Riverside, il s’agit pour la plupart de Maserati : Indy, Mexico, Bora, Khamsin, Ghibli …. Si les voitures issues de musée se présentent souvent avec de faibles kilométrages, l’immobilisme est un fléau pour les automobiles anciennes et la remise en route peut s’avérer longue et fastidieuse.

Avec plus de 500 pages, le catalogue couvre à la fois des modèles très recherchés garantissant de fortes enchères mais également des voitures plus rares de connaisseurs produites à seulement quelques exemplaires et qui s’adressent à un public plus pointu.

Outre les Shelby et Ford très appréciées outre-Atlantique, les Hot Rods, autre spécificité américaine sont également présents dans la sélection à des tarifs bien inférieurs aux automobiles préalablement citées.
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La vente s’étalera sur deux jours avec une première session le vendredi 19 aout à partir de 19 heures et une seconde le lendemain (samedi 20 aout) au même horaire.
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Retrouvez ici l’intégralité du catalogue de la vente RM Sotheby’s de Monterey

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La Jaguar Type D de tous les records ?

Lors des dernières ventes aux enchères, les Ferrari de compétition semblent marquer quelque peu le pas et son souvent vendues aux alentours de leur estimation la plus basse, lorsqu’elles trouvent preneur. Et si une Jaguar venait détrôner les purs sangs italiens dans le palmarès des ventes aux enchères ? Une Type C dotée d’un important palmarès (à défaut d’être limpide) a récemment battu le record pour un tel modèle lors d’une vente aux enchères à Monaco.

Le duel entre Enzo Ferrari et Sir William Lyons a longtemps eu lieu dans la Sarthe lors des 24 heures du Mans, et c’est justement une voiture victorieuse de cette épreuve mythique qui sera proposée à la vente dans quelques jours.

Cette Jaguar Type D (XKD501 pour les spécialistes) a remporté les 24 heures du Mans en 1956, non pas avec la célèbre couleur British Racing Green mais avec une autre couleur qui allait progressivement devenir elle aussi connue, celle de l’Ecurie Ecosse. Lors de l’épreuve Mancelle, elle était pilotée par Ron Flockhart et Ninian Sanderston et flanquée du numéro 4 quelle arbore d’ailleurs toujours. La voiture s’impose devant les Jaguar Type-D officielles qui ont connu des soucis mécaniques et des accrochages ainsi que devant les Aston Martin avec lesquelles la lutte a été intense au cours des 24 heures du Mans.
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Petit retour en arrière sur la genèse de XKD501, dès 1953, le constructeur de Coventry se rend compte que malgré sa victoire aux 24 heures du Mans, la Type-C n’est plus à la pointe de la performance et il faut étudier une remplaçante. Ce sera la Type-D, monocoque en aluminium toujours motorisée par le 6 cylindres en lignes XK chère à la marque. En version 3,4 litres et dotée de 3 carburateurs Weber de 45, la Type-D développe plus de 250 chevaux. L’aérodynamisme est également soigneusement travaillé en prévision de la ligne droite des Hunaudières.

Jaguar construit 6 Type-D officielles à partir de 1954 dont les numéros de châssis vont de XKD401 à XKD406. L’une d’entre elles remporte d’ailleurs les 24 heures du Mans 1955 qui seront plus marquées par le dramatique accident que par la victoire de Jaguar. En parallèle, pour répondre au minimum d’homologation, Jaguar construit des Type-D a destinées à des écuries privées.

XKD501 est la première Type-D privée produite et celle-ci est vendue à l’écurie Ecosse en 1955. Les débuts de XKD501 ne sont pas à la hauteur du potentiel de la voiture avec diverses sorties de pistes et des résultats relativement moyens. Les meilleurs classements de la saison 1955 sont une victoire à Aintree et une seconde place obtenue lors des 9 heures de Goodwood.

En 1956, la Jaguar Type-D de l’écurie Ecosse obtient de nouveau des places d’honneur en Angleterre avant d’être engagées aux 24 heures du mans avec le succès que l’on sait.
Suite à cette victoire la voiture sera encore engagée dans quelques compétitions mais sera rapidement remisée, ce qui lui permet d’être présentée aujourd’hui dans une configuration très proche de celle des 24 heures du Mans 1956.
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La voiture a été restaurée précédemment, mais en conservant le maximum des éléments originaux qui donnent toute la valeur à la voiture. Ces qualités ont été appréciées au concours d’élégance de Pebble Beach où la voiture a remporté un prix en 2002.

Ce véritable morceau de l’histoire de Jaguar mais également de l’histoire de la course automobile sera proposé aux enchères par RM Sotheby’s lors de leur vente de Monterey le 19 aout prochain. L’estimation est en rapport avec le pédigrée de la voiture puisqu’elle se situe entre 20 et 25 millions de dollars, de quoi en faire l’une, si ce n’est la Jaguar la plus chère de l’histoire.

