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Leçon d’humilité

En ce dimanche matin, pendant qu’une bonne partie des parisiens étaient partis en weekend prolongé loin de la capitale, on avait décidé de participer aux 10 km Courir Ensemble, une course au profit d’Handicap International disputée dans le bois de Boulogne. Pas d’objectif chronométrique, simplement un 10km entre amis et collègues, le but était simplement de les aider à atteindre leur objectif de 50 minutes et de se maintenir en forme pour la suite de la saison.

Tout ne se déroule pas toujours comme prévu et après des soucis de métro pour mes camarades de course je me retrouve esseulé dans la zone de départ. Que faire ? Le faire en 50 minutes comme prévu initialement ? Ou tenter un chrono comme ca juste pour voir ? Finalement le choix se portera évidement sur la deuxième solution.
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Courir Ensemble 2015

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La préparation a été loin d’être optimale, je dirais plutôt même touristique avec deux petites sorties par semaines depuis le Semi-marathon de Paris. Ne parlons pas de la préparation alimentaire qui se limite à un peu de riz hier soir. La préparation psychologique : aucune, étant parti pour une sortie « cool ». A moins de 5 minutes du départ je me retrouve à devoir changer d’état d’esprit pour aller faire un temps. Forcément je suis mal placé, tranquillement installé en dilettante à coté du meneur d’allure d’une heure, les coureurs de moins de 45 minutes sont loin devant.

Dès le départ c’est parti pour une véritable corrida entre les coureurs multicolores afin de remonter dans le peloton et de trouver une place libre au milieu des coureurs du même rythme. Le premier kilomètre s’avère donc plus être du fractionné qu’un départ classique. Les deux premiers kilomètres sont bouclés en à peine plus de 4 minutes au kilomètre et je sens déjà que le départ a été trop rapide.  Au 4ème kilomètre, les jambes faiblissent déjà, le GPS indique des vitesses qui ralentissent 4’10, 4’15, 4’20 … à ce niveau la il ne s’agit pas d’un souci de GPS mais bien d’une baisse de régime. Je sais déjà que le chrono ne sera pas au rendez vous et petit à petit le moral lâche avec les jambes. Un sursaut d’orgueil dans le dernier kilomètre permet de passer la ligne d’arrivée en 43’30. Un chrono dont je ne sais pas trop quoi penser étant donné qu’initialement je n’avais aucun objectif.

Ce 10km ramène à la réalité, on a beau courir régulièrement, toute performance passe par un entrainement sérieux. Le non entrainement et la non préparation se payent cash, il n’y a pas de miracle en course à pied. Autre point important, la préparation mentale, dont les médias sportifs nous rebattent les oreilles depuis quelques années. La aussi pas d’improvisation, pour faire une bonne performance il est important de s’y préparer mentalement, de la pré visualiser. Un mental non préparé lâchera tout aussi rapidement que des jambes mal entrainées. La morale de ce 10km dominical : quelque soit votre objectif, plus vous le préparerez soigneusement, plus vous l’attendrez facilement.
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Premier marathon terminé : défi relevé

Dimanche 7 avril, Paris

Après plus de 3 mois de préparation c’est enfin le grand jour, celui du Marathon. La question est toujours la même : suis-je prêt ? On ne peut jamais réellement y répondre … dans l’ensemble la préparation fut bonne, seulement perturbée dans ses débuts par des problèmes de genoux. Les derniers jours ont été plus difficiles, dos bloqué jeudi et vendredi ou encore mal de gorge ce matin. S’agit-il d’une réaction du corps à la baisse des entrainements cette dernière semaine ou simplement une marque du stress, on ne le saura jamais réellement. Autre élément perturbateur pour le moins cocasse, un voisin qui regarde The Voice le volume à fond et chante devant l’émission (véridique) la veille du marathon ou vous devriez normalement vous coucher tôt.

Réveil à 5h30, pour avoir le temps de prendre un petit déjeuner et de digérer celui-ci avant le départ du marathon fixé aux alentours de 9h00. Ensuite le rituel habituel, vérification du sac fait la veille, mise de l’habit de lumière ou plutôt de combat dans le cas du Marathon et direction la ligne de départ. On retrouve les habituelles rames de métro bondées de femmes et d’hommes vêtus de couleurs flashy se dirigeant tous vers la place Charles de Gaulle. Comparé aux autres courses auxquelles Bob a participé, l’ambiance reste bon enfant dans le métro mais on sent quand même une tension supérieure, un marathon se respecte et il fait peur à tous quelque soit le niveau.

