Grand Prix de Pau Historique 2012 : Résumé et photos

Samedi 5 mai et dimanche 6 mai, Pau

Encore une fois, le moral à la suite de ce weekend palois a été un copié collé de la météo locale, c’est-à-dire variable et orageux. Les prévisions météorologiques annonçaient une alternance d’éclaircies et d’averses tout au long du weekend et ce fut le cas, aussi bien dans le ciel que dans les rebondissements du Grand Prix Historique de Pau 2012.

Premier nuage, l’heure du réveil samedi matin : 5h00, il s’agit là davantage d’une heure pour se rendre au marché de Rungis que sur une course automobile mais si la ville de Pau a bien un défaut c’est celui d’être aussi loin de Paris. Après plus de 6h de train, nous arrivons dans le Béarn juste à temps pour assister aux premiers essais qualificatifs.

L’après midi débute par une éclaircie due à la qualité des plateaux réunis par Patrick Peter pour ce Grand Prix Historique de Pau 2012, aussi bien au sein des plateaux Phil Hill Sixties Endurance Series, Trophée Mini Classic que du tout nouveau plateau Porsche Flat 4. Les voitures plus rares et plus chères les unes que les autres sont réunis pour en découdre pendant deux jours entre les rails du circuit dans la cité. Saluons autant le travail des équipes de Peter Auto que le courage des propriétaires pour inscrire leurs véhicules à cette compétiton. Deuxième rayon de soleil grâce à  l’implication des commençants palois autour du Grand Prix qui devrait être citée en contre-exemple des trop nombreuses villes qui bannissent tout événement de leur centre ville.

La première averse survient lorsque l’on tente de franchir les grilles d’entrée du circuit, le système de scannage d’entrée et de sortie de l’an dernier a été reconduit. Force est de constater que celui-ci ne fonctionne toujours pas et les files d’attente s’allongent aussi bien pour entrer que pour sortir. Le système posera tellement problème qu’il sera remplacé au cours du weekend par un antique tampon au poignet. Dimanche matin il faudra comme en 2011 négocier avec les services de sécurité pour pouvoir entrer à l’heure et assister de justesse au départ de la première course, un point qu’il faudra impérativement corrigé dans les années à venir.

L’après midi du samedi est consacrée aux essais qualificatifs, la piste alterne entre mouillé, humide ou sec en fonction des différents plateaux. Il faut rendre hommage aux pilotes engagés qui feront preuve d’une extrême dextérité pour maintenir leur automobile sur la piste et réaliser un temps chronométrique quelques soient les conditions.

Lors de la seconde journée, les courses s’enchainent et malheureusement les accidents aussi, cela débute par une Lotus Elite qui sort violement au virage de la gare et continue crescendo au cours de la matinée. De nombreuses carrosseries portent des traces des luttes entre les concurrents ou de rencontres fortuites avec les rails, bien peu de voitures reviendront indemnes de ce weekend palois. L’apogée est atteinte lors de la course des Mini, un premier accrochage lors du départ élimine plusieurs concurrents. Après une neutralisation par drapeau rouge, un second départ est donné, au bout de quelques tours un accident à haute vitesse dans la ligne droite impliquant plusieurs Mini mettra un terme à la course. Il faudra de longues minutes pour évacuer l’un des pilote touché et plusieurs Mini seront détruites.

Comment expliquer de tels incidents : conditions de piste, tracé peu adapté, pilotes trop agressifs, voitures trop rapides ? La réponse est multiple et prend en compte tous ces critères. La météo changeante a réduit le temps de roulage des pilotes sur piste sèches, ceux-ci avaient donc moins de repères sur le tracé sec et on très certainement attaqué à outrance. La piste paloise est un tracé urbain, bordé de rail tout le long de son développement et la plupart des virages sont en aveugle. Un tel tracé ne laisse aucune place à l’erreur ou à l’excès d’optimisme et chaque écart se paye au mieux en carrosserie, au pire en accident.

Le carambolage de la course de Mini a jeté un froid sur l’arène paloise et même si les courses continuent de se dérouler au cours de l’après midi on sent bien autant du coté des pilotes que des spectateurs que l’enthousiasme n’y est plus malgré le soleil revenu.

Morrissette vous a rapporté de nombreuses photos du Grand Prix Historique de Pau 2012. Petite précision, ne cherchez pas de photos des voitures accidentées, Morrissette n’en publie aucune par respect pour les pilotes, les propriétaires des voitures et les équipes techniques qui bichonnent les bolides toute l’année.

Grand Prix de Pau Historique 2012 : Trophée Mini Classic
Grand Prix de Pau Historique 2012 : Trophée Porsche Flat 4
Grand Prix de Pau Historique 2012 : Sixties Endurance
Grand Prix de Pau Historique 2012 : Trophée Légende

.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *