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Salon de Genève 2012 : English breakfast chez Bentley

De part ses origines Morrissette s’intéresse tout naturellement à l’automobile anglaise et se fait régulièrement l’écho de l’actualité des marques d’outre Manche. Même si en termes de volumes de ventes, les anglaises ne peuvent pas rivaliser avec les allemandes où même les françaises, Morrissette n’a pas peur d’affirmer que les automobiles anglaises sont les plus classes du monde !

Lorsque l’on parle d’automobile anglaise et plus particulièrement d’automobile de luxe, tout le monde pense immédiatement à Rolls Royce. L’actualité du constructeur favoris de la reine d’Angleterre étant peu chargée au salon de Genève 2012, Morrissette a préféré prendre le petit déjeuner chez l’éternel concurrent Bentley. Parmi les différents véhicules présentés, Morrissette a retenu un coup de cœur (like comme disent les jeunes) et un carton rouge.

Morrissette aime la Bentley Continentale GT dans sa version V8,

Cette magnifique voiture de grand tourisme conserve toute sa grâce et troque son W12 pour un V8 moins puissant mais plus sportif. Ce nouveau moteur est un bijou de technologie mais aussi de musicalité. Les notes distillées par l’échappement en forme de huit ne laisseront pas les mélomanes indifférents.

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La puissance dépasse les 500 ch et passe toujours au sol via quatre roues motrices, cela permet à la Bentley de rivaliser avec la Ferrari FF sur les routes des stations de sport d’hiver. La comparaison avec les sportives italiennes s’arrête là, car, dès que vous ouvrez la porte de la Bentley vous entrez dans un univers unique, cuir à profusion, alcantara, console laquée, planque de bord et tirettes en aluminium bouchonné. Un véritable salon roulant qui reste néanmoins capable de distancer la plupart des véhicules de la production actuelle sur un circuit.

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Morrissette déteste le concept Bentley EXP 9 F,

Derrière ce nom imprononçable qui rappel d’avantage les codes militaires que l’automobile de prestige se cache un concept car de SUV par Bentley. Ce type de véhicule est devenu indispensable à tous constructeurs de luxe pour les marchés exotiques (Moyen Orient) ainsi que pour les marchés en développement (Chine, Russie). En terme de design, on ne peut pas dire que le EXP 9 F soit une réussite, l’apparence singe un Range Rover Sport en plus massif et les codes propres à la marque Bentley sont plus caricaturés qu’évoqués. Le style apparaît lourd, très loin de l’habituel raffinement anglais ; l’intérieur est plus réussit mais ne parvient pas à améliorer l’appréciation générale du véhicule.

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Si officiellement il ne s’agit pour l’instant que d’un concept, celui-ci débouchera certainement sur un véhicule de série tant la demande pour les SUV de luxe est importante. Si tel devait être le cas, que l’on réserve ce véhicule aux marchés demandeurs, nul besoin d’une camionnette aux vagues formes de Bentley en Europe !

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5 raisons de se réjouir du retour de la baby Jag’

La rumeur enflait depuis quelques semaines déjà et a été confirmée aujourd’hui par le site internet anglais Autocar. Si aucune annonce officielle n’a été faite de la part du groupe Jaguar Land Rover, le site Autocar peut être considéré comme une référence, particulièrement en ce qui concerne l’automobile anglaise. La nouvelle de la mise à l’étude d’une berline d’entrée de gamme par le constructeur au félin est donc à prendre très au sérieux.

Les données dont nous disposons pour l’instant sont relativement peu nombreuses, la future Jaguar serait construite sur la récente plate forme du Range Rover Evoque, les dimensions se situeraient aux alentours de 4,50 m. La berline serait équipée de mécaniques de petites cylindrées et peu puissantes : moteurs 3 cylindres essence où 4 cylindres diesel pour des puissances ne dépassant pas les 200 ch. En ce qui concerne la transmission, les informations divulguées font état d’une traction avant et de boites automatiques à 8 ou 9 rapports. Faibles cylindrées, faibles puissances, nombreux rapports de boites : il s’agit à n’en pas douter d’un véhicule orienté vers l’écologie.

La présentation de cette baby Jag’ est prévue en 2014 pour une commercialisation à l’horizon 2015. Jaguar ne devrait pas se limiter à une berline mais également en proposer des dérivés : break, coupé trois portes ou encore roadster.

Une telle voiture à-elle sa place dans la gamme Jaguar ?
Pour Morrissette, la réponse est on ne peut plus claire, absolument,  une petite berline traction d’entrée de gamme à sa place dans l’offre Jaguar. Après cette affirmation, place aux explications :

1/ N’oublions pas que la philosophie de Sir Wiliams Lyons (fondateur de la marque) était d’offrir des voitures de qualité à un prix défiant toute concurrence. La type E qui est aujourd’hui une voiture mythique, coûtait lors de son lancement deux à trois fois moins chère que ses principales concurrentes. Une berline d’entrée de gamme viendrait inévitablement se positionner en dessous de la grande routière XF et diminuerait par conséquence le prix du ticket d’entrée de la marque Jaguar, perpétuant ainsi la philosophie de son fondateur.

