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Que voir au Salon Rétromobile 2017 ?

A quelques minutes de l’ouverture des portes du salon Rétromobile 2017, nous vous proposons un rapide tour d’horizon des expositions et animations à ne pas manquer. Le salon Rétromobile prenant de l’ampleur d’année en année, les animations sont très nombreuses. Notre but n’est pas ici d’être exhaustif mais de vous présenter notre sélection forcément subjective des immanquables du salon.

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Les différentes expositions
Les Formule 1 originales

En partenariat avec Richard Mille, le célèbre horloger suisse très impliqué dans le sport automobile, le salon exposera six Formule 1. Il ne s’agit pas forcément des monoplaces les plus célèbres mais chaque Formule 1 s’accompagne d’une histoire singulière. Le porte étendard de cette exception dédiée à la discipline reine du sport automobile est la Tyrrell P34 et ses fameuses six roues. Outre la Tyrrell, on retrouvera les F1 suivantes : BRM P67, Cosworth F1 4WD, Lotus 63 March 2-4-0, McLaren M9A.
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James Bond en mission à Rétromobile

Une exposition dédiée à Aston Martin et ayant pour thème les initiales D.B sera proposée aux visiteurs du salon. Rappelons que les initiales D.B sont celles de David Brown, homme d’affaire anglais longtemps à la tête de la marque et qui a énormément participé à son essor dans les années 40-60. Ces initiales seront utilisées pour la numérotation des voitures en commençant par la DB2 jusqu’à l’actuelle DB11 sans oublier la célèbre DB5 de l’agent 007. Pour célébrer cette grande lignée de coupés et cabriolets sportifs britanniques plusieurs DB seront exposées à Rétromobile dont une DB5 ayant participé au tournage d’un épisode de la sage James Bond.

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Les Groupe B sur le pont

Avec le développement du phénomène des Youngtimer, on assiste au retour en force de leurs variantes les plus sportives et les plus démoniaques : les Groupe B. A l’occasion du salon Rétromobile 2017, les modèles les plus représentatifs mais aussi certains plus anonymes seront exposés sur le pont des expositions. On y retrouvera notamment une MG, mais aussi évidement les Peugeot 205 T16, Audi Quattro, Lancia Delta S4 et 037, la Ferrari 308 GTB Michelotto Groupe B, les Citroën, Ford, Mazda, MG, Opel, Renault, Nissan ou encore Toyota.

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Le retour des tutos d’Auto Plus

Nous vous avions présenté cette initiative lors de la précédente édition de Rétromobile. Les tutos d’Auto Plus sont de retour cette année et trois ateliers seront alternativement proposés aux visiteurs : comment faire une révision, les réglages des culbuteurs, maîtriser à minima l’électricité et le multimètre.

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Une MG unique

Le magazine Classic & Sports Cars présentera sur son stand un modèle unique de MG connu sous le nom de EX234. Il s’agit d’un prototype étudié dans le but de donner une descendance à la MG B et de faire perdurer celle-ci dans le temps. Le prototype ne passera jamais à la production ce qui n’empêchera pas la MG B d’être produite pendant une vingtaine d’années.
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Du coté des constructeurs
Les 70 ans de Ferrari

Lors du dernier Mondial de l’Automobile, un petit emblème apposé sur les flancs des Ferrari marquait le début des célébrations des 70 ans de la marque au cheval cabré. L’apothéose de cet anniversaire aura lieu dans quelques mois en Italie mais le salon Rétromobile 2017 sera sans contexte un grand moment. Pour célébrer les 70 ans de Ferrari, huit modèles d’exception seront présents Porte de Versailles, on retrouvera notamment la barquette 166 des Mille Miglia, une Ferrari 250 LM, une 250 GT Cabriolet Série 1 ou encore une 275 GTB. Notre modèle de Ferrari préféré à savoir la 250 GT SWB Berlinetta sera naturellement présente sur le podium Ferrari.

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L’éternelle renaissance d’Alpine

Si la version 2017 de la sportive française se fait attendre, la marque Alpine trônera en bonne place au salon Rétromobile. Cette année le célèbre bleu Alpine laissera quelque peu la place au blanc pour faire entrer la marque de Dieppe dans la modernité. Alpine présentera le concept Alpine-Vision très proche de la version finale de la future voiture ainsi que six modèles historiques frappés du A : l’A106, l’A108, l’incontournable A110, l’A310, une GTA ainsi qu’une A610.
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Le premier acte de FCA Heritage

Outre Ferrari, le Groupe Fiat Chrysler se lance également dans le domaine de l’automobile de collection avec la création de la nouvelle entité FCA Heritage. Celle-ci sera présente dans les allées de Rétromobile et présentera huit modèles représentatifs de l’histoire du groupe issus des collections des marques Fiat, Abarth, Alfa Romeo et Lancia.

