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Retour en images sur Le Mans Classic 2016 (2ème partie)

Nous continuons notre périple au Mans Classic avec deux nouveaux plateaux et le Group C Racing. Comme nous vous le mentionnions lors de notre première partie du retour en image sur l’édition 2016 du Mans Classic, il est impossible de tout voir et nous avons quelque peu sacrifié les plateaux 5 et 6 en piste pour nous consacrer aux paddocks et aux expositions. Nous espérons que les amateurs de ces plateaux les plus modernes ne nous tiendront pas rigueur de ce choix.

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Plateau 3 (1957-1961)

Au fur et à mesure des plateaux, les voitures vont de plus en plus vite car elles sont de plus en plus puissantes et surtout leurs freins comme leurs suspensions se sont améliorées au grès des évolutions techniques. Le plateau 3 offre une belle variété mais là aussi, du fait de la configuration du circuit, les voitures s’écartent rapidement et il y a peu de batailles. Nous tirons notre coup de chapeau au pilote de l’Aston Martin DB4 qui est parvenu a tenir tête à des barquettes davantage destinées à la compétition.
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Retrouvez ici toutes les photos du Plateau 3 :

Le Mans Classic 2016 :
Plateau 3

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Plateau 4 (1962-1965)
Sans conteste, notre plateau préféré et pas seulement parce que celui-ci abrite quelques MG B (3 cette année). Le plateau 4 renvoi aux grandes heures de l’endurance et la fameuse bataille entre Ford et Ferrari. Sur la piste celle-ci n’a pas réellement lieu puisque les Ford archi dominent que ce soit par le biais des GT40 ou bien encore des Cobra. Derrière cet essaim de V8, on retrouve quelques anglaises parmi lesquelles les Jaguar Type E, Lotus Elan et un peu plus loin les MG B. Dans ce plateau 4, toutes les courses ont été particulièrement disputées avec une pointe de drame, la Ford GT40 en tête à l’entame de l’avant dernier tour devant ralentir pour cause de crevaison.
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Retrouvez ici toutes les photos du Plateau 4

Le Mans Classic 2016 :
Plateau 4

 

 

Une pointe de modernité avec le Group C
Invité cette année en lever de rideaux du Mans Classic, les voitures du Groupe C Racing peuvent quasiment être considérées comme un septième plateau. De manière chronologique, le Group C correspondant exactement à la suite du plateau 6. La course a été marquée par de nombreux abandons et c’est finalement une Spice qui s’impose.
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Retrouvez ici toutes les photos du Group C Racing

Le Mans Classic 2016 :
Group C Racing

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Voilà qui clôture notre visite imagée du Mans Classic 2016, nous espérons que celle-ci aura fini de convaincre les sceptiques que c’est une épreuve exceptionnelle et que celle-ci se déroule en France. La prochaine édition se tiendra en 2018 et nous espérons bien y être comme pilotes et non comme simples spectateurs … rendez-vous dans deux ans.
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Spa 3 hours : une endurance écourtée pour Morrissette

Nous attendions avec impatience les 3 heures de Spa qui se déroulaient ce weekend sur le mythique circuit Belge. Cette course d’endurance devait être le sommet de notre saison et tout avait été préparé avec minutie : moteur neuf (par la force des choses), carburateur neuf, projecteurs additionnels en prévision de la nuit, plaquettes juste rodées pour la course … Tout était prêt pour le départ des essais qualificatifs vendredi après-midi.

Profitons de l’occasion pour saluer l’efficacité de nos amis belges pour les vérifications administratives et techniques, tout est bien fléché et se déroule très rapidement. Après avoir mesuré précisément le niveau d’essence afin de calculer la consommation qui définira la stratégie pour la course du lendemain, il est temps de se lancer pour les essais qualificatifs.
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3 hours mustang

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Avec plus de soixante-dix voitures en piste, ça bouchonne dès la voie des stands et le trafic sera important en piste. Claire prend le volant en premier pour sa découverte du circuit avec la MG B, après un petit arrêt aux stands au terme du premier tour pour vérifier que tout fonctionne correctement, il est temps de se lancer à la chasse au chrono. Morrissette ne semble pas apprécier particulièrement son séjour en Belgique puisque les pneus glissent et le moteur refuse obstinément de fonctionner correctement.

