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Les 100 ans du Spirit of Ecstasy

Créé en 1911, le Spirit of Ecstasy est probablement l’une des emblèmes les plus célèbres au monde, cela fait plus de 100 ans désormais que cette mascotte orne les calandres des Rolls-Royce de par le monde. Le Spirit of Ecstasy est également appelé Flying Lady en raison de sa forme de femme ailée prête à prendre son envol. Pour son créateur, la statuette exprime le vif plaisir qui est le sien, avec ses bras étendus et son regard fixé vers l’horizon.

Le Spirit of Ecstasy a initialement été créé pour uniformiser les bouchons de radiateur de Rolls-Royce et éviter que celles-ci soit défigurées par des statuettes d’un goût douteux choisit par leurs propriétaires. Après 100 ans, le Spirit of Ecstasy aura fait bien plus que d’uniformiser les bouchons de radiateur et aura participé à la renommée mondiale de la marque. Charles Sykes, ami des dirigeants de Rolls Royce et jeune sculpteur à la mode créa la statuette en 1910, selon la légende la Flying Lady aurait été fortement inspiré par Eleanor Thornton, secrétaire et maîtresse d’un homme très influent de l’automobile. Les spécialistes de la sculpture estiment qu’elle aurait davantage été inspirée par la Victoire de Samorthace.

La taille de la statuette a évolué au cours de l’histoire pour être adapté aux véhicules et à l’évolution de l’automobile. Celle-ci est même devenue retractable pour s’adapter aux évolutions de la société et éviter le vol. Le fait que cet emblème soit fréquemment volé est malheureusement un signe de la renommée du Spirit of Ecstasy.

Dimanche dernier,100 Rolls-Royce se sont retrouvées dans les rues de la capitale anglaise pour parader et célébrer cet anniversaire. Parmi les modèles présents on retrouvait des Silver Ghost, des Silver Cloud, des Silver Shadow, des Silver Spur ainsi que des véhicules modernes. Les anglais très attachés aux symboles nationaux et à l’automobile était nombreux sur les bords du parcours londonien  pour voir passer ce cortège unique.

Porsche revient vers le flat four

Les blogs automobiles frissonnent depuis quelques jours à l’annonce de l’étude d’un moteur 4 cylindres par Porsche. La rumeur de développement d’un moteur 4 cylindres à plat enfle un peu plus chaque jour, mais Morrissette tient à préciser que celle-ci n’a pas été confirmée de manière officielle. Seul Wolfgang Durheimer, ancien patron de l’ingénierie Porsche a confirmé la rumeur, mais celui-ci est désormais à la tête de Bentley et Bugatti et ne travaille plus pour la marque de Zuffenhausen.

Un peu d’histoire
Rappelons que le moteur 4 cylindres à plat, baptisé flat four est l’architecture mécanique originelle de la marque Porsche. Le premier modèle, la 356 qui était dérivée de la Voklswagen Coccinelle (développée par la famille Porsche) était équipée d’un moteur 4 cylindres à plat. En 1965, Porsche décide de remplacer la 356 par un véhicule plus grand et plus performant la 911. Ce modèle équipé d’un 6 cylindres à plat deviendra rapidement un mythe et perpétuera la tradition de Porsche jusqu’à nos jours.

Parallèlement à la 911, Porsche lança la 912 en 1965, celle-ci était alors équipée d’un moteur 4 cylindres à plat. Ce modèle restera au catalogue jusqu’en 1969. Il sera ensuite remplacé par la Porsche 914 elle aussi équipé d’un flat four. Il s’agit à ce jour du dernier modèle ayant reçu un moteur 4 cylindre de la part du constructeur de Zuffenhausen.


