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Cent mille dollars au soleil de Gooding & Company

Moins connu en Europe que Bonhams ou RM Sotheby’s car n’organisant pas de vente aux enchères sur le vieux continent, Gooding & Company n’en demeure pas moins un acteur important des enchères de l’automobile de collection outre atlantique.

La maison de vente aux enchères se devait donc d’être présente à la Monterey Car Week. La vente Gooding & Company de Pebble Beach démarrera légèrement plus tard que celle de ses concurrentes et se déroulera également sur deux jours les 20 et 21 aout. Au cours des enchères, 140 lots seront proposés aux acheteurs avec comme souvent de nombreuses Ferrari, plusieurs Porsche sans oublier les habituelles marques de prestige européennes : Alfa Romeo, Bugatti, Jaguar, Lancia, Lamborghini, Maserati, Mercedes-Benz …

Pour présenter cette vente, nous avons choisi de prendre le contre-pied de la présentation habituelle en ne nous intéressant pas aux lots les plus prestigieux mais à d’autres plus abordables. Si vous souhaitez découvrir les voitures les plus chères de cette vente, nous vous invitons à consulter l’article de News d’anciennes qui les a consciencieusement répertoriées.

Nous sommes partis du principe que nous disposions d’une enveloppe de 100 000 dollars, ce qui représente plus que les économies d’une vie pour la plupart d’entre nous. Première surprise, avec 100 000 dollars sous le soleil californien l’offre se réduit drastiquement puisque seulement une dizaine de lots répondent à nos critères financiers. Il n’est pas question ici de voiture de compétition, mais plutôt de voiture de collection parfaite pour se promener quand il fait beau ou pour aller chercher le pain le dimanche matin.
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Gooding and company

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Voici notre sélection de voitures à moins de 100 000 dollars, 100% bleues et 100% italiennes :

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Fiat Jolly 600 de 1961 
Voiture de plage par excellence, la Fiat 600 Jolly se distingue immédiatement par son toit en tissu et ses sièges en osier. La Jolly a été produite en très petite quantité par Ghia sur base de Fiat 600 pour répondre aux désirs des amateurs fortunés : Giovanni Agnelli, Aristote Onassis ou encore Grace Kelly. La voiture proposée à la vente a été entièrement restaurée comme le reflète son estimation située entre 70 000 et 90 000 dollars. Une somme très importante pour une voiture qui n’est utilisable que quelques jours par an.
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Fiat 600 Jolly

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Alfa Romeo Giulia Sprint de 1963
Cette version 1963 bénéficie des dernières évolutions de la Giulia Sprint, à savoir le moteur de 1600 cc et la boite de vitesses dotée de 5 rapports. Le double arbre Alfa fait merveille dans cette carrosserie fluide dessinée par Bertone. La couleur bleu du modèle proposé à la vente prouve si besoin en était que toutes les voitures italiennes ne sont pas rouges. L’estimation entre 80 000 et 100 000 dollars tient compte de la rareté du modèle mais également de l’importante restauration menée récemment.
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Afla Giulia Sprint GT

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Alfa Romeo Giulia Sprint GT de 1965
Vivant dans l’ombre de la mythique GTA, la Giulia Sprint GT est le modèle de route duquel a été dérivée la version compétition. Ce modèle de 1965 arbore la célèbre face avant dite « boite aux lettres ». En 1965, Alfa Romeo était en avance sur son temps en dotant la voiture d’une boite 5 rapports ou encore de frein à disques sur les quatre roues. Cette Giulia Sprint GT a été livrée neuve aux Etats-Unis ou elle a été immatriculée en 1966, elle a également bénéficié d’une restauration totale, la voiture est estimée entre 60 000 et 80 000 dollars.
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Alfa Romeo Giulia Sprint GT

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Retrouvez ici l’intégralité du catalogue de la vente de Pebble Beach 2016 par Gooding & Company

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Rétromobile 2016 by Artcurial Motorcars

La vente Artcurial Motorcars sera la dernière à se tenir en terme de calendrier mais celle-ci demeure toutefois la seule vente officielle du salon Rétromobile. Elle aura d’ailleurs lieu dans l’enceinte même du salon. Aussi bien Rétromobile que la vente aux enchères se développent d’année en année et il a été nécessaire de changer de hall d’exposition. Le salon occupera le Hall et 1 et une partie du Hall 2.2 alors que l’exposition des voitures de la vente Artcurial Motorcars complétera le Hall 2.2. La vente en elle-même se tiendra dans le Hall 2.1.

On parle d’une vente mais il faut en réalité parler de plusieurs ventes pour être exhaustif :

  • Vente officielle Rétromobile : Vendredi 5 février à partir de 15h
  • Vente Automobilia : Samedi 6 février à partir de 11h
  • Vente Citroën : Samedi 6 février à partir de 15h
  • Vente de mascottes automobiles : Dimanche 7 février à partir de 10h30

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Catalogue Retromobile Artcurial 2016.

Nous nous intéressons aujourd’hui à la vente officielle qui dispersera sous le marteau de maître Hervé Poulain un peu plus de 120 voitures. La star indéniable de la vente sera la Ferrari 335 S Scaglietti que nous vous avons déjà présenté en détail. Aux côtés de cette pièce unique, un mix de voitures de prestiges, de voitures rares, de véhicules de compétition mais également une sortie de Grange.

Parmi toutes ces voitures de collection, difficile de faire un choix, notre attention aurait pu se porter sur une Alfa Romeo Giulia Sprint GTA, l’une des Jaguar XK120, l’une des Facel Vega, la Ferrari 250 GT SWB Berlinetta, les Aston Martin DB 2/4 et DB4 ou sur l’une des Maserati. Nous avons finalement opté pour une Mini et une Alfa Romeo.

