Archives du Tag Salon de Genève

Vidéo de la semaine #257

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
A l’occasion du lancement de la nouvelle 124 Abarth au Salon International de l’automobile de Genève, Fiat a réalisé un remake de The Italian Job (L’Or se barre en français) intitulé The Real Italian Job. Le court métrage débute dans les rues de Turin, naturellement les Mini de l’original ont été remplacées par des 500 Abarth et il n’est pas question ici d’or mais plutôt des plans de la nouvelle 124 Abarth. On retrouve quelques scènes cultes du film original comme les passages dans les tunnels où encore les trois 500 Abarth évoluant en formation serrée dans les rues italiennes. Si l’on en croit le film, les anglais s’intéressent de près à la nouvelle 124 Abarth car le commanditaire du vol des plans de cette dernière est situé à Londres.
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Les affiches du Salon de Genève

Le premier Salon de l’automobile en Suisse se tient à Genève en 1905, deux éditions suivent en 1906 et 1907. Les préoccupations suisses et européennes évoluent et la quatrième édition du salon ne se tiendra qu’une fois le continent remis de la première guerre mondiale en 1923. Le salon prend officiellement le nom de Salon International de l’automobile dès 1924. A l’occasion de la 86ème édition qui se tiendra au Palexpo de Genève du 3 au 13 mars prochains, les organisateurs du salon suisse nous proposent de revenir sur plus de 100 ans d’histoire au travers des affiches du Salon de Genève.

Même si avec le développement du numérique, les affiches sont de moins en moins importantes, celles-ci ont été un vecteur de communication incontournable pendant des années. Représentatives d’une époque et / ou d’un mouvement artistique, les affiches du Salon de Genève permettent une véritable plongée dans l’histoire de l’automobile mais également dans celle de l’Europe.

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Les années 20
Sur les premières affiches du Salon de Genève, on voit à peine apparaitre l’automobile, les organisateurs privilégient alors des sculptures féminines que l’ont peut associer à des bouchons de radiateurs. Rappelons qu’à l’époque l’automobile est loin d’être un outil de motorisation des masses et qu’il s’agit alors d’un objet d’exception réservé à une élite.
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Les années 30
L’influence Art Déco est clairement visible sur les affiches des années 30, l’automobile prend peu à peu sa place même si les sculptures sont toujours présentes. En 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale, on constate que le drapeau nazi est malheureusement présent parmi les nations européennes représentées au Salon de Genève.
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Les années 40
Au sortir du conflit, l’Europe doit se reconstruire et le Salon automobile de Genève n’est pas la priorité. Les affiches restent très proches en termes de design de celles des années 30.
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Les années 50
L’automobile prend son essor dans les années 50, tout comme le Salon de Genève. Cela se ressent par le biais des affiches qui se modernisent et sont de plus en plus colorées. L’affiche de 1954 est sans conteste l’une de nos préférées.
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Les années 60
Les sixties commencent par un coup de maître de Jaguar qui dévoile en Suisse sa toute nouvelle Type-E lors de l’édition 1961. On constate de nombreux points communs entre les affiches du Salon de Genève et celles des 24 heures du Mans de la même période.
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Les années 70
Alors que les crises pétrolières obligent à revoir la conception de l’automobile, le salon de Genève poursuit son histoire. Il est intéressant de constater qu’en 1973, malgré la crise, un feu vert est présent sur l’affiche du Salon de Genève.
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Les années 80
A chaque époque son iconographie, même si l’on constate que certains thèmes reviennent régulièrement. Les années 80, époque de celles que l’on appelle désormais les Youngtimer, mettent à l’honneur les différents pays européens ou encore le jet d’eau du lac genevois.
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Les années 90

 

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Les années 2000
Avec les années 2000 c’est l’arrivée des notions de plaisir automobile et d’écologie. La différence ne se fait plus nécessairement sur les performances mais plutôt sur les aspects émotionnels et écologiques. Cela se ressent sur les affiches du Salon de Genève qui ne représentent plus nécessairement l’automobile.
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Les dernières éditions
La communication continue sur le même thème et le même sujet que lors des années 2000. L’affiche de l’édition 2014 nous semble particulièrement réussie.
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Que pensez-vous des affiches du Salon de Genève à travers les époques ?
Quelles sont vos préférées ?
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Le retour de la Mini Rocketman

