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2014 en 10 coups d’œil dans le rétro #7

2014 07 final.

Goodwood une remontée dans le temps inégalable
Voir sur une même photo 6 Jaguar Type D et XKSS n’est pas courant, c’est même exceptionnel et ce cliché ne pouvait être pris qu’au Goodwood Revival. Le slogan de cet événement unique au monde pourrait être de rendre l’exceptionnel possible et accessible. Chaque année les équipes de Lord March innovent pour que les acteurs et spectateurs du Goodwood Revival soient transportés dans le temps, plus précisément au milieu des années 60. Cette année, nous étions dans les tribunes, après un road trip depuis la France entre anglaises : Jaguar MK2, Austin Healey 100/6, Triumph TR3 et TR250. Un voyage qui s’est déroulé sans ennui mécanique majeur si ce n’est la perte de l’overdrive, comme quoi les anglaises peuvent être fiables lorsqu’il s’agit de se rendre en pèlerinage dans leur pays d’origine.

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En route pour Goodwood

Jeudi 15  septembre 2011, Tours

Réveil à 7h en ce jeudi matin car un programme très dense nous attend tout au long de la journée. Bien que chargé ce programme tient en une phrase : destination Goodwood. Dès 8h30, cap sur Tours pour y retrouver d’autres équipages en voitures anciennes qui feront la route avec nous. Le groupe sera composé en majorité d’Austin Healey avec deux 3000 et une 100/6 mais également d’une Triumph TR250 et de notre Jaguar MK2. Ce joyeux convoi composé exclusivement de voitures anglaises prend la route cap au nord. Près de 6h de routes nous attentent pour rejoindre Ouistreham et embarquer sur le ferry qui nous emmènera en direction de l’Angleterre.

Après une pause café, le premier moment marquant est le passage dans la ligne droite des Hunaudières. Pour rappel, cette portion du circuit des 24h du Mans est en fait la route nationale reliant Le Mans à Tours. En dehors des compétitions, cette route est ouverte à la circulation. Bien que notre vitesse de passage n’ait rien à voir avec celles des bolides du Mans (90 km/h contre plus de 300 km/h), il est toujours particulier de rouler sur ce ruban d’asphalte qui est à lui seul un pan de l’histoire de la compétition automobile.

Le route jusqu’à Ouistreham sera ensuite marquée par les différents arrêts ravitaillements, nos chères anglaises étant relativement gourmandes. Il faut dire que dans les années 60 les consommations et le rendement énergétique ne faisaient pas partie du cahier des charges des constructeurs. En revanche les lignes de la carrosserie et le plaisir de conduite étaient alors des sujets prépondérants dans la conception des véhicules.

Aux alentours de 16h, les voitures s’engouffrent dans le ferry. Ce monstre d’acier transporte voitures, camions, caravanes, remorques, bateaux et bien évidement des véhicules de collection. La traversée durera 6h, laissant le temps à la fois les hommes et aux mécaniques de souffler. La mer très calme aujourd’hui rendra ce trajet d’autant plus reposant.

L’arrivée en Ferry dans le port de Portsmouth de nuit est magnifique, les lumières de la ville se reflétant dans la mer. Après cette vision de carte postale, retour à la réalité et à la conduite, une fois les portes du bateau ouvertes et les formalités douanières accomplies, un feu tricolore vous accueil en Grande Bretagne. Dès ce feu franchi, vous vous retrouvez directement sur une quatre voies, de nuit (vu l’heure de notre arrivée), seulement éclairé par des phares de plus 50 ans et en conduite à gauche : Welcome in England ! Après quelques minutes on s’habitue un petit peu à cette conduite et le trajet jusqu’à Chichester, notre lieu de résidence, se fera sans encombre.

Il est temps d’aller se coucher, demain, premier jour sur le circuit de Goodwood pour les essais libres. Rendez vous demain soir pour les essais et les photos de cette journée.

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