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Jaguar Land Rover continue son offensive Classic

Incontournable des salons de voitures anciennes, le groupe Jaguar Land Rover sera de nouveau présent à Rétromobile. Une Jaguar Type E Coupé Série 1 illustrera les services de restauration et de pièces détachées proposés par nos amis britanniques. L’accent sera cette année mis sur Land Rover et le développement de son département Classic qui présentera notamment un Range Rover de première génération entièrement restauré avec des pièces et selon les techniques d’origine.
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Pour en savoir plus sur les animations et expositions du salon Rétromobile 2017 que nous venons de vous présenter ainsi que sur celles que nous n’avons pas détaillé, voici le lien qui vous révélera tout : https://www.retromobile.fr/visiteurs/expositions/Les-animations

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Weekend of a Champion : l’avis de Morrissette

Un jeudi soir de décembre aux alentours de 19h30, une heure propice pour aller au cinéma ou les salles sont habituellement bien remplies. La petite salle dévolue à Weekend of a Champion au Gaumont des Champs Elysées ne souffre d’aucune surpopulation car seule une dizaine de passionnés / curieux ont pris place dans les fauteuils, on comprend alors mieux le faible nombre de salles diffusant le court métrage de Polanski. Weekend of a Champion est par conséquent un film d’initié, est-ce pour autant un mauvais film ?

Pour être tout à fait exact il s’agit d’un documentaire et non d’un film au scénario hollywoodien comme pouvait l’être Rush. Commençons par ce qui a le moins emballé Morrissette, les nombreuses images extérieures de course, si elles ont l’avantage de mettre en lumière les Formule 1 des années 70, celles-ci sont peu spectaculaires et ne permettent pas réellement au spectateur de vivre l’action.

Polanski Stewart

A l’inverse, les caméras embarquées sont une grande réussite et l’impression de vitesse est encore accentuée par l’absence de stabilisateur d’image. L’histoire est un éternel recommencement, souvenez vous, lors de la saison de Formule 1 2012, la caméra embarquée au niveau des yeux du pilote était la grande innovation qui devait enfin permettre au téléspectateur de suivre la course comme s’il était dans le baquet de la monoplace. Devinez ou Roman Polanski a placé ses caméras sur la Tyrrell de Stewart en 1971 ? Précisément au niveau du casque du pilote écossais.

Le grand intérêt du film réside dans les leçons de vie et de pilotage que distille Jackie Stewart tout au long du documentaire. Jamais on n’avait vu un pilote de F1 expliquer en slip lors de son petit déjeuner la douceur nécessaire au pilotage d’une Formule 1 sur un circuit urbain. Jackie Stewart qui confesse lui-même son manque d’éducation a tout appris sur le terrain et a joué de son charisme extraordinaire pour devenir l’un des plus grands pilote de F1 de l’histoire.

Stewart et Polanski reviennent à plusieurs reprises sur les nombreux pilotes qui perdaient la vie à l’époque sur les circuits et sur les relations d’amitié qui pouvaient unir les familles des pilotes. Au chapitre des familles, Weekend of a Champion montre également le rôle des femmes de pilotes qui n’étaient pas à l’époque des stars du show business mais faisaient tout pour la carrière de leurs maris et se retrouvaient bien souvent veuves. On retrouve également (toutes proportions gardées) l’ambiance qui règne actuellement sur les courses historiques. Le pilote, aussi doué soit il redevient simple spectateur dès qu’il enlève son casque et prend plaisir à voir évoluer d’autres disciplines sur le circuit. Une habitude perdue par les pilotes de Formule 1 modernes qui vont de points presses en réunions.

L’ajout des retrouvailles de Stewart et Polanski 40 ans après les faits à Monaco est très réussi et permet réellement de remettre en perspective le documentaire Weekend of a Champion. Jackie Stewart y revient notamment sur sa relation particulière avec François Cevert et sur la disparition de celui-ci.

En conclusion, Morrissette vous invite à aller voir Weekend of a Champion, ne tardez pas trop car vu la faible fréquentation des quelques salles diffusant le film, celui-ci ne devrait pas rester à l’affiche très longtemps.

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