2/ A peine la rumeur de l’étude d’une Jaguar traction avant d’entrée de gamme apparaissait sur Internet, que l’ensemble de la presse et des blogs bien pensants de l’automobile critiquaient le projet. Ceux-ci ne manquent pas de rappeler l’épisode de la X-Type, berline d’entrée de gamme des années 2000, décrite comme une Jaguar du pauvre ou encore comme une Ford Mondeo rebadgée. Malgré cette mauvaise presse, la X-Type s’était relativement bien vendu lors de se commercialisation. Jaguar à toujours eu pour habitude de bousculer les conventions, il n’y a pas de raisons que cela change à l’horizon 2015. De plus, Morrissette adore tout ce qui est pour déplaire à la presse automobile bien pensante.

3/ Une Audi A3 n’est-elle pas une Volkswagen Golf ou une Seat rebadgée ? Mercedes ou encore BMW ne proposent-ils pas dans leurs gammes des berlines d’entrée de gamme avec les Classe A, B ou Séries 1 ? Actuellement, tous les concurrents de la marque de Coventry proposent des berlines de faibles cylindrées dans leurs gammes, sans que personne ne trouve à y redire. Récemment, c’est même la prestigieuse marque Rolls Royce, joyau de la couronne britannique, qui a commercialisé une « baby » Rolls. La descente en gamme des constructeurs les plus luxueux est dans l’air du temps, il est donc normal que Jaguar suive le chemin emprunté par tous ses principaux concurrents.

4/ Jaguar est certes un constructeur d’automobiles de luxe, mais il doit, comme toute entreprise faire face à des réalités économiques. Il est donc nécessaire de produire des volumes importants afin de réaliser des économies d’échelles et de rester compétitif face aux concurrents toujours plus nombreux et exotiques. Tout le monde apprécie les XK, XJ ou XF qui sont de magnifiques automobiles, malheureusement ces modèles ne génèrent pas d’importants volumes et il est donc obligatoire que Jaguar se diversifie afin de pouvoir survivre. De plus, une berline prestigieuse d’entrée de gamme ouvre des débouchés non négligeables sur les marchés émergents que sont la Chine et l’Inde, marchés devenus incontournables pour tout constructeur automobile.

 5/ Que l’on soit d’accord où non, l’écologie et devenu un critère déterminant dans la conception des véhicules. Jaguar n’échappe pas à la règle et doit réduire au maximum les émissions de CO2 moyennes de sa gamme de véhicules pour se conformer aux législations aussi bien européennes que nord-américaines. En 2016, la norme CAFE entrera en vigueur aux Etats-Unis imposant à chaque constructeur de vendre un nombre conséquent de voitures consommant peu (capables de parcourir plus de 50 miles par galon). La future berline Jaguar permettra à la firme de Coventry de réduire ses émissions moyennes de CO2 et ainsi de pouvoir nous proposer de fabuleux V6 ou V8 sur les futures XE ou XK. Comme dans les années 50, Jaguar doit exporter vers les Etats Unis ou mourir, en 1950 c’était pour obtenir des devises étrangères et donc de l’acier, en 2015, ce sera toujours pour obtenir des devises étrangères et pouvoir continuer à produire des voitures de sport.

Pour toutes ces raisons qui sont, Morrissette le concède, plus ou moins objectives, une berline d’entrée de gamme est donc indispensable dans la future offre de Jaguar. En plus de celles déjà évoquée, voici quelques raisons plus personnelles, propres à Morrissette :

  • Plus il y a de voitures anglaises mieux c’est,
  • Une Jaguar restera quoi qu’il arrive une Jaguar,
  • God save the Queen and the Jag’ !

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Mini inspired by Goodwood

Nos amis britanniques appliquent à l’automobile la célèbre fable de La Fontaine de la grenouille se prenant pour un bœuf. Ils ajoutent même un troisième acteur à l’équation, Goodwood, le domaine rendu célèbre par son Festival of Speed ainsi que par son Revival. Dans le rôle de la grenouille on retrouve non pas l’Austin Healey  »Frogeye » Sprite mais bien l’emblématique Mini. Du coté du bœuf, il s’agit d’un bovin de luxe puisque c’est ici la célèbre marque Rolls-Royce.

Pour comprendre la réalisation de cette Mini en série très limitée (1000 exemplaires) il faut connaître la composition des grands groupes automobiles actuels. En effet, BMW, propriétaire de la marque Mini est également le propriétaire de la marque Rolls-Royce ce qui facilite grandement le rapprochement entre les deux marques. Mini étant de plus en plus souvent associée à la rigueur germanique plutôt qu’à l’excentricité anglaise, la caution de Goodwood vient ajouter une pointe de nationalisme à ce cette Mini.

