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Partageons la passion … de la route

Hier vous avez été plus de 800 à visiter www.morrissette.fr, principalement pour y découvrir les photos de la Traversée de Paris 2012. Morrissette tient à vous remercier, mais également à revenir avec vous sur ce succès. Participants, spectateurs, collectionneurs, automobilistes, cyclistes, joggeurs, piétons … vos messages témoignent de la diversité des visiteurs du site.

Comment réunir un panel aussi hétéroclite de personnes aux origines variées, aux motivations si différentes autour d’un même sujet ? Cela tient très certainement à une forme de magie, celle qui permet, le temps d’une manifestation de remonter dans le temps et d’oublier les tumultes du quotidien. Chacun, pour des raisons qui lui sont propres à souhaité voir ou revoir la 12ème Traversée de Paris

Depuis des années, les politiques de tous bords nous vantent les mérites du partage de la route à grands coups de panneaux, de campagnes publicitaires ou répressives. Hier, au pied de la basilique du Sacré Coeur, quelque part sur la butte Montmartre, le temps d’une matinée, des inconnus ont partagés de manière spontanée une même passion. Partageons tous nos passions et naturellement nous en viendrons à partager la route et bien plus encore !
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2012, année de la MG B #1 : les origines

L’année 2012 sera placée sous le signe de la MG B, cette décision n’a pas été prise unilatéralement par Morrissette, elle est due à l’anniversaire de la naissance de la MG B. En effet, ce petit roadster sportif anglais a été lancé en 1962, soit très exactement un demi-siècle avant l’année que nous venons de débuter.

De nombreux événements et rassemblements de voitures historiques mettront à l’honneur ce cinquantenaire au cours de l’année 2012. L’anniversaire de la MG B sera certainement moins fêté que celui de la Jaguar Type E ou de la BMW 328 en 2011, mais il s’agira néanmoins d’un fil rouge tout au long de l’année. La MG B n’est pas moins aimée que les modèles précédemment cités, mais MG est désormais une marque très confidentielle à capitaux chinois et ne pourra pas déployer les mêmes investissements en marketing et en communication que de grandes marques internationales pour célébrer cet anniversaire.
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Morrissette tient à vous rappeler que la MG B reste la voiture de sport la plus vendue au monde avec plus de 500 000 exemplaires produits entre 1962 et 1980. Ce chiffre sera certainement très difficile à battre, seule la Mazda MX-5 de part sa longévité pourrait un jour contester le titre de voiture de sport la plus vendue à la MG B. Pour débuter cette année du cinquantenaire, Morrissette vous propose un petit retour au commencement de l’histoire de la MG B.

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Les origines

Les créateurs de la MG sont relativement méconnus du grand public, car ceux-ci n’ont jamais été mis en avant comme ce fut le cas par exemple pour Alec Issigonis créateur de la Mini. La MG B roadster est le fruit d’un travail collégial entre trois hommes, Syd Enever (ingénieur en chef MG) , John Thornley (ingénieur) et Roy Brocklehurs (ingénieur). Ils furent chargés de développer à la fin des années 50 une remplaçante pour la vieillissante MG A dont la conception commençait à dater.

Le cahier des charges était relativement simple mais a toutefois nécessité de grands bouleversements techniques chez MG. Les trois ingénieurs devaient créer une voiture plus facile à vivre au quotidien que la MG A, assez fiable pour parcourir des milliers de kilomètres sans problèmes et relativement économique pour ne pas grever les coûts de production.

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Rapidement, après quelques tests, le recours à une monocoque en lieu et place du châssis séparé devint une évidence pour les trois ingénieurs. Cette technique relativement simple à mettre en place pour un cabriolet et permait d’abaisser le poids tout en améliorant la tenue de route et en réduisant le temps de fabrication.

En ce qui concerne le moteur, le bloc 4 cylindres longue course de la BMC (British Motor Company) reprend du service sous le capot de la MG B, il est poussé à 1798 cm3 contre 1622 cm3 sur les dernières MG A. Ce moteur coupleux apportera à la MG B la sportivité et la sonorité indispensable à un roadster dans la plus pure tradition britannique.