Lors du Salon Automobile de Genève 2011, Mini avait présenté la Mini Rocketman Concept qui avait enthousiasmé Morrissette. Le cahier des charges de ce projet était très simple, embarquer quatre passagers et leurs bagages dans des dimensions les plus réduites possibles. Ce cahier des charges ne vous rappel-t-il rien ? Il s’agit exactement des mêmes contraintes que celles qui avaient été données à Alec Issigonis à la fin des années 50 et avait donné naissance à la Mini originelle.

La Mini Rocketman Concept se rapprochait de son illustre ancêtre par ses dimensions et affichait de manière relativement discrète sa nationalité anglaise avec la présence de l’Union Jack en filigrane sur le toit en verre. Après le salon de Genève, de nombreuses rumeurs contradictoires ont circulé concernant la Mini Rocketman Concept et les spécialistes pensaient que cette voiture ne serait jamais lancée en production.

Dans quelques semaines, les Jeux Olympiques 2012 se dérouleront à Londres, BMW partenaire de l’événement multiplie la communication autour du sujet. Mini, marque appartenant au groupe BMW et foncièrement anglaise ne pouvait pas laisser passer une telle occasion. Le concept Rocketman a donc été adapté à l’événement et adopte désormais une livrée bleu marine, blanche et rouge reprenant les célèbres couleurs du drapeau du Royaume-Uni. Les couleurs de l’Union Jack sont reprises aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Mini. Aucune information officielle n’a été communiquée sur la mise en production de la Rocketman mais toujours est-il que cette Rocketman II « Union Jack » est un sympathique clin d’œil à l’actualité sportive.

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Salon de Genève 2012 : Workshop chez Mini

Même si Mini est passée depuis de nombreuses années sous contrôle allemand, cette marque a néanmoins su garder son âme, ce qui fait que Morrissette la considère toujours comme britannique. C’est pourquoi Morrissette a naturellement décidé de faire une halte sur le stand du spécialiste des petites voitures. Mini est réputée pour ses voitures sportives et fashions, beaucoup moins pour leur habilité et leurs cotés pratiques, mais il se pourrait bien que cela change.

Actuellement, pour un petit véhicule utilitaire, les artisans ont le choix entre les Renault Kangoo, Citroën Berlingo ou encore Peugeot Partner. Des véhicules fiables et robustes mais dont l’esthétique ne fait pas se retourner les passants dans les rues. Mercedes a également annoncé le lancement prochain du Citan, un utilitaire dérivé du Renault Kangoo, mais les premières esquisses ne changent pas fondamentalement la donne en matière de design. Mini a donc décidé de s’intéresser au créneau des petits utilitaires urbain et présente à Genève le Clubvan Concept.

Le Clubvan concept est en réalité une Mini Clubman donc les vitres arrières ont été remplacées par des plaques de tôle. La troisième porte permettant l’accès aux places arrière du Clubman a également été supprimée puisqu’il n’y a plus de banquette arrière dans la version utilitaire. Mini reprend donc les recettes des années 60, lorsque la Mini Van avait été créée pour répondre à la problématique des petits utilitaires et des flottes urbaines.

Le Clubvan est un concept sympathique, même si celui-ci n’apporte rien de fondamentalement nouveau au sein de la gamme Mini. En revanche, au sein du marché des utilitaires, celui-ci se démarque par son look et sa finition. Le Clubvan est donc un utilitaire chic que Mini destine aux services de livraison des entreprises de luxe ou à celles souhaitant se faire remarquer. Si cette variante Clubvan était commercialisée (ce qui ne fait aucun doute), la gamme Mini deviendrait pléthorique avec pas moins de huit modèles différents !