Arc de Triomphe

L’attente dans le sas par zéro degré est plutôt longue et le départ est vécu comme un soulagement. Les premiers kilomètres se passent bien et permettent au corps de monter en température. L’approche d’un marathon est complètement différente de celle d’un semi-marathon, il faut laisser les kilomètres venir à soi et toujours en garder sous le pied. Comme lors de toutes les courses avec de très nombreux participants (40 000 personnes au départ dans le cas de Paris), il faut se frayer un passage parmi le peloton compact ce qui entraine d’incessantes relances fatigantes sur la longueur d’un marathon.

Après avoir beaucoup lu sur le marathon (trop peut être), tous recommandent d’écouter son corps dans les premiers kilomètres et de ne plus l’écouter ensuite. Une remarque qui revient souvent est « le marathon commence réellement au 30ème kilomètre » ou encore « on sait où on en est à partir du 35ème kilomètre ». Il serait plus juste de dire que l’on commence à souffrir à partir du 30ème kilomètre et son fameux mur ! Si le marathon est avant tout un sport individuel et un combat contre soi même, un peu d’aide et de solidarité peut aider pour la performance. En effet, dès le 32ème kilomètre Bob a commencé à ressentir de violentes crampes au niveau des abdominaux, celles-ci auraient pu l’inciter à ralentir ou à abandonner. C’était sans compter sur l’aide de Sylvain (qu’il en soit ici chaleureusement remercié) qui n’a cessé de mener l’allure, jouant le lièvre de luxe sur les derniers kilomètres tout en motivant toutes les personnes marchant sur le coté de la chaussée. C’est ca aussi l’esprit du marathon, le seul adversaire c’est soit même (du moins pour les amateurs) et le but est que tout le monde atteigne son objectif.

Les 200 derniers mètres en bas de l’avenue Foch sont un véritable bonheur, ceux-ci seront parcourus au sprint devant une foule impressionnante. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que le marathon est l’une des rares disciplines ou les spectateurs sont plus nombreux pour les amateurs que pour les professionnels. Bob a donc réussi aujourd’hui deux objectifs, le premier (avoué) de finir un marathon, et le second (secret) de le terminer en moins de 4h. Au final, Bob la fumée aura mis un peu plus de 3h46 pour boucler les 42,195 kilomètres de son premier marathon.

T shirt finisher

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Premier marathon terminé, défi relevé

Dimanche 7 avril, Paris

Après plus de 3 mois de préparation c’est enfin le grand jour, celui du Marathon. La question est toujours la même : suis-je prêt ? On ne peut jamais réellement y répondre … dans l’ensemble la préparation fut bonne, seulement perturbée dans ses débuts par des problèmes de genoux. Les derniers jours ont été plus difficiles, dos bloqué jeudi et vendredi ou encore mal de gorge ce matin. S’agit-il d’une réaction du corps à la baisse des entrainements cette dernière semaine ou simplement une marque du stress, on ne le saura jamais réellement. Autre élément perturbateur pour le moins cocasse, un voisin qui regarde The Voice le volume à fond et chante devant l’émission (véridique) la veille du marathon ou vous devriez normalement vous coucher tôt.

Réveil à 5h30, pour avoir le temps de prendre un petit déjeuner et de digérer celui-ci avant le départ du marathon fixé aux alentours de 9h00. Ensuite le rituel habituel, vérification du sac fait la veille, mise de l’habit de lumière ou plutôt de combat dans le cas du Marathon et direction la ligne de départ. On retrouve les habituelles rames de métro bondées de femmes et d’hommes vêtus de couleurs flashy se dirigeant tous vers la place Charles de Gaulle. Comparé aux autres courses auxquelles j’ai participé, l’ambiance reste bon enfant dans le métro mais on sent quand même une tension supérieure, un marathon se respecte et il fait peur à tous quelque soit le niveau.
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arc-de-triomphe

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L’attente dans le sas par zéro degré est plutôt longue et le départ est vécu comme un soulagement. Les premiers kilomètres se passent bien et permettent au corps de monter en température. L’approche d’un marathon est complètement différente de celle d’un semi-marathon, il faut laisser les kilomètres venir à soi et toujours en garder sous le pied. Comme lors de toutes les courses avec de très nombreux participants (40 000 personnes au départ dans le cas de Paris), il faut se frayer un passage parmi le peloton compact ce qui entraine d’incessantes relances fatigantes sur la longueur d’un marathon.

Après avoir beaucoup lu sur le marathon (trop peut être), tous recommandent d’écouter son corps dans les premiers kilomètres et de ne plus l’écouter ensuite. Une remarque qui revient souvent est « le marathon commence réellement au 30ème kilomètre » ou encore « on sait où on en est à partir du 35ème kilomètre ». Il serait plus juste de dire que l’on commence à souffrir à partir du 30ème kilomètre et son fameux mur ! Si le marathon est avant tout un sport individuel et un combat contre soi même, un peu d’aide et de solidarité peut aider pour la performance. En effet, dès le 32ème kilomètre j’ai commencé à ressentir de violentes crampes au niveau des abdominaux, celles-ci auraient pu m’inciter à ralentir ou à abandonner. C’était sans compter sur l’aide de Sylvain (qu’il en soit ici chaleureusement remercié) qui n’a cessé de mener l’allure, jouant le lièvre de luxe sur les derniers kilomètres tout en motivant toutes les personnes marchant sur le coté de la chaussée. C’est ca aussi l’esprit du marathon, le seul adversaire c’est soit même (du moins pour les amateurs) et le but est que tout le monde atteigne son objectif.