Pour offrir un plus grand confort aux occupants, quelques éléments de la MG A propres aux roadsters ont été sacrifiés sur l’autel de la modernité. Les poignées de porte sont désormais extérieures et ferment à clés, l’habitacle est élargi pour satisfaire aux exigences des corpulents clients américains. Les side screens sont remplacés par des glaces descendantes dans les portes ; les vitres descendantes seront également adoptées par la Triumph TR4 et la « Big » Healey 3000 à la même période. On ne devrait donc pas parler de MG B roadster mais plutôt de MG B cabriolet.
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C’est pourtant sous la dénomination de MG B roadster que la production débute le 22 mai 1962, le premier châssis assemblé porte le numéro  GHN3101. La MG B sera présentée en grande vedette sur le stand de la BMC lors du salon d’Earls Court qui se déroula en octobre 1962. Ainsi débuta la carrière commerciale de celle qui allait devenir la voiture de sport la plus vendue de l’histoire.
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Pour découvrir la suite de l’histoire de la MG B, rendez vous dans quelques semaines sur www.morrissette.fr

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Bonne année 2012

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Morrissette vous souhaite une excellente année 2012

Morrissette étant relativement timide, elle est peu à l’aise pour les discours en public, elle a donc préféré vous présenter ses vœux pour cette nouvelle année par l’intermédiaire d’une vidéo. Vous découvrirez également dans cette vidéo le programme de Morrissette pour l’année 2012, celui-ci s’annonce d’ores et déjà chargée.
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Dans l’univers de la course automobile plus qu’ailleurs, les images parlent plus que les mots, Morrissette vous propose donc de partir avec elle, en route pour 2012 :
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Bonne et heureuse année 2012 sur www.morrissette.fr !

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Morgan 4/4 75ème anniversaire

Morgan est un constructeur atypique de par ses modèles, son mode de construction mais également sa façon de communiquer. Si certains constructeurs ne se font pas prier pour célébrer et abuser des anniversaires, la marque anglaise a attendu les derniers jours de l’année 2011 pour communiquer autour des 75 ans de son modèle phare la 4/4. Il est vrai que l’actualité 2011 de Morgan a été dominée par le lancement du Three Wheeler, un engin ludique à trois roues propulsé par un moteur de moto, commémorant les origines de la marque et l’époque des tricycles de sport.

La 4/4 reste malgré tout le best seller de la marque du Worcestershire et assure le gros des ventes depuis 1938, il s’agissait alors du premier véhicule à 4 roues de Morgan d’où son patronyme. Afin de célébrer comme il se doit l’anniversaire de la 4/4, une édition limitée baptisée 75th anniversary vient d’être lancée, pas de révolution technique ou esthétique au programme, mais uniquement quelques attentions supplémentaires offertes aux futurs acquéreurs.
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La 75th Anniversary est basée sur la version de base de la 4/4 avec une construction mêlant acier et frêne, profitons en pour faire cesser une légende qui perdure depuis des années autour des Morgan. Non, les voitures ne reposent pas sur un châssis en bois, une telle construction est totalement impossible, le châssis se briserait à la première irrégularité de la route. Le châssis des Morgan est en acier, seul une partie du bâti sur lequel repose la carrosserie est construite en frêne.

Du coté de la motorisation, pour cette édition anniversaire, on retrouve l’infatigable 2.0 litres Ford Duratec développant ici environ 150 chevaux. Cette mécanique, associée au poids contenu de l’auto (920 kilos), permet à la 4/4 d’abattre le 0 à 100 km/h en 7,2 secondes et de prétendre au blason de voiture de sport.

En ce qui concerne les équipements spécifiques à cette version 75ème anniversaire, on retrouve dans le désordre, un volant en bois Moto lita, des ailes étroites, un intérieur cuir et moquettes noirs, des jantes assorties à la couleur intérieure et un choix parmi trois teintes de carrosserie extérieure : Sport Black, Sport Red ou Old English white, toutes ses peintures s’accompagnent d’une décoration spécifique 4/4 75 sur le capot.
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Morgan reste ainsi fidèle à sa stratégie d’avancement à petit pas qui lui réussi depuis plus de 100 ans et 75 ans pour la construction de la 4/4. Espérons qu’en 2088, pour les 150 ans de la 4/4, celle ci sera toujours au catalogue du constructeur anglais et que le modèle n’aura que peu évolué.
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Pour en savoir plus : http://www.morgan-motor.co.uk/

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Joyeux Noël

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Morrissette vous souhaite à toutes et à tous un joyeux Noël

Ce soir Morrissette aide un vieil ami afin d’assurer dans les délais toutes les livraisons à travers le monde. Les rennes étant souffrants, Morrissette a été appelée en renfort. Espérons que ses 140 chevaux suffiront pour cette mission de la plus haute importance.