Je récupère la voiture à mi-séance avec pour mission de tenter de trouver ce qui ne fonctionne pas tout en essayant de faire un temps à peu près potable en vue de la course de demain. Les drapeaux rouges se succèdent et au final je n’effectuerais que deux tours lancés, un peu juste pour prendre ses repères et établir un chrono digne des standards de Morrissette.

Au final une chose est indéniable, le moteur ne fonctionne pas comme il devrait entre 3000 et 4000 tours ce qui est pénalisant dans les longues lignes droites de Spa-Francorchamps. Notre modeste chrono de 3’’22’122 nous positionne à la 52ème place de la grille de départ de la course du lendemain au milieu des MG B.

La matinée du samedi matin est mise à profit pour trouver l’origine de ce mystérieux manque de forme du moteur entre 3000 et 4000 tours. Après divers réglages de carburation, un changement de faisceaux et de bobine, la solution est finalement trouvée en modifiant l’avance à l’allumage. Morrissette semble enfin avoir retrouvé toute sa linéarité, il faudra cependant le confirmer en pleine charge sur la piste.
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Depart Morrissette Spa 3 hours

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Samedi soir aux alentours de 18 heures, les voitures se préparent pour ce qui sera la course majeure du weekend. On avoue être partis un peu en retard et le tour de sortie des stands sera mis à profit pour finir de se préparer avant de se présenter sur la grille de départ. Ce n’est pas tous les jours que l’on s’élance avec 70 voitures en piste et même s’il s’agit d’un départ lancé, cela reste relativement impressionnant. Il faut parvenir à se frayer un passage parmi le peloton relativement compact.

La course est neutralisée au deuxième tour par le Safety Car, deux mustangs étant entrées en collision à l’épingle de la source et une ayant terminé sur le toit. Le temps de dégager les voitures et la course reprend ses droits. Pour nous, il s’agit d’une véritable coupe mono marque car toutes les MG B se suivent et les écarts sont très faibles, la moindre erreur coute plusieurs places. Personne ne veut lâcher et l’on se retrouve souvent à deux ou trois de front dans les lignes droites. Petit à petit chacun trouve son rythme et les écarts se creusent légèrement même si ils restent relativement faibles. Morrissette plus en forme que la veille parvient à signer un chrono de 3’’15’814.

Il faut cependant rester calme car les sorties sont nombreuses et l’on retrouve des obstacles divers et variés sur la piste comme des morceaux de carrosserie, des monticules de pelouse ou encore des pots d‘échappements. Au grès des dépassements et des défaillances de quelques voitures, Morrissette est remontée à la 36ème place au classement général.

Après 45 minutes de course il est temps de passer le relais. Lors du passage au stand chacun a son rôle : les pilotes s’occupent de s’attacher et de se donner les informations sur la piste et sur le comportement de la voiture pendant que l’équipe technique (Charly, Pierre-Antoine et Claude) s’occupe de vérifier la voiture, d’ajuster la pression des pneus et de nettoyer le pare brise. Après 60 secondes d’arrêt la voiture repart pour un nouveau relais de 45 min.
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MG Spa 3 Hours

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Claire trouve petit à petit son rythme dans le trafic et la MG B continue de défendre sa position au classement général. Le soleil rasant gène pour la visibilité mais la visière teintée du casque intégral permet de rouler même face au soleil. Malgré les soixante-dix voitures en piste le trafic se gère très bien car le tracé est long mais également car les différences de temps entre les voitures ne sont pas monstrueuses. Au terme de ce nouveau relais de 45 minutes, la MG B pointe à la 35ème position, nous sommes dans les temps pour notre objectif symbolique de terminer à la 34ème place (qui est le numéro de course habituel de Morrissette).

Après un nouveau changement de pilote, il faut passer au ravitaillement car la MG B réclame sa rasade de Sans Plomb 98 pour la seconde moitié de la course. Suite à un ravitaillement éclair, Morrissette repart à l’assaut de la piste et du raidillon. Tous les voyants sont au vert, la température d’eau et la pression d’huile sont stables, les freins ont légèrement faiblis mais restent très efficaces. Après le virage de Malmedy, tout s’effondre, la MG B ne tourne pas du tout rond et le moteur émet un son plus proche du bal trap que de celui du 4 cylindres de course.

