Archives du Tag 2013

2013 en 10 coups d’oeil dans le rétro #5

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Le Mans, morceau d’histoire
Morrissette posait pour la première fois cette année ses pneus sur le circuit du Mans, même s’il s’agissait du Circuit Bugatti et non de celui des 24 heures le poids de l’histoire reste important. Qui dit circuit du Mans dit courbe Dunlop, pour Morrissette le virage se passe à fond, à 6000 tours en 4ème ce qui correspond à une vitesse proche de 190 km/h. La voiture bouge beaucoup mais ca passe sur un fil. Assurément une grande décharge d’adrénaline à chaque tour et l’on a hâte de recommencer.


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2013 en 10 coups d’oeil dans le rétro #4

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Morrissette vs Porsche
Personne n’a réellement d’explication mais Morrissette aime se battre avec les Porsche 911 et celles-ci le lui rendent bien. Au cours de la saison, les duels seront nombreux, avec un accrochage à Charade, des batailles sur les circuits de Charade, du Val de Vienne, du Mans, d’Angoulême et de Nogaro … L’un des meilleurs souvenirs restera le passage d’une 911 toutes roues bloquées au freinage en bout de ligne droite sur le circuit de Nogaro.

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2013 en 10 coups d’oeil dans le rétro #3

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Dancing in the rain
Charade est souvent comparé au Nürburgring pour son tracé étroit et vallonné, en ce qui concerne la météo, le circuit auvergnat est plus proche de Spa Francorchamps. En plein moi de Mai, pluie, brouillard et température inférieures à 10°C ont accompagné les concurrents des Trophées Historiques de la FFSA parmi lesquels Morrissette. La MG B s’est alors transformée en hors bord pour parvenir à signer un chronomètre décent sur le tracé auvergnat en passant au travers des flaques d’eau et rigoles qui parsemaient la piste.

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2013 en 10 coups d’oeil dans le rétro #2

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Classic Days : réunion d’anglaises
Les Classic Days sont traditionnellement la première sortie circuit de Morrissette et font office de séance d’essai libre pour tester les évolutions faites au cours de l’hiver. Comme souvent la piste est très fréquentée lors des Classic Days et Morrissette quelque peu sectaire préfère se retrouver en compagnie d’anglaises. Mention spéciale pour l’Austin Countryman d’origine suisse et entièrement restaurée qui a enchainé piste et rallye le temps du weekend.

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2013 en 10 coups d’oeil dans le rétro #1

Trophées

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Un trophée pour commencer la saison
L’année 2013 débute par la remise des prix de la saison 2012 sur le stand de la FFSA dans le cadre du salon Rétromobile. Une première pour Morrissette qui est plus à l’aise sur la piste que dans les événements mondains. Sa deuxième place dans le Challenge ASAVE 65 2012 permet à la MG B d’ajouter une coupe à sa collection dès sa première saison et de rajeunir la moyenne d’âge des pilotes récompensés. La coupe semble faire plaisir à la mascotte de l’équipe, l’objectif était de faire au moins aussi bien en 2013.

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Vidéo de la semaine #154

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
La célèbre saga des publicités entre Opel et Renault où les constructeurs se répondaient mutuellement était une première dans le monde de la publicité automobile en Europe. Aux Etats-Unis où la publicité comparative est autorisée de longue date, les constructeurs vont beaucoup plus loin en n’hésitant pas à nommer leurs concurrents.

Le dernier épisode en date oppose Mercedes et Jaguar. Petit rappel des faits, cet été au moment du lancement de la dernière génération de Classe S, Mercedes communiquait sur son système de suspensions Magic Body Control. La publicité était particulièrement originale et mettait en scène des poulets pour vanter le confort de suspension de la Classe S.

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Cette publicité semble avoir particulièrement retenu l’attention des dirigeants de Jaguar. La marque vient de lancer aux Etats Unis une campagne de communication sous le nom de « Good to Be Bad », tout un programme. Morrissette vous laisse découvrir la réponse de Jaguar et des réflexes de félins face aux poulets de Mercedes.


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Weekend of a Champion : l’avis de Morrissette

Un jeudi soir de décembre aux alentours de 19h30, une heure propice pour aller au cinéma ou les salles sont habituellement bien remplies. La petite salle dévolue à Weekend of a Champion au Gaumont des Champs Elysées ne souffre d’aucune surpopulation car seule une dizaine de passionnés / curieux ont pris place dans les fauteuils, on comprend alors mieux le faible nombre de salles diffusant le court métrage de Polanski. Weekend of a Champion est par conséquent un film d’initié, est-ce pour autant un mauvais film ?

Pour être tout à fait exact il s’agit d’un documentaire et non d’un film au scénario hollywoodien comme pouvait l’être Rush. Commençons par ce qui a le moins emballé Morrissette, les nombreuses images extérieures de course, si elles ont l’avantage de mettre en lumière les Formule 1 des années 70, celles-ci sont peu spectaculaires et ne permettent pas réellement au spectateur de vivre l’action.