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Bentley Continental GT V8

Depuis 1919, la présentation d’un nouveau modèle de Bentley est toujours un événement rare. La marque au B ailé à réussi à conserver sa place au sein du club très fermé des marques automobiles de luxe et ce malgré les multiples rachats et fusions qui ont émaillé son histoire. Bentley dévoilera lors du prochain salon de Detroit le nouveau modèle de Continental GT. Telle une oeuvre d’art la nouvelle Bentley se laisse découvrir progressivement par petite touche.

D’abord le son …

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… ensuite quelques images furtives …

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… enfin une vidéo nous présentant entièrement la Continental GT V8

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Cette dernière vidéo s’accompagne de quelques éléments techniques relatifs à la future Bentley Continental GT V8. Comme son nom l’indique, le dernier modèle de la marque de Crewe abandonne le W12 du modèle précédant pour une conversion au V8, mode du downsizing oblige. L’abandon d’une architecture propre à Volkswagen (Bentley est une marque du groupe Volkswagen) au profit d’un V8 d’origine Audi (autre marque du groupe Volkswagen) est du à la tendance qui touche actuellement tous les constructeurs : réduction de la cylindrée pour réduire les émissions de CO2.

Si les puristes auraient préféré un moteur entièrement développé par Bentley, Morrissette apprécie toutefois le retour au V8, architecture moteur historique de la marque anglaise. Le downsizing à parfois des vertus historiques, grâce à lui, Bentley revient vers le V8 qui à fait sa réputation et l’on parle également du retour d’un 6 cylindres en ligne chez Aston Martin ou d’un 4 cylindres à plat chez Porsche. L’histoire n’est-est pas un éternel recommencement ?

Revenons au V8 Bentley, si celui-ci est capable de fonctionner sur seulement 4 cylindres afin d’économiser toujours plus de carburant, lorsque les 8 cylindres sont en action, la puissance dépasse les 500 ch et le couple de 660 Nm est disponible dès 1700 tr/min. Avec un tel moteur, la Bentley Continental GT V8 reprend dignement la tradition des sportives anglaises capables de vous emmener à des vitesses totalement illégales de nos jours dans le confort d’un roulant salon au luxe et au raffinement so British. Dernier petit raffinement typiquement britannique, les sorties d’échappement en forme de 8 pour rappeler l’architecture du moteur mais également pousser le sens du détail à son paroxysme.

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Le Père Noël roule en Jaguar

Depuis son rachat par le groupe indien Tata, force est de constater que Jaguar est devenue la reine de la communication et du teasing. La marque anglaise communique si bien qu’elle empiète allégrement sur les plates bandes de BMW, Mercedes ou encore Audi en terme de communication et challenge sérieusement la référence Porsche. Jaguar est devenue maître dans l’art du faire savoir que ce soit autour de ces modèles existants, de ces concepts cars ou encore de ces futurs modèles, malheureusement, ces succès de communication ne se retrouvent pas encore dans les volumes de ventes.

Le dernier exemple en date est la communication mise en place autour de la future XF Sportbrake. Cette déclinaison break de la berline haut de gamme anglaise est attendu dans le courant de l’année 2012 et viendra concurrencer frontalement les Mercedes Classe E Break, BMW Série 5 Touring ou encore Audi A6 Avant.

Généralement, les constructeurs cachent et camouflent leurs nouveaux modèles jusqu’à la date de leur lancement officiel. La généralisation des appareils photos dans les téléphones portables associée à Internet est devenu un véritable cauchemar pour les constructeurs : impossible de faire rouler un mulet ou un prototype sans que celui-ci soit immédiatement photographié et diffusé sur la toile. Pour palier à cet « espionnage » les constructeurs camouflent leurs prototypes et sont parfois obligés d’avancer les dates de lancement des véhicules pour éviter toute fuite.

Jaguar a décidé de prendre cette mode à contre pied en publiant elle même les photos de son futur modèle camouflé sur le réseau social Twitter. La semaine dernière, la marque de Coventry nous présentait un premier cliché de la future XF Sportbrake et cette semaine, on voit la future Jaguar en plein préparatifs pour Noël. Il semblerait en effet que le Père Noël ait décidé de troquer les rennes pour un Jaguar et le traîneau pour une XF Sportbrake. Cela veut-il dire que Morrissette trouvera une Jaguar sous le sapin ? Réponse le 25 décembre prochain.

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Pour suivre les évolutions du Sportbrake sur Twitter : https://twitter.com/Sportbrake

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Leçon de pudeur

 

Il est toujours compliqué de communiquer autour des catastrophes naturelles et des actions humanitaires, il faut trouver le juste équilibre entre information, émotion, appel aux dons sans pour autant entrer dans une logique mercantile. Suite au tsunami qui a touché le Japon au mois de Mars, les quatres constructeurs moto japonnais représentés en France (Honda, Kawazaki, Suzuki, Yamaha) se sont associés à la Croix Rouge dans une campagne de communication très sobre et particulièrement bien réalisée. Morrissette ne peut que saluer une telle initiative et s’associer elle aussi aux motards.