Les projets

La mode étant au downsizing et à la réduction des émissions de CO2, Porsche étudierait donc un moteur 4 cylindres pour équiper ses futurs véhicules. L’histoire étant un éternel recommencement, Porsche reviendrait à une architecture boxer (4 cylindres à plat). La cylindrée envisagée est de 2,5 litres, il s’agira bien d’un moteur Porsche et non d’une adaptation d’un bloc du groupe Volkswagen. Celui-ci développera entre 250 et 350 chevaux suivant le mode d’admission (atmosphérique ou turbo). Ce futur flat four équipera non seulement les « petites » Porsche Boxster et Cayman mais également la mythique 911.

Morgan : retour vers le futur

Pour fêter son centenaire, Morgan relance la production du Three Wheeler, modèle qui a fait la renommée de la marque jusque dans les années 50. La version modernisée du Three Wheeler sera visible sur le stand Morgan au salon Rétromobile. Propulsé par un moteur de moto (Harley Davidson) de 1800 cc, le Three Wheeler promet un son et des accélérations exceptionnelles (0 à 100 km/h en 4,5 secondes).

Pour plus d’informations : http://www.morganfrance.com/

Ralph Lauren : Le garage idéal

Le magazine américain Vanity Fair a récemment rendu visite au célèbre couturier américain Ralph Lauren pour découvrir sa collection privée de voitures. Il s’agit là d’une des plus importantes collections au monde, celle-ci est particulièrement représentative de l’évolution automobile depuis près de 100 ans. La collection n’est pas seulement une juxtaposition de modèles plus chers les uns que les autres, mais la sélection de marques et de modèles révèlent des choix de connaisseur.

 

Le reportage photo de Todd Eberle est intitulé « A l’intérieur du garage de Ralph », il s’agit en réalité plus d’un musée que d’un garage classique. La présentation des véhicules est particulièrement sobre et élégante. Le sol est recouvert d’une moquette noire et chaque véhicule dispose de sa propre estrade blanche afin de mieux mettre le modèle et son état « mieux que neuf » en valeur.

La collection compte de nombreuses Ferrari parmi lesquelles une Testa Rossa de 1958, un nombre important de Mercedes avec notamment plusieurs 300SL et une SSK de 1930. On remarquera également deux Alfa  : une Monza et un spyder Mille Milia de 1939 ainsi que deux Bugatti :  une type 59 et une 57SC Atlantic Coupé de 1934. Du coté de nos chères anglaises on peut admirer une Jaguar XKSS, une Morgan +4 et une Bentley Tourer de 1929.
Retrouvez toutes les photos de Todd Eberle pour Vanity Fair ici : www.vanityfair.com

Le Mas du Clos à nouveau menacé

Après Monthléry, Charade, Spa, Dijon Prenois, c’est aujourd’hui un autre circuit historique qui est menacé. Les tracaceries administratives que subit le circuit du Mas du Clos ressemble de plus en plus à un épisode de Dallas. Malheureusement, les différents rebondissements n’ont rien de fictif et l’un des plus beaux circuits français est aujourd’hui menacé de fermeture.

Rappel des faits :

En 2008, suite à de nouvelles directives concernant la sécurité des circuits, Le Mas du Clos avait cessé d’organiser toute forme de compétition auto ou moto. Afin de permettre aux passionnés de profiter du circuit, le Mas du Clos avait alors continué l’organisation de journées de roulage. L’activité dite de roulage n’étant pas soumise aux contraintes réglementaires de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) et Fédération Française du Motocyclisme (FFM), cela permettait de continuer d’utiliser le circuit.

15 décembre 2010, un nouveau jugement du Conseil d’Etat interdit à Patrick Bardinon (propriétaire du circuit) d’organiser toute activité sur le circuit du Mas du Clos (y compris les journées de roulage). L’activité de roulage est désormais soumise aux même règles que la compétition. Les circuits souhaitant organiser des journées de roulage doivent maintenant être en conformité avec le règlement de la FFSA ou de la FFM.