En ce qui concerne le véhicule en lui même, il tire du bœuf sa sellerie mais également l’habillage d’une grande partie de sa planche de bord. Le cuir de très haute qualité sélectionné par Rolls-Royce a été largement utilisé dans l’habitacle de la petite anglaise. Il a été sélectionné sur des animaux vivants en liberté dans les pays nordique afin d’éviter toutes marques de barbelés sur le cuir. La couleur alterne entre le beige « Cornsilk » habituellement réservé aux Rolls-Royce et le nappa noir pour la partie supérieure du tableau de bord.

La liste des matériaux nobles fait également appel à de la loupe de noyer pour la planche de bord, à du cachemire pour le ciel de toi ou encore à de l’épaisse laine d’agneau pour les tapis de sols. La console centrale reçoit également un traitement laqué noir piano habituellement réservé aux Aston Martin.

A l’extérieur la voiture se distingue par son absence de prise d’air sur le capot ainsi que par des jantes spécifiques. La Mini inspired by Goodwood sera disponible uniquement en noir « Diamond Black Metallic ». Du coté de la motorisation, on retrouve le bloc 1,6 litres développant 184ch dans une configuration strictement identique à celui des Mini Cooper S.

Ce véhicule d’exception à l’habitacle étudié par Rolls Royce se paye bien évidement au prix fort, le tarif annoncé est supérieur à 50 000€. Ce qui si on le rapporte aux prix du m² dépasse le prix des appartements huppés de Londres pourtant réputés pour leurs prix exorbitants. Si vous souhaitez vous offrir une Mini inspired by Goodwood, rappelez vous qu’il n’y aura que 1 000 exemplaires et que ceux-ci seront livrés au début de l’année 2011.

Les 100 ans du Spirit of Ecstasy

Créé en 1911, le Spirit of Ecstasy est probablement l’une des emblèmes les plus célèbres au monde, cela fait plus de 100 ans désormais que cette mascotte orne les calandres des Rolls-Royce de par le monde. Le Spirit of Ecstasy est également appelé Flying Lady en raison de sa forme de femme ailée prête à prendre son envol. Pour son créateur, la statuette exprime le vif plaisir qui est le sien, avec ses bras étendus et son regard fixé vers l’horizon.

Le Spirit of Ecstasy a initialement été créé pour uniformiser les bouchons de radiateur de Rolls-Royce et éviter que celles-ci soit défigurées par des statuettes d’un goût douteux choisit par leurs propriétaires. Après 100 ans, le Spirit of Ecstasy aura fait bien plus que d’uniformiser les bouchons de radiateur et aura participé à la renommée mondiale de la marque. Charles Sykes, ami des dirigeants de Rolls Royce et jeune sculpteur à la mode créa la statuette en 1910, selon la légende la Flying Lady aurait été fortement inspiré par Eleanor Thornton, secrétaire et maîtresse d’un homme très influent de l’automobile. Les spécialistes de la sculpture estiment qu’elle aurait davantage été inspirée par la Victoire de Samorthace.

La taille de la statuette a évolué au cours de l’histoire pour être adapté aux véhicules et à l’évolution de l’automobile. Celle-ci est même devenue retractable pour s’adapter aux évolutions de la société et éviter le vol. Le fait que cet emblème soit fréquemment volé est malheureusement un signe de la renommée du Spirit of Ecstasy.

Dimanche dernier,100 Rolls-Royce se sont retrouvées dans les rues de la capitale anglaise pour parader et célébrer cet anniversaire. Parmi les modèles présents on retrouvait des Silver Ghost, des Silver Cloud, des Silver Shadow, des Silver Spur ainsi que des véhicules modernes. Les anglais très attachés aux symboles nationaux et à l’automobile était nombreux sur les bords du parcours londonien  pour voir passer ce cortège unique.

Rétromobile 2010

Samedi 30 Janvier 2010, Paris Porte de Versailles

Comme tous les ans, le salon Rétromobile se déroule Porte de Versailles. Cet événement est le plus grand salon dédié aux véhicules de collection en France. Même si sa taille le classe très loin derrière le Salon d’Essen en Allemagne, il s’agit néanmoins d’un événement majeur dans le domaine de la collection en France et en Europe.

La direction du salon a énormément changé depuis l’année dernière avec notamment la prise de fonction de François Melcion. Les dates du salon ont également été modifiées cette année et celui-ci s’est déroulé plus tôt qu’à l’acoutumée. Cela se ressentait dans les allées du salon qui semblaient très calmes, voir vides …

Certains constructeurs avaient joué le jeu du salon et ammené de nombreux véhicules venant de leur collections privées ou par le biais des clubs de marques (BMW, Citroën, Mazda, Mercedes, Peugeot…). En plus de ces stands, le salon Rétromobile proposait une retrospective des véhicules de collection à motorisation électrique. Bien que dans l’air du temps et répondant aux préoccupations actuelles, cette exposition avait un air de déjà vu.

Parmi les nombreux marchands présents, on notera la présence remarquée des spécialistes anglais Hall&Hall et Fiskens qui comme à leur habitude ont amené des modèles d’exception que l’on voit rarement en France et qui sont encore plus rares à la vente. La traditionnelle vente aux enchères était cette année orchestée par Bonhams et a donné lieu à des résultats mitigés.

Toutes les photos :

Rétromobile 2010
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