Pensant que l’échappement ou que le collecteur se sont défaits, je vérifie les manomètres et constatant que les températures et pressions sont correctes, je décide de ramener au ralenti la voiture jusqu’au stand. La MG B met plus de trois minutes à boucler poussivement les deux derniers secteurs du circuit. Une fois au stand, l’équipe d’assistance regarde ce qu’il est possible de faire pour repartir et terminer la course d’endurance. Après quelques minutes, le verdict tombe, il faut abandonner car une soupape ne s’ouvre plus, probablement en raison d’un poussoir hydraulique défectueux.
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Morrissette Abandon .

La course d’endurance de 3h se sera donc réduite à 1h40 et une fois encore Morrissette ne franchi pas la ligne d’arrivée. Même si l’on sait que cela fait partie de la course automobile, il va falloir que cette série de course non terminées ou de voiture ne fonctionnant pas correctement s’arrête rapidement ! Nous n’aurons donc pas connu les joies de l’arrivée à la tombée de la nuit et de rouler sur le circuit de Spa-Francorchamps à la lueur des phares. On avoue regarder un peu jalousement les autos qui continuent de tourner sans soucis et qui connaissent le soulagement de franchir la ligne d’arrivée.
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Voici quelques photos de la course des 3 heures de Spa :

Spa 3 hours

Nous mettrons prochainement en ligne la vidéo de la course avec notamment les quelques passages chauds des premiers tours.

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GT40, Cobra, Mustang GT350 ou Trans Am, faites votre choix

La Monterey Car Week qui se déroule chaque année en Californie durant la deuxième quinzaine du mois d’Aout est un des événements forts de l’année pour les passionnés fortunés. Outre le fameux concours d’élégance de Pebble Beach et les compétitions sur le circuit de Laguna Seca, les ventes aux enchères sont un incontournable de la semaine. Les maisons de ventes aux enchères anglo-saxonnes se livrent chaque année une bataille féroce pour proposer les voitures les plus rares et les plus chères.

RM Sotheby’s dégainent les premiers et annoncent la mise aux enchères d’une exceptionnelle collection de voitures badgées Ford Performance. Les 19 et 20 août prochains à Monterrey, six voitures issues de la collection de Jim Click seront dispersées aux enchères : Ford GT40, Shelby Cobra en deux exemplaires, Shelby GT 350 et Ford Mustang Boss 302 Trans Am également en deux exemplaires.
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Collection Ford

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La collection de Jim Click couvre donc les principaux véhicules de compétition de la marque à l’ovale bleu des années 60. La vente aux enchères de l’un d’entre eux serait déjà un événement en soit, mais la vente conjointe des six voitures est simplement exceptionnelle. Les enchérisseurs se voient en quelque sorte offrir la possibilité d’acheter la Ford Performance de leur choix, comme s’ils poussaient la porte d’une concession Ford au milieu des années 60.

Petite revue de détail des voitures proposées aux enchères :

  • Shelby Cobra CSX2473 de 1964, l’une des Cobra les plus victorieuses en compétition, celle-ci à notamment remporté de nombreuses courses aux Etats-Unis en SCCA et le titre en catégorie B. A noter que cette voiture n’a jamais abandonné dans les compétitions auxquelles elle a participé, ce qui est très rare pour une voiture de course. La Cobra est estimée entre 2,2 et 2,6 millions de dollars.

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Cobra Jim Click

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  • Shelby Cobra CSX2326 de 1964, moins victorieuse que la Cobra précédemment citée, celle-ci dispose toutefois d’un historique limpide et devrait ravir son futur propriétaire. CSX2326 est estimée entre 1 et 1,4 millions de dollars.
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  • Ford GT40 MkI P/1061 de 1966, l’une des 31 GT40 MkI produites par Ford ce qui prouve si besoin en était la rareté de la voiture. Souvent copiées, les Ford GT40 originelles sont très prisées d’où l’estimation entre 3,75 et 4,35 millions de dollars. Cette voiture a notamment participé à la promotion de Ford Performance à la fin des années 60.

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GT40 Jim Click

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  • Shelby GT350 de 1966, une autre Ford préparée par le sorcier Caroll Shelby. Cette voiture a participé au championnat SCCA où elle a remporté plusieurs victoires et notamment sa division en 1970. La voiture est estimée entre 350 et 450 000 dollars, un prix qui sera certainement plus facilement atteint aux Etats-Unis où les amateurs du modèle sont nombreux.
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  • Ford Mustang Boss 302 Trans Am, ces voitures de courses méconnues en Europe sont très prisées outre atlantique d’où l’estimation de chacune des voitures entre 1 et 1.3 million de dollars. Les voitures ont été pilotées par les plus grands pilotes de leur époque parmi lesquels A.J. Foyt.