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Retrouvez ici l’intégralité du catalogue de la vente RM Sotheby’s de Monterey

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Jaguar va produire 9 nouvelles XKSS

La Jaguar XKSS est considérée par certains comme la première supercar de l’histoire. Cette voiture directement dérivée des Type-D victorieuses aux 24 heures du Mans a connu une histoire tumultueuse. Jaguar Classic vient d’annoncer le lancement prochain de la production de 9 nouvelles XKSS aux spécifications exactement identiques au modèle de 1957.
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De la Type-D à la XKSS

En 1954, Jaguar présente sa Type-D avec un seul objectif en tête, celui de remporter les 24 heures du Mans. La voiture prend la suite de la Type-C et se caractérise par une aérodynamique particulièrement soignée mais également par ses quatre freins à disque, une exception à l’époque. D’abord proposée en version « short nose », puis « long nose » afin d’être plus stable dans la ligne droite des Hunaudières, la Type-D remporte les 24 heures du Mans 1955 et 1956.

A la fin de la saison 1956, Jaguar décide de ne plus aligner officiellement de Type-D en compétition, laissant désormais cette tâche à des écuries privées comme la célèbre Ecurie Ecosse qui remportera les 24 heures du Mans 1957 justement avec une Type-D.
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JaguarTypeD .

La décision de se retirer officiellement des compétitions a été prise rapidement et plusieurs Jaguar Type-D terminées ou partiellement assemblées sont disponibles à l’usine de Browns Lane. Sir William Lyons et son sens aïgu du commerce décide alors de recycler ces voitures dans une version civile de la Type-D qui prendra le nom de XKSS.

Les évolutions pour transformer une Type-D en XKSS sont mineures : ajout d’un siège passager et cela va de soit d’une porte pour ce même passager. La XKSS reçoit également un pare-brise en lieu et place du saute vent de la Type D ainsi que de petites vitres latérales. La voiture perd son énorme aileron pour être plus discrète, les feux sont modifiés et de délicats pare-chocs chromés viennent finir de civiliser la voiture.

Ainsi modifiée, la Jaguar XKSS part à la conquête de l’Amérique et de ses riches clients amateurs de voitures d’exception. Les performances de la voiture associées à son palmarès du Mans doivent permettre de la vendre à bon prix outre atlantique.

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Un malheureux incendie remet tout en question

Le 12 février 1957 un terrible incendie se déclare dans l’usine Jaguar de Browns Lane et détruit une grande partie des installations. Cet incendie mettra à mal la trésorerie et la santé financière du constructeur, celui-ci passant alors proche de la faillite. Lors de la reprise de la production, l’usine se concentre sur les modèles de forte diffusion (cela reste relatif pour une Jaguar) et la XKSS est abandonnée.
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JaguarXKSS1

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Durant la faible période de production 16 XKSS ont été produites, faisant de cette voiture une rareté absolue. Si vous ajouter à la liste des premiers acquéreurs un certain Steve McQueen, vous obtenez une voiture dont la cote se compte désormais en millions d’euros.

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La renaissance de la XKSS

Comme cela avait été le cas pour les Type-E Lighweight, Jaguar, par le biais de son département que l’on doit désormais appeler Jaguar Classic va relancer la production de 9 XKSS. Toutes les Type-E Lightweight ayant désormais été produites, les équipes de Jaguar Classic vont pouvoir se consacrer à un nouveau modèle.

Si comme nous l’avons vu, 16 XKSS ont été produites en 1957, la marque tablait initialement sur 25 exemplaires, mais 9 ont été totalement détruits lors de l’incendie de l’usine.

Jaguar va produire les 9 châssis manquants pour des collectionneurs fortunés et triés sur le volet. Aucun prix n’est annoncé officiellement, celui-ci étant seulement communiqué aux clients potentiels mais il faudra signer un chèque à 7 chiffres en livres pour devenir propriétaire de ces nouvelles Jaguar XKSS.
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Jaguar XKSS2

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Pluie de bonnes nouvelles au Mans Classic 2016

L’information est passée relativement inaperçue dans l’effervescence du salon Rétromobile, mais Peter Auto a profité de l’occasion pour tenir une conférence de presse et dévoiler des nouveautés intéressantes concernant l’édition 2016 du Mans Classic.

Nous savions déjà que le Group C Racing, terreur des circuits des années 80 et 90 allait intégrer le programme du Mans Classic. Se posait alors la question de savoir s’il s’agirait d’un nouveau plateau (éventuel plateau 7) ou d’une course annexe et surtout comment leur trouver une place dans l’agenda déjà surchargé du Mans Classic.

LMC2016Ouverture dès le vendredi matin

Nous en savons désormais un peu plus, le Mans Classic débutera le vendredi matin et non plus le vendredi après-midi comme cela était le cas jusqu’à présent. Patrick Peter souhaitait cette extension depuis des années mais celle-ci se heurtait à la puissante association des commerçants des Hunaudières car qui dit ouverture du circuit dès le vendredi matin dit également fermeture à la circulation de la ligne droite des Huandières dès le vendredi matin. Un accord a donc été trouvé entre les différentes parties pour offrir plus de diversité en piste aux spectateurs.

Le Group C Racing ne sera finalement pas intégré au Mans Classic comme un nouveau plateau mais plutôt comme une course support avec des essais le vendredi matin et une course le samedi avant le début du programme bien rodé des six plateaux du Mans Classic.

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Jaguar Heritage Challenge

Autre course support à s’ajouter au programme du Mans Classic, le Challenge Jaguar Heritage, tout droit venu d’Angleterre et qui regroupera différents modèles des années 50 et 60 parmi lesquels les XK, Type E, C & D, Mk I, Mk II et Mk VIII. Jaguar, marque partenaire de l’événement renforce ainsi sa présence avec un challenge à son nom et regroupant exclusivement des productions de Coventry dans lequel les voitures sont très compétitives et les courses généralement âprement disputées.
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Jaguar Heritage Driving.

Adoption des slow zones

Toujours d’un point de vue sportif et pour éviter les très longues périodes de safety car vécues lors de l’édition 2014, le Mans Classic adoptera la procédure de slow zone. Celle-ci consiste à neutraliser une partie du circuit (endroit où s’est produit un incident) en limitant dans cette partie la vitesse de tous les concurrents à 80km/h pour la sécurité des pilotes et des commissaires. Une fois sortis de la slow zone, les concurrents peuvent reprendre leur vitesse de course, permettant ainsi à la compétition de reprendre ses droits. Ce principe directement issu des compétitions modernes est une excellente idée mais il sera difficile à mettre en œuvre avec des voitures anciennes qui ne sont pas dotées de limiteur de vitesse et pas même de compteurs de vitesse pour certaines.

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Les Transporteurs des écuries de course au Mans

Enfin, dernière nouveauté concernant le Mans Classic 2016, une exposition organisée en partenariat avec la FFVE mettra à l’honneur « Les Transporteurs des écuries de course au Mans ». Lorsque l’on parle des camions des écuries de course d’antan on pense immédiatement au célèbre camion de l’Ecurie Ecosse, ou encore au camion transportant jadis des Cobra qui a été acheté l’an dernier au Goodwood Revival par un célèbre préparateur anglais. Le fait de posséder un camion d’écurie de course ancienne est devenu le nec plus ultra des collectionneurs, lorsque ceux-ci possèdent déjà une foule de voitures de collection et de compétition, le camion d’une écurie de course est la touche finale à leur collection. Rendez-vous donc en juillet dans la Sarthe pour découvrir ces camions jadis dans l’ombre qui seront désormais exposés en pleine lumière.
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Ecurie Ecosse.

Vidéo de la semaine #232

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
La Type C a permis à Jaguar de s’imposer pour la première fois aux 24 heures du Mans au début des années 50. Cette série victorieuse a ensuite été perpétuée par les Type D dans la seconde moitié des années 50 puis plus tard par les XJR-9 et XJR-12.

La Jaguar Type-C est une voiture de course aux lignes très pures, directement dérivée des XK 120 motorisée par le fameux 6 cylindres en ligne. Aussi à l’aise sur circuit que sur la route, cette voiture rare a fait l’objet de nombreuses répliques. Les véritables Jaguar Type-C s’échangent souvent pour plusieurs millions d’euros lors de ventes aux enchères de prestige. La XKC 052 qui a terminé notamment 4ème des 24 heures du Mans 1953 sera proposée à la vente par RM Auctions Sotheby’s lors de la vente de Monterey à la mi-aout.

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En bonus le résumé des 24 heures du Mans 1953 :
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Vidéo de la semaine #206

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Comme le remarquait très justement la rédaction du nouveau magazine Vintage Racers, le nouveau « must have » en matière de compétition historique est de posséder un camion atelier historique pour transporter ses voitures de courses. Ces derniers atteignent des prix records dans les ventes aux enchères à travers le monde, dépassant parfois le prix des bolides qu’ils transportaient jadis, on pense notamment au célèbre camion de l’Ecurie Ecosse vendu l’an dernier. Les camions historiques fleurissent au cœur des paddocks du Goodwood Revival ou bien encore au Mans Classic. Si le Père Noël vous a livré une voiture de course, voici quelques idées pour son transport au travers de cette vidéo retraçant la vie d’un camion de l’usine Porsche et sa restauration intégrale.
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Noël avant l’heure

Ecurie Ecosse

La photo que vous avez sous les yeux n’est pas constituée de Dinky Toys où de Majorette (en hommage à son fondateur disparu cette semaine) mais bien de voitures à l’échelle 1. Toutes ces voitures ont couru sous les célèbres couleurs bleues à bande blanche de l’Ecurie Ecosse. Cette équipe privée ou semi-privée a fait courir dans les années 50 et 60 des voitures principalement anglaises remportant de nombreux succès dont les faits d’armes furent les deux victoires aux 24 heures du Mans en 1956 et 1957 avec des Jaguar Type-D.