Polanski Stewart

A l’inverse, les caméras embarquées sont une grande réussite et l’impression de vitesse est encore accentuée par l’absence de stabilisateur d’image. L’histoire est un éternel recommencement, souvenez vous, lors de la saison de Formule 1 2012, la caméra embarquée au niveau des yeux du pilote était la grande innovation qui devait enfin permettre au téléspectateur de suivre la course comme s’il était dans le baquet de la monoplace. Devinez ou Roman Polanski a placé ses caméras sur la Tyrrell de Stewart en 1971 ? Précisément au niveau du casque du pilote écossais.

Le grand intérêt du film réside dans les leçons de vie et de pilotage que distille Jackie Stewart tout au long du documentaire. Jamais on n’avait vu un pilote de F1 expliquer en slip lors de son petit déjeuner la douceur nécessaire au pilotage d’une Formule 1 sur un circuit urbain. Jackie Stewart qui confesse lui-même son manque d’éducation a tout appris sur le terrain et a joué de son charisme extraordinaire pour devenir l’un des plus grands pilote de F1 de l’histoire.

Stewart et Polanski reviennent à plusieurs reprises sur les nombreux pilotes qui perdaient la vie à l’époque sur les circuits et sur les relations d’amitié qui pouvaient unir les familles des pilotes. Au chapitre des familles, Weekend of a Champion montre également le rôle des femmes de pilotes qui n’étaient pas à l’époque des stars du show business mais faisaient tout pour la carrière de leurs maris et se retrouvaient bien souvent veuves. On retrouve également (toutes proportions gardées) l’ambiance qui règne actuellement sur les courses historiques. Le pilote, aussi doué soit il redevient simple spectateur dès qu’il enlève son casque et prend plaisir à voir évoluer d’autres disciplines sur le circuit. Une habitude perdue par les pilotes de Formule 1 modernes qui vont de points presses en réunions.

L’ajout des retrouvailles de Stewart et Polanski 40 ans après les faits à Monaco est très réussi et permet réellement de remettre en perspective le documentaire Weekend of a Champion. Jackie Stewart y revient notamment sur sa relation particulière avec François Cevert et sur la disparition de celui-ci.

En conclusion, Morrissette vous invite à aller voir Weekend of a Champion, ne tardez pas trop car vu la faible fréquentation des quelques salles diffusant le film, celui-ci ne devrait pas rester à l’affiche très longtemps.

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Weekend of a Champion

Weekend of a Champion est un documentaire tourné autour de Jackie Stewart lors du Grand Prix de Monaco de Formule 1 1971. Roman Polanski, ami personnel du champion de F1 écossais a réalisé ce film tourné par Frank Simon spécialiste du tournage de documentaire. La diffusion du documentaire en 1972 a été très confidentielle malgré l’intérêt réel de Weekend of a Champion qui entraine le spectateur dans la sphère intime de Jackie Stewart le temps du Grand Prix le plus célèbre de la saison qu’il remporta par ailleurs.

Weekend of a Champion

40 ans après sa première sortie, Roman Polanski a décidé de restaurer le film avant que celui-ci ne soit détruit dans l’entrepôt ou il été stocké. De nouvelles scènes ont été tournées en principauté, les deux amis revenant sur les lieux du tournage 40 ans après. Le film met en lumière le mode de vie du monde de la F1 dans les années 70 ou les pilotes vivaient comme des rock stars mais avec la peur de mourir constamment présente. Weekend of a Champion est l’un des premiers documentaires à avoir disposé des caméras embarquées sur des Formules 1, les caméras étant alors loin d’être miniaturées.

Weekend of a Champion dans sa version 2013 a été présenté cette année hors compétition au festival de Cannes. Le film devait initialement ressortir sur grand écran au mois de novembre mais la sortie a été repoussée au 18 décembre pour pouvoir organiser une avant première. Le film est donc désormais dans les salles obscures, cependant seulement quatre cinémas ont décidé de programmer le film en France :

  • ABC à Toulouse (31)
  • Majestic à Lille (59)
  • Gaumont Parnasse à Paris (75)
  • Gaumont Champs-Elysées à Paris (75)

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Pour beaucoup il faudra donc attendre la sortie du film en DVD, en attendant pour vous faire une idée, Morrissette vous propose la bande annonce du film et ne manquera pas de vous donner son avis si elle parvient à voir le film.


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Vidéo de la semaine #151

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Morrissette vous propose de revenir sur un OVNI cinématographique qui a fait son apparition sur internet il y a quelques semaines. Ce court métrage baptisé Castello Cavalcanti réalisé par Wes Anderson et produit par Prada tire son nom de la village ou se déroule l’action. Il traite de manière indirecte de l’automobile car la Molte Miglia, allusion non déguisée aux célèbres Mille Miglia traverse le petit village italien et un concurrent voit sa course s’arrêter contre la statue de la place centrale.

Le film est très particulier voir loufoque, certains spécialistes du cinéma lui trouvent une atmosphère proche des films de Federico Fellini. Quoi qu’il en soit, Morrissette vous conseille de prendre ce film au second degré et de le voir comme un agréable divertissement.


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