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Goodwood en caméra embarquée

Comme vous le savez, nous avons eu la chance de rouler sur le circuit de Goodwood lors d’un track day organisé par le GRRC (Goodwood Road & Racing Company) le 12 novembre dernier. Après les photos, place à la vidéo en caméra embarquée. On vous emmène pour deux tours à bord de Morrissette sur la piste plus que détrempée. Vu les conditions météorologiques, les bottes en caoutchouc vous seront certainement tout aussi utiles que les bottines FIA.

Moteur, le virage de Madgwick nous attend au bout de la ligne droite des stands. On enchaine ensuite sur le virage de Fordwater qui ne passe pas à fond en MG sous la pluie. Vient ensuite la partie la plus lente et la plus glissante du circuit avec les enchainements de St Mary ‘s et Lavant. Plein gaz pour la longue ligne droite de Lavant avant de débouler sur la courbe à droite de Woodcote et la fameuse chicane qui entame la ligne droite des stands. Après la théorie, place à la pratique et à la vidéo :

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On a roulé à Goodwood

La simple évocation du nom de Goodwood fait rêver la plupart des amateurs d’automobile de collection. Le circuit a eu une histoire relativement courte puisqu’il a été utilisé à partir de la fin de la seconde guerre mondial jusqu’en 1966. Sa véritable renaissance a eu lieu en 1998 avec l’organisation du premier Goodwood Revival, un événement qui est désormais devenu mythique. Le circuit à proprement parlé est tracé autour des pistes de l’aérodrome. Il s’agit principalement d’une succession de courbes rapides à droite, seulement entrecoupées de deux virages à gauche (St Mary’s et la Chicane). Outre le décorum, le tracé est lui aussi à l’ancienne avec une piste très bosselée qui évacue mal l’eau (nous y reviendrons) et des échappatoires quasi exclusivement en herbe.

Lorsque l’on vous propose de rouler à Goodwood, cela ne se refuse pas, c’est pour cela que nous avons mis le cap sur l’Angleterre samedi dernier. Une nuit sur le bateau et nous voici à Portsmouth, quelques kilomètres sur le côté gauche de la route et nous sommes devant l’entrée de l’enceinte du circuit.

Celui-ci est déjà ouvert et semble nous attendre, le contraste par rapport au Revival ou au Members Meeting est saisissant. Tous les lieux qui nous sont habituellement interdits nous sont ici ouverts. On emprunte le tunnel sous le circuit et l’on se gare dans le paddock du circuit : oui, oui le fameux paddock de Goodwood en bois et tôle qui accueille généralement des voitures à plusieurs millions. En ce samedi matin celui-ci semble nous être réservé pour notre plus grand bonheur.

Côté météo il n’y a pas grand-chose à espérer car tout au long de la journée la pluie succèdera au crachin et inversement. Nous roulerons donc dans des conditions climatiques typiquement britanniques et apprécieront à leur juste valeur la présence des essuie glaces neufs et du pare-brise chauffant.
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Après le briefing de sécurité il est temps de s’élancer enfin sur le tracé de Goodwood pour deux tours de reconnaissance. L’accélération dans la ligne des stands pour prendre la piste est un grand moment : ça y est on roule à Goodwood ! Il faut cependant se concentrer pour repérer les flaques d’eau résiduelles qui sont nombreuses et définiront notre trajectoire. Sans surprise la piste est relativement glissante mais celle-ci ne se révèle pas piégeuse pour notre MG B.

Lors des journées de roulage du GRRC, les voitures prennent la piste 5 par 5 et l’on a donc largement de quoi profiter du tracé sans être gênés par les autres concurrents. La majorité des concurrents roulent dans des voitures modernes : Ferrari 488 GTB, Porsche 911, Audi RS6, Nissan GT R … de leurs côtés les anciennes sont représentées par plusieurs MG B et également une Alfa Romeo GTA. Malgré la présence d’auto beaucoup plus puissante Morrissette ne démérite pas et se situe dès le début dans le rythme des autres participants à cette journée circuit. Les conditions climatiques nivellent les différences entre les voitures et les 140 chevaux de la MG B ont parfois bien du mal à passer au sol.

Au fur et à mesure des séances on affine nos trajectoires et nos points de freinage. Nécessairement on passe de plus en plus vite et la voiture se révèle de plus en plus joueuse avec un train arrière très mobile. Le passage du virage de Lavant est toujours problématique car celui-ci est une véritable patinoire. Que l’on passe en 2ème ou en 3ème, quel que soit la trajectoire utilisée, Morrissette passe toujours ce virage en drift. La longue ligne droite de retour vers Woodcote est particulièrement jouissive car on atteint quasiment la vitesse maximum de la MG B et ce malgré une pluie battante.

Le circuit de Goodwood est indéniablement un circuit très technique et il est nécessaire d’y multiplier les séances de roulage pour maitriser au mieux les trajectoires. La plupart des courbes sont en réalité des doubles voir des triples courbes et la recherche de la trajectoire optimale nécessite des heures et des heures de roulage.

Avoir la chance de rouler sur le circuit de Goodwood est une opportunité unique et si vous avez la possibilité de le faire sautez sur l’occasion. Après avoir gouté aux joies du tracé de Goodwood on se prend à rêver d’y courir un jour …

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Voici nos photos de cette journée magique à Goodwood :
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