Les voitures seront vendues aux enchères et dispersées sous le marteau par Bonhams le 1er décembre à Londres. Il est dommage de voir une telle collection démantelée, espérons qu’un mécène aura la passion et le portefeuille assez solide pour acquérir l’ensemble des lots. Les voitures mises en vente sont les suivantes par ordre chronologique :

Jaguar XK120 roadster 1951
Estimation : 240 000€ à 480 000€

XK120

Jaguar Type-C 1952
Estimation : 2,4 à 3,6 millions d’euros

C-Type

Jaguar Type-D « shortnose » 1956
Estimation : 3 à 4,2 millions d’euros

TypeD

Tojeiro Jaguar 1959
Estimation : 360 000€ à 600 000€

Tojeiro Jaguar

Cooper Monaco Climax Type 57 1960
Estimation : 240 000€ à 360 000€

Cooper Monaco

Austin Healey Sprite Grand Touring Coupe 1961
Estimation : 36 000€ à 60 000€

Sprite

Tojeiro Buick 1962
Estimation : 220 000€ à 280 000€

Tojeiro Buick

Les coups de cœur de Morrissette se portent sur la Jaguar Type-C et l’Austin Healey Sprite. La première représente l’archetype de la voiture de course des années 50 capable de s’imposer aussi bien dans des courses sprint que lors des 24 heures du Mans. De plus la ligne de la Type-C est discrète et parfaitement équilibrée, aucun appendice aérodynamique ne venant gacher le design. La Sprite qui a couru aux 24 heures du Mans est la représentation automobile de David contre Golliath. Malgré son look de jouet pour adulte, la Sprite était une redoutable compétitrice à l’indice de performance.

Et cerise sur le gâteau (cherry on the cake pour nos amis britanniques), le camion de course d’époque de l’Ecurie Ecosse permettant de transporter trois voitures sera également mis en vente. Le complément indispensable à l’achat d’une ou plusieurs voitures afin de pouvoir se rendre sur les circuits.

Race Transporter.
Pour plus d’informations : http://www.bonhams.com/auctions/20934/

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Jaguar Project 7

Le Festival of Speed de Goodwood est une manifestation typiquement britannique ou se mêlent exposition, spéciale de rallye et course de côte devant le château de Goodwood. Depuis quelques années, les grands constructeurs y sont présents en masse et profitent de l’événement pour dévoiler des concepts ou des séries spéciales. Jaguar a le vent en poupe depuis plusieurs mois et cela se ressent aussi bien dans sa communication que dans son plan produit. Les designers de la marque de Coventry ont eu carte blanche pour développer un concept débordant de sportivité tout en rendant hommage à l’histoire de la marque.

Project 7-1

Baptisé Project 7, le concept dévoilé à Goodwood est basé sur la dernière Jaguar F Type V8 S. La voiture a été profondément modifiée pour devenir une barquette de course rendant hommage à la Jaguar Type D des années 50. Les équipes de Ian Callum ont rabaissé le pare brise et supprimé le siège passager pour en faire une véritable barquette, un aileron a été ajouté derrière le pilote comme sur la Type D, le spoiler et les pare-chocs ont également été redessinés.

Les concepteurs de Project 7 ont eu le bon gout de ne pas reprendre le vert anglais (British Racing Green) souvent utilisé à tord lorsque les constructeurs britanniques veulent faire appel à leur glorieux passé. Les designers de Jaguar lui ont préféré la livrée bleue à bande blanche de l’Ecurie Ecosse assortie du numéro 7, ce qui ravira les connaisseurs.

Project 7-2

D’un point de vue mécanique, le châssis est surbaissé de 10mm, les jantes sont un modèle blanc et noir spécifique de 20 pouces. Le moteur a également bénéficié de quelques évolutions puisque celui-ci développe désormais 550 chevaux à 6500 tours/min, ce qui lui permet de revendiquer un 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes et une vitesse maximum de 300 km/h.

La voiture sera présentée in vivo ce weekend dans le cadre du Festival of Speed de Goodwood et sera pilotée par Mike Cross l’ingénieur en chef de Jaguar. Pour ceux qui, comme Morrissette, n’auront pas la chance de se rendre dans le Sussex, voici la vidéo de présentation de Project 7 :

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