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Salon de Genève 2012 : Vidéo de la semaine #63

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Morrissette continue son tour d’horizon des constructeurs britanniques au salon de l’automobile de Genève. Le Range Rover Evoque lancé en 2011 est déjà un énorme succès, les ventes de ce petit SUV au look particulièrement réussi dépassent les prévisions les plus optimistes de la marque. Dans certains pays il faut attendre plus de 9 mois après avoir signé le bon de commande avant de prendre le volant de l’Evoque.

Afin de surfer sur le succès de l’Evoque, Land Rover propose à Genève un concept d’Evoque cabriolet, le style est une fois encore très marqué et ne laisse personnement indifférent. L’accueil du public et de la presse international semble excellent ce qui augure d’une mise en production de l’Evoque Cabriolet. Morrissette vous propose de vous faire votre propre avis avec ces vidéos :


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Salon de Genève 2012 : Tea time chez Jaguar

Morrissette continue sa visite du salon de Genève 2012 et s’est octroyé une pause sur le stand Jaguar à l’heure du thé. L’an dernier le constructeur au félin fêtait les 50 ans du lancement de la Jaguar type E  et donnait le coup d’envoi d’une année de célébrations dédiées à la E.

Pour 2012, pas d’anniversaire mais une nouveauté, la Jaguar XF Sportbrake, déclinaison break de la berline routière du même nom. La XF a marqué un tournant dans l’histoire de Jaguar, elle a été le premier modèle de l’après Ford et a également rompu avec le style néo rétro dans lequel la marque s’enfermait depuis plusieurs années.  La XF a été saluée par la presse aussi bien pour son design que son comportement et les chiffres de ventes sont honorables, même si ils restent très loin derrière les références allemandes du segment.

A l’occasion du salon de Genève, Jaguar décline donc son best seller en version break. Rappelons que Jaguar a une longue histoire avec les breaks de chasse puisque celles-ci a débuté avec un exemplaire unique sur base de XK150 et s’est ensuite perpétué avec les XJ-S modifiés en break de chasse par l’honorable maison Lynx. En 2012, Jaguar change d’orientation et privilégie avant tout le volume de chargement au détriment du design. Certains jugeront ce break plutôt massif, notamment à l’arrière, mais pour Morrissette, le XF Sportbrake demeure la voiture d’assistance idéale, à la fois raffinée et logeable.

Lors de la conférence de presse, de nombreuses annonces ont été faites concernant la marque Jaguar, Morrissette a laissé trainé ses oreilles et vous livre les principales informations :

  • Le coupé CX-16 présenté l’an dernier à Francfort et annoncé comme le descendant de la Type E sera bien produit en série. Contrairement aux rumeurs, celui-ci ne s’appellera pas XE. Le modèle et le nom définitif seront dévoilés au salon de New York.
  • Jaguar confirme l’étude d’une ‘‘baby’’ Jag qui viendrait concurrencer les BMW série 3 et Audi A4. Celles-ci se positionnera au dessus des modèles précités et offrira d’avantage de luxe. Là encore, plus d’informations seront livrées au salon de New York.
  • Le projet de SUV Jaguar évoqué sur Internet depuis plusieurs mois a été confirmé à demi-mots par les responsables de la marque de Coventry.
  • La supercar CX-75 à motorisation hybride thermique / turbines présentée à Paris en 2010 sera bien produite en collaboration avec Williams F1 à l’horizon 2014.

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Rendez vous donc au salon de New York pour voir de nouveau rugir le Jaguar.

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Salon de Genève 2012 : English breakfast chez Bentley

De part ses origines Morrissette s’intéresse tout naturellement à l’automobile anglaise et se fait régulièrement l’écho de l’actualité des marques d’outre Manche. Même si en termes de volumes de ventes, les anglaises ne peuvent pas rivaliser avec les allemandes où même les françaises, Morrissette n’a pas peur d’affirmer que les automobiles anglaises sont les plus classes du monde !