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Rendez vous donc en Californie les 19 et 20 août prochain pour savoir quels seront les sommets atteints par ces voitures particulièrement désirables sous le marteau de RM Sotheby’s.
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Pour plus de renseignements : www.rmsothebys.com

Tour Auto 2016 : l’arrivée des voitures

L’édition du Tour Auto 2016 se déroule officiellement du 18 au 23 avril avec une journée consacrée aux vérifications administratives et techniques puis 5 jours de compétition qui emmèneront les concurrents jusque sur la Croisette à Cannes. Pour les passionnés d’automobile ancienne, l’événement débute quelques heures plus tôt, le dimanche après midi avec l’arrivée des voitures au Grand Palais.
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Grand Palais TA 2016

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Comme de coutume, en milieu d’après midi, les rues adjacentes au Grand Palais sont littéralement prises d’assaut par les camions d’assistance, les plateaux et bien évidement les voitures de collection elles-mêmes. Cette cohabitation entre circulation parisienne et voitures d’exception est unique au monde. A notre connaissance il n’existe pas d’autre endroit au monde où une modeste Clio peut cacher une Ford GT40, où l’on voit garer en double file des Porsche 911 de compétition, des De Tomaso Pantera Groupe 4 ou encore des Ferrari 275 GTB. N’oublions pas non plus les anglaises avec de nombreuses Jaguar Type-E qui se reposent à l’ombre accompagnées des Lotus Elan, MG B et Mini Cooper S.

La cohabitation entre le trafic parisien même si celui-ci est moins chargé un weekend de vacances scolaires et l’arrivée des voitures se fait plutôt bien. La joyeuse désorganisation permet aux concurrents qui se retrouvent d’une année sur l’autre discuter automobile en attendant patiemment leur entrée dans le Grand Palais. L’attente est d’autant plus douce lorsqu’elle se déroule sous quelques rayons de soleil comme ce fut le cas cette après-midi même si quelques degrés de plus n’auraient pas été de refus.

Voici les photos de l’arrivée des concurrents de l’édition 2016 du Tour Auto au Grand Palais :

Tour Auto 2016 :
l’arrivée des voitures

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Rendez vous demain pour les photos des vérifications techniques et administratives.

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Vidéos et résultats du Goodwood Revival 2015 partie 2

Après un premier article consacré aux courses du vendredi et du samedi, place au dernier jour et aux dernières courses de l’édition 2015 du Goodwood Revival.
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Earl of March Trophy

La première course de la matinée n’est pas la moins animée. Longtemps neutralisée, la course est finalement rallongée de trois minutes afin de permettre aux pilotes de s’exprimer. La lutte entre les deux premiers est acharnée et se termine malheureusement par une impressionnante sortie de route dans le dernier virage et une collision face au mur des stands. Celle-ci est heureusement sans gravité pour le pilote, si ce n’est un amour propre et une voiture froissée.

  1. Peter de la Roche – Cooper Norton Mk5 1951
  2. David Woodhouse – Cooper Norton Mk9 1955
  3. Gordon Russell – Mackson Norton 1952

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Richmond and Gordon Trophies

La Scarab de Julian Bronson rapidement éliminée sur ennuis mécaniques, les monoplaces d’origine britanniques se sont retrouvées seules en tête de cette course. Hormis une frayeur au moment ou un incident est survenu juste devant lui à la chicane entre deux retardataires, la course de Rod Jolley au volant de sa Cooper Climax a été relativement calme, celui-ci augmentant petit à petit son avance.

  1. Rod Jolley – Cooper Climax T45/51 1958
  2. Gary Pearson – BRM Type 25 1958
  3. Joe Twyman – Cooper Climax T45/51 1958

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Barry Sheene Memorial Trophy – Part II

Une superbe course avec une lutte de tous les instants entre les deux premiers à partir de la mi-course. Les deux pilotes vont jusqu’à se taper dans le dos en pleine ligne droite ou encore emmener quelques morceaux de la chicane. Cette course annimée s’est quasiment jugée à la photo finish tellement les deux premiers étaient proches au moment de franchir la ligne d’arrivée.

  1. Edward / Shaydon – Matchless G50 1962
  2. Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
  3. Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962

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Résultats agrégés des courses I et II :

  1. Fitchett / Mc Williams – Manx Norton 500 1961
  2. Russel / Rutter – Manx Norton 500 1962
  3. Grant / Johnson – Manx Norton 1962

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St Marys Trophy – Part II

Après les pilotes professionnels, c’est au tour des propriétaires des voitures de tourisme d’en prendre le volant. La course est de nouveau remportée par la Ford Fairlane Thunderbolt pilotée cette fois ci par Henry Mann. La bataille se passe un peu plus loin dans le peloton notament avec la lutte entre les Cortina de Neal et Jordan ou encore la fantastique course de Nick Swift (Swiftune) au volant de sa Mini. Comme lors de chacune des ses apparitions à Goodwood, le pilote préparateur a ravi le public en ne lâchant pas le pare choc arrière de l’Alfa Romeo d’Alex Furiani.

  1. Henry Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
  2. Matt Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
  3. Mike Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965

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Résultats agrégés des courses I et II :

  1. Kristensen / Mann – Ford Fairlane Thunderbolt 1964
  2. Shedden / Neal – Ford Lotus Cortina Mk1 1963
  3. Jordan / Jordan – Ford Lotus Cortina Mk1 1965

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Royal Automobile Club (RAC) TT Celebration

Assurément l’événement phare du weekend qui oppose les AC Cobra, Jaguar Type E et autres Ferrari 250 GTO. La course de tous les superlatifs où les voitures sont toutes plus rares et plus chères les unes que les autres. Si vous êtes sensibles aux impacts sur les carrosseries ne regardez pas cette vidéo car nombre de ces bijoux sur 4 roues vont finir plus ou moins cabossés. Après un départ prudent, la Jaguar Type E de JD Classics aux mains de Ward / Shelden va petit à petit construire son avantage, laissant la meute de Cobra s’expliquer pour les places d’honneur.

  1. Ward / Shelden – Jaguar Type E 1963
  2. Smith / Bryant – AC Cobra 1964
  3. Squire / Stippler – AC Cobre 1964

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Glover Trophy

Cette course de monoplace est restée fidèle au fil rouge du Goodwood Revival 2015, à savoir les têtes à queue et excursions sur la pelouse du Sussex. Malgré toutes ces animations, la victoire d’Andy Middlehurst n’a pas été menacée et celui-ci établi un record en remportant le Glover Trophy pour la 5ème année consécutive.

  1. Andy Middlehurst – Lotus Climax 25 1962
  2. James King – Brabham Climax BT7 1963
  3. Andrew Beaumont – Lotus Climax 24 1962

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Sussex Trophy

Alors que l’on s’acheminait vers un nouveau cavalier seul de Chris Ward sur Lister Jaguar « Costin » la mécanique en a décidé autrement. Bloqué sur le quatrième rapport, la Lister n’a pas pu résister au retour de la Ferrari 246S Dino pilotée par Bobby Verdon-Roe. Le podium est complété par le très sympathique Sam Hancock sur Lister Jaguar « Knobby ».

  1. Bobby Verdon-Roe – Ferrari 246S Dino 1960
  2. Chris Ward – Lister Jaguar « Costin » 1959
  3. Sam Hancock – Lister Jaguar « Knobby » 1958

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Ainsi s’achève le Goodwood Revival 2015, il faudra malheureusement patienter 12 longs mois pour un autre magical step back in time concocté par Lord March et ses équipes. Si vous souhaitez assister à l’édition 2016, rendez vous dès le mois de novembre au moment de la mise en vente des billets.

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Goodwood RAC TT

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Invasion de Cobra au Goodwood Revival

Chaque année, le Goodwood Revival met à l’honneur un constructeur, un modèle ou une période particulière. Cette année Lord of March et ses équipes ont décidé de célébrer les Shelby Cobra Daytona.

Cette version de la Cobra carrossée est extrêmement rare puisque seulement six voitures ont été construites au milieu des années 60. Toutes seront présentes ce weekend dans le Sussex pour un rassemblement unique en Europe. Elles avaient été développées dans le but de battre les Ferrari 250 GTO dans les courses d’endurance et ont participé aux 12h de Sebring, 24 heures du Mans et de Daytona.
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Cobra Goodwood.
Comme toutes les voitures de course produites en petite série, la production s’est faite de manière empirique souvent en plusieurs endroits. La Cobra Daytona châssis CSX2287 est considérée comme la plus originale car elle a été entièrement assemblée dans l’usine californienne de Shelby. Cette voiture appartient désormais à la Simeone Automotive Foundation et traversera l’Atlantique pour être présentée à Goodwood.