La décision du conseil d’Etat est d’autant plus absurde que le circuit est très bien entretenu et son état de conservation est excellent contrairement à d’autres circuits qui ne sont pourtant pas menacés par cette décision. Pour trouver une solution et faire bouger les autorités, une pétition a été mise en place. Si vous souhaitez la signer : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=MDC2010

Le Mas du Clos, de part son histoire et son aménagement « à l’ancienne » se prêtait parfaitement à la pratique des journées de roulage pour les clubs et véhicules anciens. Morrissette a toujours souhaité rouler sur ce beau circuit, mais cela semble de plus en plus utopiste. Pour vous faire une idée de ce qu’est le circuit du Mas du Clos, Morrissette vous propose une vidéo de Jacques Laffite, au volant d’une F40 LM en 1992 :

MG is back ?

Les dernières productions que nous connaissions de la marque à l’octogone étaient les roadsters F et TF produits jusqu’en 2005 ; ainsi que des versions sportives très étroitement dérivées de modèles Rover, les séries ZR, ZS et ZT. La marque MG a fait faillite avec le groupe Rover en Avril 2005 et a ensuite été racheté par le constructeur chinois Nanjing Automobile, celui-ci a depuis fusionné avec le groupe SAIC. Si jusqu’à présent SAIC utilisait la marque MG en Chine pour commercialiser des modèles Rover rebadgés, celle-ci avait disparu du vieux continent.

Lors du récent salon de Guangzhou (Chine), SAIC a dévoilé un nouveau Modèle de MG ainsi que sa stratégie mondiale pour la marque. Le futur modèle se nomme MG3, signalons l’abandon des dénominations par lettres au profit d’une numérotation des différents modèles.

La MG3 est une petite citadine qui cible principalement une clientèle jeune, elle est proche d’une Ford Fiesta en ce qui concerne ses dimensions : un peu moins de 4 m de long pour 1,70 m de large. D’autres modèles suivront pour permettre à MG d’offrir une gamme complète de véhicules. SAIC souhaites utiliser au maximum l’identité anglaise de MG, comme en témoignent les nombreux rappels de l’Union Jack présents sur le stand de la marque au salon de Guangzhou.

Au lancement de la MG3, les clients auront le choix entre un bloc essence 1,5l développant 109 chevaux ou un bloc diesel de 1,3l pour 67 chevaux. Le 0 à 100 km/h n’a pas été communiqué seul la vitesse maxi aux alentours de 180km/h a été dévoilée. Morrissette bien que plus âgée de 40 ans revendique de bien meilleures performances, ce n’est donc pas cette nouvelle MG3 qui va venir l’inquiéter sur la piste. La MG3 n’a de toute façon aucune vocation sportive, et SAIC insiste sur les équipements intérieurs avec notamment une radio CD / USB / MP3. » Lire la suite

Donnez un nom à l’Aston Martin des 24h du Mans 2011

Rejoignez-nous pour donner un nom à l’Aston Martin Mans Race Car 2011 ! ce cri de détresse émane directement du site officiel d’Aston Martin. En effet, la marque de Gaydon offre la possibilité aux internautes de baptiser la voiture qui participera aux prochaines 24h du Mans …

Aston Martin demande aux internautes de proposer un nom pour le prototype ainsi qu’une courte justification de celui-ci (moins de 250 caractères). Nos amis anglais précisent que le nom doit être synonyme d’émotion et de personnalité, amis poetes, fans d’Aston Martin ou simples passionnés de course auto, à vos claviers !

Les propositions seront étudiées par un panel de jurés qui désigneront les finalistes et enfin le nom retenu pour les 24 heures du Mans 2011. L’internaute dont le nom sera retenu se verra offrir un ensemble de produits dérivés Aston Martin en plus de l’honneur de voir le nom proposé sur la liste officielle de départ le 11 juin prochain.

Morrissette souhaite saluer cette initiative, car même si celle-ci est symbolique elle permet de créer un vrai lien entre les passionnés et la compétition. Ne cachons pas non plus le chauvinisme naturelle de Morrissette pour ses compatriotes anglaises mais aussi pour ses amies à motorisation essence.