Lorsque l’on parle d’automobile anglaise et plus particulièrement d’automobile de luxe, tout le monde pense immédiatement à Rolls Royce. L’actualité du constructeur favoris de la reine d’Angleterre étant peu chargée au salon de Genève 2012, Morrissette a préféré prendre le petit déjeuner chez l’éternel concurrent Bentley. Parmi les différents véhicules présentés, Morrissette a retenu un coup de cœur (like comme disent les jeunes) et un carton rouge.

Morrissette aime la Bentley Continentale GT dans sa version V8,

Cette magnifique voiture de grand tourisme conserve toute sa grâce et troque son W12 pour un V8 moins puissant mais plus sportif. Ce nouveau moteur est un bijou de technologie mais aussi de musicalité. Les notes distillées par l’échappement en forme de huit ne laisseront pas les mélomanes indifférents.

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La puissance dépasse les 500 ch et passe toujours au sol via quatre roues motrices, cela permet à la Bentley de rivaliser avec la Ferrari FF sur les routes des stations de sport d’hiver. La comparaison avec les sportives italiennes s’arrête là, car, dès que vous ouvrez la porte de la Bentley vous entrez dans un univers unique, cuir à profusion, alcantara, console laquée, planque de bord et tirettes en aluminium bouchonné. Un véritable salon roulant qui reste néanmoins capable de distancer la plupart des véhicules de la production actuelle sur un circuit.

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Morrissette déteste le concept Bentley EXP 9 F,

Derrière ce nom imprononçable qui rappel d’avantage les codes militaires que l’automobile de prestige se cache un concept car de SUV par Bentley. Ce type de véhicule est devenu indispensable à tous constructeurs de luxe pour les marchés exotiques (Moyen Orient) ainsi que pour les marchés en développement (Chine, Russie). En terme de design, on ne peut pas dire que le EXP 9 F soit une réussite, l’apparence singe un Range Rover Sport en plus massif et les codes propres à la marque Bentley sont plus caricaturés qu’évoqués. Le style apparaît lourd, très loin de l’habituel raffinement anglais ; l’intérieur est plus réussit mais ne parvient pas à améliorer l’appréciation générale du véhicule.

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Si officiellement il ne s’agit pour l’instant que d’un concept, celui-ci débouchera certainement sur un véhicule de série tant la demande pour les SUV de luxe est importante. Si tel devait être le cas, que l’on réserve ce véhicule aux marchés demandeurs, nul besoin d’une camionnette aux vagues formes de Bentley en Europe !

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50 ans de la Jaguar Type E : Happy Birthday miss E

6 cylindres en ligne double arbre, structure monocoque, suspensions arrières indépendantes, 4 freins à disques, 240 km/h en vitesse de pointe … le tout pour la moitié du prix d’une Ferrari, c’est ainsi que la Jaguar Type E se présente aux journalistes du monde entier lors du Salon de Genève 1961. Ce matin, le 81ème Salon International de l’Automobile de Genève à ouvert ses portes, la Jaguar Type E fête donc aujourd’hui officiellement ces 50 ans.

A son lancement la Jaguar Type E bénéficie directement de l’expérience acquise en compétition grâce notamment aux cinq victoires obtenues aux 24h du Mans avec les Types C et D. Elle remplace au catalogue Jaguar la XK 150 lancée en 1957 dont elle reprend le moteur 3,8 litres, 6 cylindres en ligne, double arbre à cames en tête.

Jusqu’à son lancement le secret de la Jaguar Type E a été très bien gardé, les études ont commencé dès 1957, ce sont poursuivies avec la Jaguar E2A pour aboutir à la version définitive présentée en 1961. Le véhicule présenté à Genève sera prêt au dernier moment et convoyé jusqu’au salon de Genève par la route, Norman Davis, pilote d’essai Jaguar traversant l’Angleterre et la France de nuit et dans le brouillard pour acheminer la voiture à temps.