Les six versions Daytona seront présentées avec six autres Cobra 289 et 427 toutes originales pour composer le plateau baptisé Shelby Daytona Coupe. Si toutes les voitures sont annoncées comme authentiques, certaines sont des répliques très bien faites pendant que les modèles originaux dorment paisiblement au fond du garage de leurs propriétaires. La liste des entrants fait apparaitre plusieurs collectionneurs de renoms, ce qui prouve bien que les Cobra originales sont des voitures extrêmement rares et désirables.
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Voici la liste complète des Cobra présentes ce weekend

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Préparation intensive à Goodwood

Le Goodwood Revival 2015 approche à grands pas car celui-ci se déroulera du 11 au 13 septembre prochain au cœur du Sussex anglais. Si les spectateurs sont à la recherche du dernier accessoire pour finaliser leur look vintage, les concurrents sont également à pied d’œuvre pour préparer l’événement.

Du fait de son succès et de sa notoriété, le Goodwood Revival est en quelque sorte devenu une Coupe du Monde officieuse de l’automobile de collection. Les plus belles voitures et les meilleurs pilotes viennent du monde entier pour s’affronter sur le circuit de Goodwood. Une victoire au Revival est une ligne de choix dans le palmarès d’un pilote et une énorme publicité pour le préparateur de la voiture. Cela prend encore une dimension supérieure lorsque la victoire intervient lors du RAC TT Celebration, course la plus médiatisée du Goodwood Revival.
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Goodwood Revival

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Les anglais jouant à domicile, ils profitent de leur connaissance du terrain et aussi d’innombrables séances d’essais sur place pour mettre au point leurs voitures. Si nos amis britanniques sont les inventeurs du concept du Fair Play, ils ne se privent pas pour autant de prendre un avantage concurrentiel sur leurs compétiteurs étrangers.

Les budgets des participants au Goodwood Revival étant s’ils ne sont illimités, a minima bien fournis, aucun détail n’est laissé au hasard. Tous les réglages de suspensions et de trains roulants (lorsqu’ils sont réglables) sont optimisés pour le profil du circuit de Goodwood. Du coté mécanique, les rapports de ponts, voir les rapports de boite, les différentiels …  sont eux aussi optimisés en fonction du circuit.
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Toute cette mise au point implique de très nombreuses séances d’essais et à quelques semaines du Goodwood Revival, le circuit affiche complet. Le site officiel de Goodwood suit régulièrement ces essais privés et met en ligne de nombreuses photos et vidéos des bêtes de course en préparation.

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Le Mans Legend 2015

Chaque année en ouverture des 24 heures du Mans, la course Le Mans Legend met à l’honneur les voitures qui ont fait les belles heures de la plus grande course d’endurance du monde. Organisée par les britanniques de Motor Racing Legends, l’épreuve Le Mans Legend met à l’honneur alternativement les voitures des années 50-60 et celles du Groupe C.

A l’occasion des 24 heures du Mans 2015 la sélection s’est portée sur les voitures de 1949 à 1968, une période assez large qui permettra de voir en piste des autos aux puissances et aux performances très différentes. Une soixantaine de voitures seront en piste et seront réparties en 6 classes différentes en fonction de l’âge et de la cylindrée inférieure ou supérieure à 2000 cm3.
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LeMansLegend

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Parmi les voitures et les pilotes les plus connus on notera la présence de la célèbre Jaguar Type C de JD Classics, celle-ci ne sera cependant pas pilotée comme habituellement par Alex Buncombe qui est désormais pilote officiel Nissan en LMP1, plusieurs Jaguar Type D sont annoncées ainsi que des Mercedes 300 SL.

Les Lotus ne seront pas en reste avec les Lotus 11, 15 et 17. Pour les plus grosses cylindrées, le duo Sam Hancock, Sam Thomas sera aligné sur une Jaguar Type E lightweight. Une demoiselle, Katarina Kyvaliva, déjà entrevue à Goodwood prendra pour sa part le volant d’une Austin Healey 3000.

