Samedi 28 avril, Circuit de Nevers Magny-Cours
Pour ce premier jour de la 5ème édition des Classic Days, on ne peut pas dire que la météo soit au beau fixe, les nuages se disputent le ciel nivernais et les averses n’épargnent pas le circuit de Magny-Cours. En pré-grille, la tention est palpable est personne n’est spécialement pressé de s’élancer sur cette piste glissante et détrempée.
La première séance de roulage se fera donc sous la pluie, Morrissette étant équipée de pneus mixtes passablement usés l’adhérence s’avère précaire. Il ne faudra que quelques virages pour confirmer le verdict concernant les conditions d’adhérence : le train avant et le train arrière hésitent pour savoir lequel sera le premier à décrocher. Cette première séance de roulage s’apparentera d’avantage à une séance d’acrobatie ou de patinage plus ou moins artistique où le but premier est de maintenir l’auto sur la piste. Morrissette sortira avec les honneurs de cette séance, peu de voitures étant plus rapides qu’elle dans ces conditions, elle complétera en plus la séance sans tête à queue mais pas sans de violents décrochages.
Lors de la seconde séance de roulage, la piste est enfin sèche ce qui devrait permettre de s’amuser d’avantage. Malheureusement, la séance sera écourtée après une dizaine de minutes en raison d’un accrochage entre une Alpine A110 et une Jidé. Il semble que l’accrochage soit du à une perte de liquide de refroidissement sur la piste et les deux voitures seront sérieusement abimées. Les conditions du roulage du matin associées aux nombreuses pannes et sorties de piste ont mis à mal les nerfs des organisateurs et malgré tous leurs efforts le retard s’accumule au long de la journée.
Pour la troisième séance de roulage disputée en milieu d’après midi, le ciel se fait plus menaçant mais la piste reste sèche. En pré-grille, Morrissette fera la rencontre des sympathiques membres de l’amicale Spitfire, venus féter les 50 ans de leur voiture favorite. L’équipage de Morrissette réalise une séance quasi parfaite en profitant d’une piste claire pour enchainer les tours rapides et soigner les trajectoires. Le drapeau a damier est franchi sans la moindre encombre et Morrissette entame son traditionnel tour de décélération.
Brusquement, le manomètre de pression d’huile chute à zéro et le voyant d’alerte s’allume. Le seul choix possible est de prendre la première échappatoire et de couper le moteur immédiatement afin d’éviter des dégâts trop important. Le moteur est éteint et ne semble pas touché, Morrissette est bonne pour un retour « à la ficelle » jusqu’aux paddocks. Une fois le moteur refroidit, il semble que les dégâts soit plus importants que prévu, et si le moteur n’est pas bloqué, celui-ci ne semble pas tourner normalement. Les Classic Days s’achèvent donc ainsi pour Morrissette et elle devra retourner chez le docteur pour connaitre son diagnostic final.
Si les Classic Days 2012 s’arrêtent sur cet incident mécanique pour Morrissette, il continue cependant pour Bob la Fumée qui faute de pouvoir piloter se transformera en photographe pour vous ramener des photos des différents plateaux, rendez vous demain pour les découvrir.
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