Les 200 derniers mètres en bas de l’avenue Foch sont un véritable bonheur, ceux-ci seront parcourus au sprint devant une foule impressionnante. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que le marathon est l’une des rares disciplines ou les spectateurs sont plus nombreux pour les amateurs que pour les professionnels. J’ai donc réussi aujourd’hui deux objectifs, le premier (avoué) de finir un marathon, et le second (secret) de le terminer en moins de 4h. Au final, j’aurais mis un peu plus de 3h46 pour boucler les 42,195 kilomètres de son premier marathon.
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t-shirt-finisher

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Le grand défi

Ce dimanche (7 avril), plus de 40 000 coureurs s’aligneront au départ du Marathon de Paris 2013. Derrière la carte postale idyllique d’un parcours de 42,195 km dans les rues de la capitale, le marathon est pour beaucoup un défi personnel et pour la majorité des coureurs le seul fait d’être à l’arrivée est une victoire.

Parmi ces 40 000 participants, il y en a un que vous connaissez plus particulièrement : Bob la fumée. Morrissette préparant en ce moment la saison au fond de l’atelier, son pilote est forcé de faire les 42,195 kilomètres du parcours à pied, sans l’aide de sa fidèle MG B. Bob conservera son habituel numéro 34 mais celui-ci sera agrémenté d’un 746 pour devenir le dossard numéro 34746, un sympathique clin d’œil à Morrissette. Le seul objectif de ce marathon sera de franchir la ligne d’arrivée, peu importe le chronomètre.

Affiche marathon

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Pour vous donner un ordre d’idée, la préparation pour un Marathon c’est, en vrac :

  • Courir par -4 degrés
  • 2 paires de baskets
  • 2 tubes de Voltaren
  • 3 séances d’entrainement par semaine
  • 5 paires de chaussettes
  • 7 refus de priorité sur des passages piétons
  • 14 machines à laver
  • 14 semaines d’entrainement
  • 18 voitures de collection croisées lors des entrainements
  • Courir sous la pluie, la neige
  • 25 bananes
  • 30 compresses stériles
  • Plus de 40 heures d’entrainement
  • 100 douches
  • 150 litres d’eau bu
  • 500 km de course
  • 800 chansons écoutées dans le lecteur MP3
  • Une infinité de consultation de l’application météo

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… reste maintenant à parcourir les 42,195 km du Marathon de Paris 2013.
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Pour plus d’informations : www.parismarathon.com

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Morrissette chez le docteur pour préparer la saison

La saison commence particulièrement tard cette année, les premiers tours de roues auront lieu le weekend du 4 et 5 mai dans le cadre des Classic Days sur le circuit de Nevers Magny-Cours. Morrissette est sortie de son hibernation le weekend dernier afin de préparer la saison 2013, elle s’est pour cela rendue chez son docteur préféré ou elle a également retrouvé sa sœur Abie.
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Morrissette 2013

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Au programme pour Morrissette :

  • Récupération de son capot, celui-ci a été repeint dans son traditionnel BRG (British Racing Green), il retrouvera sa plaque d’immatriculation et son numéro de course habituel le 34.
  • Vidange des différents fluides, l’huile du moteur et de la boite de vitesse seront changés, tous comme le liquide de frein.
  • Vérification de tous les éléments de la voiture, en particulier les freins.
  • Les différents éléments ayant une date de péremption : siège baquet, harnais, extincteur, réservoir d’essence sont tous encore valides pour la saison 2013, ils ne seront donc pas touchés.
  • En raison d’une modification réglementaire, Morrissette recevra un interrupteur pour son feu de brouillard arrière. Celui-ci doit désormais être commandé de manière indépendante du système d’éclairage.
  • Les bulles de phares propres aux MG B de compétition seront changées, l’une d’entre elle ayant été cassée l’an dernier lors de la course de Charade
  • Dernière modification, le récupérateur d’huile sera également modifié afin de remplacer l’actuel bidon de lave glace faisant office de récupérateur d’huile par un élément en aluminium prévu a cet effet.
  • Morrissette recevra également prochainement un train de pneu neufs, ceux actuellement sur la voiture étant particulièrement usés.

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Une fois toutes ces modifications effectuées, Morrissette sera prête à se rendre sur les différents circuits de France pour la saison 2013.

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