Pour plus d’informations : http://www.croix-rouge.fr/

5 raisons de se réjouir du retour de la baby Jag’

La rumeur enflait depuis quelques semaines déjà et a été confirmée aujourd’hui par le site internet anglais Autocar. Si aucune annonce officielle n’a été faite de la part du groupe Jaguar Land Rover, le site Autocar peut être considéré comme une référence, particulièrement en ce qui concerne l’automobile anglaise. La nouvelle de la mise à l’étude d’une berline d’entrée de gamme par le constructeur au félin est donc à prendre très au sérieux.

Les données dont nous disposons pour l’instant sont relativement peu nombreuses, la future Jaguar serait construite sur la récente plate forme du Range Rover Evoque, les dimensions se situeraient aux alentours de 4,50 m. La berline serait équipée de mécaniques de petites cylindrées et peu puissantes : moteurs 3 cylindres essence où 4 cylindres diesel pour des puissances ne dépassant pas les 200 ch. En ce qui concerne la transmission, les informations divulguées font état d’une traction avant et de boites automatiques à 8 ou 9 rapports. Faibles cylindrées, faibles puissances, nombreux rapports de boites : il s’agit à n’en pas douter d’un véhicule orienté vers l’écologie.

La présentation de cette baby Jag’ est prévue en 2014 pour une commercialisation à l’horizon 2015. Jaguar ne devrait pas se limiter à une berline mais également en proposer des dérivés : break, coupé trois portes ou encore roadster.

Une telle voiture à-elle sa place dans la gamme Jaguar ?
Pour Morrissette, la réponse est on ne peut plus claire, absolument,  une petite berline traction d’entrée de gamme à sa place dans l’offre Jaguar. Après cette affirmation, place aux explications :

1/ N’oublions pas que la philosophie de Sir Wiliams Lyons (fondateur de la marque) était d’offrir des voitures de qualité à un prix défiant toute concurrence. La type E qui est aujourd’hui une voiture mythique, coûtait lors de son lancement deux à trois fois moins chère que ses principales concurrentes. Une berline d’entrée de gamme viendrait inévitablement se positionner en dessous de la grande routière XF et diminuerait par conséquence le prix du ticket d’entrée de la marque Jaguar, perpétuant ainsi la philosophie de son fondateur.

2/ A peine la rumeur de l’étude d’une Jaguar traction avant d’entrée de gamme apparaissait sur Internet, que l’ensemble de la presse et des blogs bien pensants de l’automobile critiquaient le projet. Ceux-ci ne manquent pas de rappeler l’épisode de la X-Type, berline d’entrée de gamme des années 2000, décrite comme une Jaguar du pauvre ou encore comme une Ford Mondeo rebadgée. Malgré cette mauvaise presse, la X-Type s’était relativement bien vendu lors de se commercialisation. Jaguar à toujours eu pour habitude de bousculer les conventions, il n’y a pas de raisons que cela change à l’horizon 2015. De plus, Morrissette adore tout ce qui est pour déplaire à la presse automobile bien pensante.

3/ Une Audi A3 n’est-elle pas une Volkswagen Golf ou une Seat rebadgée ? Mercedes ou encore BMW ne proposent-ils pas dans leurs gammes des berlines d’entrée de gamme avec les Classe A, B ou Séries 1 ? Actuellement, tous les concurrents de la marque de Coventry proposent des berlines de faibles cylindrées dans leurs gammes, sans que personne ne trouve à y redire. Récemment, c’est même la prestigieuse marque Rolls Royce, joyau de la couronne britannique, qui a commercialisé une « baby » Rolls. La descente en gamme des constructeurs les plus luxueux est dans l’air du temps, il est donc normal que Jaguar suive le chemin emprunté par tous ses principaux concurrents.

4/ Jaguar est certes un constructeur d’automobiles de luxe, mais il doit, comme toute entreprise faire face à des réalités économiques. Il est donc nécessaire de produire des volumes importants afin de réaliser des économies d’échelles et de rester compétitif face aux concurrents toujours plus nombreux et exotiques. Tout le monde apprécie les XK, XJ ou XF qui sont de magnifiques automobiles, malheureusement ces modèles ne génèrent pas d’importants volumes et il est donc obligatoire que Jaguar se diversifie afin de pouvoir survivre. De plus, une berline prestigieuse d’entrée de gamme ouvre des débouchés non négligeables sur les marchés émergents que sont la Chine et l’Inde, marchés devenus incontournables pour tout constructeur automobile.