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L’avis de Morrissette sur les blocages liés à la neige

Vendredi 10 Décembre 2010, Paris

Depuis deux jours, la capitale et plus généralement la région parisienne sont complètement paralysées ; la raison? une énième grève des transports? un blocage des dépôts pétroliers? Pas du tout, de simples chutes de neige, certes importantes mais il s’agit là d’un phénomène plutôt naturel pour la saison.
Mercredi, la neige est tombée en abondance sur la région parisienne : 10 centimètres selon les météorologues, 15 selon la police (on notera que pour une fois les chiffres de la police sont les plus importants …). Suite à ces chutes de neige les routes sont devenues impraticables en quelques minutes, voir quelques heures pour les plus résistantes ce qui a complètement paralysé la circulation en région parisienne.

 

Comment expliquer ce blocage ?

Les automobilistes français étant avant tout français, ils ont tout naturellement rejeté la faute sur autrui : les autorités, les services de voiries où encore les voitures … Excusons les autorités, celles-ci ont certainement été aveuglées par les multiples Grenelle de l’environnement nous promettant le réchauffement climatique, la fonte des neiges et des températures estivales en hiver. Il semble que pour l’instant l’on soit relativement loin de cette situation !

En ce qui concerne les services de la voiries, ceux-ci étaient assurément trop occupés à inventer un moyen de bannir l’automobile de Paris, en cherchant dans quelle avenue installer un nouveau couloir de bus où encore quelle serait le prochain grand axe routier à devenir piéton. Il faut dire que sur ce dernier point, dame nature les a sérieusement aidé, les conditions de circulations étaient telles que de nombreux automobilistes ont abandonné leurs véhicules pour finir le trajet à pied. Rendre piétonne toutes les autoroutes de la région parisienne, même dans ses rêves les plus fous, Bertrand Delanoë ne l’aurait pas osé …

Enfin les véhicules, nos chères automobiles, les français y sont certes de moins en moins attachés mais de là à les accuser de tous les mots. Rappelons en préambule que les médias ont depuis quelques jours entamé un intense travail de lobbying en faveur des pneus hivers, nous promettant l’enfer si nos véhicules n’en étaient pas équipés. Il semble que leurs prédications se soient réalisées. Mais arrêtons nous un instant sur les dits véhicules, ceux ci sont de plus en plus lourds, équipés de pneus de plus en plus larges et bardés d’assistances électroniques : ABS, contrôle de trajectoire, anti-patinage … Pourquoi de tels bijoux de technologies restent ils coincés par quelques centimètres de neige? Demandons l’avis de Morrissette.

 

L’avis de Morrissette :

Du temps de Morrissette, les voitures étaient plus légères (beaucoup plus légères), les pneus étaient par conséquent plus fin ce qui facilitait grandement la circulation sur la neige. En revanche, les pneus hivers étaient quasiment inexistants et très peu répandus, l’explication est donc à chercher ailleurs. Les voitures n’étaient alors dotées d’aucune assistance électronique ; oui mais voila, ces dites assistances n’ont pas étaient étudiées pour la neige et se révèlent alors totalement inefficace se transformant même parfois en handicap électronique.

Ces justifications techniques n’expliquent pas tout, il semble que le problème principal se situe généralement entre le siège et le volant … les conducteurs modernes n’ont absolument aucune habileté pour conduire dans des conditions de très faible adhérence. Les mots de souplesse ou d’anticipation restent pour eux de vagues concepts abandonnés le jour de l’obtention de leur feuillet rose. Pour nous amateurs d’ancienne, l’anticipation et la souplesse sont des règles de vie (voir de survie) pour pouvoir utiliser nos chères anciennes. Quand la neige fut venu, nous nous trouvions par conséquent fort moins dépourvu !

Dire que Morrissette rève de participer au Rallye Historique de Monte Carlo … ça doit être cela de vivre en décalage avec son époque !

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