La Type E est présentée par Sir William Lyons en personne à Genève et elle est incontestablement la star du salon. Le public plébiscite la voiture et la presse ne tarit pas d’éloge à l’égard de la dernière création de Jaguar. La voiture allie qualités esthétiques et mécaniques et elle est proposée à un prix défiant toute concurrence. Son prix est deux à trois fois inférieur à celui de ses concurrentes (Ferrari, Aston Martin) et pratiquement équivalent à celui d’une Porsche 356 qui est cependant nettement moins performante.

Le succès auprès de la presse et du public se traduira rapidement par un immense succès commercial notamment aux Etats-Unis ou sera écoulée une grande partie de la production de la Jaguar Type E.

Les grandes évolutions de la Jaguar Type E :

La série 1 (1961 – 1967)

Présentée en mars 1961 au salon de Genève, sa commercialisation se fait à partir du printemps 1961, l’usine ayant du mal à satisfaire toutes le grand nombre de commandes. Les premiers modèles se caractérisent par un plancher plat, celui-ci sera rapidement abandonné pour des questions d’habitabilité. Les premiers modèles sont équipés de sièges baquets et la console centrale est en aluminium bouchonné.

A partir de 1964, le bloc XK est réalésé et passe de 3,8 litres à 4,2 litres, la puissance reste inchangée mais le couple augmente légèrement. Cette évolution du moteur s’accompagne d’un changement de boite de vitesse, une boite Jaguar entièrement synchronisée remplace la boite Moss. L’habitacle est également modifié avec des sièges plus confortables et une console centrale entièrement recouverte de vinyle noir.

 

En 1966, une version 2+2 offrant plus de places aux passagers arrières vient s’ajouter au catalogue. Elle se caractérise par un pare brise plus vertical et un pavillon de toit plus haut. La Jaguar Type E est désormais disponible en trois versions : coupé, cabriolet et 2+2.

Début 1968, la type E évolue de manière importante, cette série sera officieusement baptisée série 1,5 retrospectivement car elle reprend une grande partie des évolutions de la future série 2 qui sortira quelques mois plus tard (phares, habitacle, carburateurs). Cette version ne sera produite que durant quelques mois.

La série 2 (1968 – 1970)

La Jaguar Type E évolue en profondeur , principalement pour se mettre en conformité avec la législation américaine. Les phares sont désormais plus gros et n’ont plus de bulle de protection, les feux arrières sont également modifiés et beaucoup plus gros. L’entrée d’air à l’avant du véhicule est élargie afin d’améliorer le refroidissement, problème récurent sur la Type E. Les pare-chocs sont modifiés et implantés plus haut, ceux-ci sont plus gros et plus enveloppants.

Pour se mettre en conformité avec les normes antipollution américaines, les trois carburateurs SU sont remplacés par deux carburateurs Stromberg ce qui entraîne une baisse significative de la puissance moteur.
A l’intérieur, la console est modifiée et de gros interrupteurs basculants remplacent les fins basculeurs de la première série. La Jaguar Type E série 2 est la dernière équipée du moteur 6 cylindres en ligne XK.

La série 3 (1971 – 1973)

La principale évolution de la série 3 est le changement de moteur, le 6 cylindres en ligne de 4,2 litres est remplacé par un V12 de 5,3 litres. Ce changement de moteur entraîne des évolutions esthétiques, notamment l’agrandissement de l’ouverture à l’avant du capot pour alimenter le V12 en air frais. Les voies sont également élargies ce qui permet d’améliorer l’habitabilité de la Type E qui était il est vrai peu adaptée au gabarit du conducteur américain moyen qui constituait pourtant le gros des ventes de la Jaguar Type E.

La production de la Type E s’achèvera par une série limitée de 50 cabriolets, tous noirs et porteurs d’une plaque commémorative en cuivre. En 1975 la XJ-S est lancé mais celle-ci ne remplace pas officiellement la Type E et ne la remplacera jamais dans le coeur des fans.

Depuis 50 ans, la Jaguar Type E est l’icône de l’automobile britannique, et des gentleman driver, si ses performances sont désormais dépassées, elles ne sont pas pour autant ridicules et aucune sportscar moderne ne peut se prévaloir d’avoir la classe de miss E. Happy Birthday Miss E !