 5/ Que l’on soit d’accord où non, l’écologie et devenu un critère déterminant dans la conception des véhicules. Jaguar n’échappe pas à la règle et doit réduire au maximum les émissions de CO2 moyennes de sa gamme de véhicules pour se conformer aux législations aussi bien européennes que nord-américaines. En 2016, la norme CAFE entrera en vigueur aux Etats-Unis imposant à chaque constructeur de vendre un nombre conséquent de voitures consommant peu (capables de parcourir plus de 50 miles par galon). La future berline Jaguar permettra à la firme de Coventry de réduire ses émissions moyennes de CO2 et ainsi de pouvoir nous proposer de fabuleux V6 ou V8 sur les futures XE ou XK. Comme dans les années 50, Jaguar doit exporter vers les Etats Unis ou mourir, en 1950 c’était pour obtenir des devises étrangères et donc de l’acier, en 2015, ce sera toujours pour obtenir des devises étrangères et pouvoir continuer à produire des voitures de sport.

Pour toutes ces raisons qui sont, Morrissette le concède, plus ou moins objectives, une berline d’entrée de gamme est donc indispensable dans la future offre de Jaguar. En plus de celles déjà évoquée, voici quelques raisons plus personnelles, propres à Morrissette :

  • Plus il y a de voitures anglaises mieux c’est,
  • Une Jaguar restera quoi qu’il arrive une Jaguar,
  • God save the Queen and the Jag’ !

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Une Ford Mustang neuve, mais de 1965

Ne vous inquiétez pas, Morrissette n’a pas abusé des vapeurs d’essence ou consommé de l’huile sans modération, le titre de cet article est bien réel. Ford commercialise désormais aux Etats-Unis des caisses et des carrosseries de Mustang neuves. Il ne s’agit cependant pas de la version 2011 des Mustang mais bel et bien des premières versions dites 64 1/2 à 66.

Lors du SEMA Show se tenant à Las Vegas, Ford a officialisé la commercialisation de cette caisse nue de Ford Mustang Cabriolet (modèle 64 1/2 à 66). Ces éléments de carrosseries viennent s’ajouter au catalogue de pièces Ford Restoration déjà très fourni et qui fait le bonheur des amateurs de la marque à l’ovale bleu. La Mustang est le modèle emblématique de l’histoire de Ford, il s’agit également d’une des voitures de collection les plus prisées et donc les plus restaurées outre atlantique. C’est pour cela que Ford a décidé de remettre en production des caisses neuves car nombreuses étaient les voitures immobilisées en raison de la corrosion de leur châssis.

La caisse proposée est fabriquée par la société Dynacom sous licence Ford et est certifiée conforme par le constructeur américain. Les pièces sont fidèles à la forme originelle des Mustang, cependant la carrosserie sera même meilleure que l’originale grâce a des aciers plus résistants, des soudures faisant appel à des techniques modernes et un traitement anti-rouille bien plus efficace que l’original. Le prix de la caisse neuve incluant les portières et la malle de coffre est d’environ 15 000 $, ce qui reste relativement raisonnable. A cela il faudra ajouter le capot et les ailes vendues séparément afin d’obtenir une voiture complète.

Grâce à la commercialisation des caisses nues,  il est désormais quasiment possible de reconstruire entièrement une Ford Mustang en piochant dans le catalogue Ford Restauration. Seuls quelques éléments de finition et de carrosserie ne sont pas commercialisée, obligeant à chiner ou à faire appel à un carrossier spécialisé pour former les pièces comme par le passé.

Morrissette se réjouit de cette annonce qui prouve que l’un des principaux constructeurs sur la scène internationale se souci de son passé et des collectionneurs fidèles à la marque. Ford va même plus loin qu’une simple mise en lumière de son histoire et propose des réponses concrètes aux besoins des collectionneurs de Ford Mustang. Cependant, la commercialisation des caisses nues pose la question de la limite de la restauration : Où s’arrête la restauration et ou débute la reconstruction ? Quelles pièces ne doivent pas être changées sur une voiture pour que l’on puisse encore parler de modèle original ? Morrissette laisse chacun répondre à ses questions mais pense pour sa part qu’un changement de châssis entraîne inévitablement la naissance d’une nouvelle voiture et qu’il ne s’agit plus à proprement parler d’une voiture de collection.

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