Pas de célébration du Mans sans américaine, plusieurs Cobra seront au départ dont une pilotée par Ludovic Caron récent second du Tour Auto 2015. En réponse à l’exposition sur le duel Ford – Ferrari aux 24 heures du Mans, pas moins de six Ford GT40 des différentes générations sont annoncées. Les américaines luteront avec une Porsche 910 et l’Alpine A220 de Sylvain Stepak quelques heures avant la présentation de la future version routière de la nouvelle Alpine.
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LeMansLegend2

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Enfin, que seraient les 24 heures du Mans sans MG B ? Deux représentantes du Morris Garage seront au départ et auront fort à faire dans la catégorie LML5 face aux Lotus Elite, Elan, TVR Grantura, Austin-Healey Sprite et autre Mini Marcos.
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Retrouvez ici la liste complète des engagés Le Mans Legend 2015

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Les voitures de Le Mans Legend seront en piste aux horaires suivants :

  • Essais qualificatifs : Jeudi 11 juin de 16h00 à 17h00
  • Course : Samedi 13 juin de 10h05 à 10h50

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Retour sur le Grand Prix de l’Age d’Or 2015

Ce weekend, le circuit de Dijon-Prenois a vibré aux sons et aux odeurs des anciennes pour l’édition 2015 du Grand Prix de l’Age d’Or. Le soleil généreux a incité le public et les possesseurs de voitures anciennes à se déplacer en masse puisque plus de 14 000 spectateurs et près de 800 voitures de clubs étaient présents pendant le weekend . Les températures élevées ont mis à rude épreuve les pilotes et les mécaniques au cours des trois journées de compétition.

Nous ne pouvions être présent ce weekend en Bourgogne mais nous n’avons rien manqué grâce au live timing et à nos contacts présents sur place. News d’Anciennes était également présent au Grand Prix de l’Age d’Or 2015 et vous a ramené de nombreuses photos. Pour ce qui est des courses, nous avons décidé de nous focaliser sur le Sixties Endurance et le U2TC :
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Sixties Endurance
Le ton était donné dès les essais qualificatifs du vendredi soir avec une lutte annoncée entre les Jaguar Type E et AC Cobra. Si le tracé de Dijon-Prenois semblait en théorie propice à la puissance pure des américaines, c’est la Jaguar Type E de l’équipage Martin O’connell / Andrew Kirkaldy qui signe la pole position.
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GPAO Sixties1

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Avec 60 voitures au départ, la grille du Sixties Endurance affiche complet et les batailles à tous les étages s’engagent dès les premiers tours. Il y a bien évidement une lutte aux avants postes ou les places s’échangent successivement et ou plusieurs animateurs son victimes de soucis techniques. Au sein du peloton, les temps aux tours sont très proches les uns des autres et l’on joue souvent dans la même seconde.

Au terme des deux heures de courses, c’est finalement l’AC Cobra de la famille France qui s’impose devant la Jaguar Type E récemment victorieuse du Tour Auto pilotée par Jean Pierre Lajournade et Vincent Aubry. Le podium est complété par une anglaise invitée surprise, la Lotus Elan 26R de l’équipage Grant Tromans et Richard Meaden.

En ce qui concerne la très officieuse coupe des MG B, le duo Eugène Deleplanque / Eric Helary s’impose malgré une pénalité devant MOZ Olivier Hucher. Suite à la pénalité consécutive à l’arrêt aux stands les deux voitures terminent dans le même tour. Le podium est complété par Jean Michel Godet et Nicolas Berthy.

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U2TC
Le plateau du U2TC était quelque peu clairsemé ce weekend avec seulement une vingtaine de voitures au départ. Morrissette regrette que les Mini Cooper S y soient de moins en moins présentes car elles ne sont désormais plus compétitives fasses aux BMW 1800 TiSA, Lotus Cortina et Alfa Romeo Giulia Sprint GTA. Ces quatre modèles composaient d’ailleurs la totalité du plateau U2TC ce weekend à Dijon.
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GPAO U2TC

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La Cortina Lotus de Grand Thomas et Richard Meaden parti depuis la pole position mena le début de la course avant de perdre du terrain et de finalement abandonner. La BMW 1800 TiSA de Richard Shaw et Jackie Oliver en seconde position depuis le début s’empara alors du commandement pour ne plus le lâcher jusqu’au terme de l’heure de course. Le podium final est complété par John Avill et Ross Hyett sur Ford Cortina Lotus et Dominik Roschmann sur Alfa Romeo Giulia Sprint GTA. La première Mini se classe 6ème aux mains de Richard Ward.

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Pour connaitre l’intégralité des résultats : http://peterautoracing.alkamelsystems.com/

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Crédit photos : News d’Anciennes

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