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Austin Mini Countryman 1961

Immatriculée en 1961 et portant le n° de châssis M AW4L72058 est indéniablement l’une des toutes premières Countryman construite. La présence du réservoir d’essence à l’intérieur de l’habitacle avec bouchon de remplissage dans l’aile arrière droite confirme que c’est l’un des tous premiers modèles. Le réservoir ayant par la suite été intégré sous la voiture et le bouchon de remplissage étant passé à gauche.

La voiture de la vente est française d’origine car elle a en son temps été importée par J.P. Richard à Paris. La voiture a été entièrement restaurée, peut-être même trop quand on voit la surcharge de boiseries intérieures qui décore cette Countryman. Ces décorations étaient certes en option à l’époque mais relativement peu choisies par les clients.
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Countryman Artcurial.

De plus la voiture n’est plus équipée de son moteur et de sa boite d’origine, le 850 cm3 et sa boite imprécise ont été remplacés par un ensemble moteur boite plus récent de 1000 cm3. Une véritable aberration si l’on considère le caractère historique des premières Countryman. Une restauration plus contenue, mettant en avant la rareté de cette Countryman de toute première génération aurait eu nos faveurs, mais comme ce n’est pas nous qui avons signé le chèque de la restauration, il en faut pour tous les goûts.

La voiture est proposée sans prix de réserve mais est estimée entre 30 000 et 50 000 €, une somme proprement astronomique pour une telle auto, d’autant que celle-ci n’est plus entièrement d’origine suite au changement du moteur. Malgré cette estimation très élevée, nous prenons les paris que celle-ci sera vendue, les Countryman étant très appréciées.

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Alfa Romeo Giulia Sprint Speciale Bertone 1965

Au milieu des années 50, les Alfa Romeo Giulietta à carrosserie Zagato sont particulièrement efficaces en compétition grâce à leur poids contenu et à leur carrosserie profilée. Bertone, le rival de Zagato ne peut rester inactif et propose lui aussi sa carrosserie sportive sur base de Giulietta, ce sera la Sprint Speciale.

Pensée initialement pour la compétition automobile, la SS (Sprint Speciale) sera finalement plus orientée Grand Tourisme. Grace à son Cx très bas, la voiture dessinée par Franco Scaglione pour Bertone approche les 200 lm/h en vitesse de pointe. Malgré ces performances, la SS n’égalera jamais les versions Zagato et n’aura qu’un palmarès restreint en compétition.
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Giulia Sprint Speciale Artcurial.

En 1963, la Giulietta devient Giulia, toujours en version Sprint Speciale, la principale évolution est l’adoption d’un moteur 1600 cm3. La carrosserie reste quasiment inchangée, si ce n’est quelques petites modifications concernant la face avant et les répétiteurs de clignotants sur les ailes. La Giulia Sprint Speciale est un modèle très rare puisque d’après le catalogue de la vente seulement 114 exemplaires auraient été produits.

Nous disposons de peu d’informations sur l’historique de la voiture proposée par Artcurial Motorcars dans sa livrée rouge intérieur noir. Celle-ci a fait l’objet d’une révision approfondie du moteur en mai 2011 et est déclarée en bon état de présentation et de fonctionnement. Cette belle Alfa Romeo que l’on peut qualifier sans exagération de sculpture roulante est estimée entre 120 000 et 160 000 €.

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Pour plus d’informations : www.artcurial.com

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Salon de Genève 2011 : Les anglaises

« Messieurs les anglais, tirez les premiers », comme le veut l’adage, débutons ce tour d’horizon du Salon de l’automobile de Genève 2011 par les anglais. Ce choix s’explique pour deux raisons : la nationalité et les origines de Morrissette mais également le fait que cette année les marques anglaises étaient présentes en force à Genève et présentaient de nombreuses nouveautés.

Morrissette a particulièrement retenu les stands de Jaguar et de Mini. Saluons l’initiative de Jaguar d’exposer la Type E qui avait été présentée ici même il y a exactement 50 ans. Actuellement de nombreux constructeurs surfent sur la vague néo rétro mais bien peu osent présenter leur histoire lors des salons internationaux automobiles. Jaguar ne vit pas uniquement dans le passé et se tourne vers le futur comme en témoigne la XK-RS qui se veut l’héritière moderne de la Type E et s’apprête à partir à la chasse aux Corvette et Aston Martin, l’histoire étant un éternel recommencement.

Du coté de Mini on apprécie l’ambiance toujours particulièrement jeune et décontractée qui règne sur le stand, Dj et danseurs faisant désormais parti des incontournables du stand Mini. De plus, cette année Mini exposait un concept particulièrement intéressant, la Mini Rocketman Concept, renouant avec les gènes de la Mini. La marque anglaise n’oubliait pas non plus le sport en présentant la Mini WRC qui sera alignée en championnat du monde des rallyes prochainement.

En revanche, Morrissette n’a pas du tout aimé les concepts présentés par Bertone sur base de Jaguar XJ et l’on comprend mieux la fin de non recevoir de Jaguar face à ces deux concepts très particuliers. Autre déception l’Aston Martin Virage, celle-ci traduit une fois encore la diversification à outrance en vogue chez les constructeurs de luxe. Rien ne ressemble plus à une Aston Martin qu’un autre Aston Martin, alors pourquoi multiplier ainsi les modèles sans réelle différenciation.

Le coup de coeur de Morrissette va au Three Wheeler de Morgan, un engin moderne mais complètement décalé dans la circulation actuelle. Morgan poussant l’originalité jusqu’à apposer des peintures de guerre sur le Three Wheeler. Vivement que l’on croise les premiers exemplaires sur les routes anglaises, probablement bien avant que le Three Wheeler envahisse le continent.

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Salon de Genève 2011 : Les anglaises