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Une voiture de playboy !

Le célèbre magazine Playboy vient de publier son Top 6 des voitures de collection qu’il faut avoir dans son garage. Votre ancienne fera-t-elle de vous un véritable Playboy ? Morrissette vous révèle le classement établi par le célèbre magazine américain. Il est d’ailleurs important de préciser la nationalité du magazine car cela explique une partie du classement. Si celui-ci avait été établi par un magazine européen, le classement aurait certainement été tout autre.

Fin du suspens, la voiture ultime du Playboy est donc la BMW 507. Le célèbre roadster bavarois est devenu mythique par son design, son prix délirant pour l’époque, sa faible diffusion mais aussi sa cote actuelle toute aussi délirante que le prix de l’époque. Rappelons que la BMW 507 avait été développée à la demande de Max Hoffman, célèbre importateur de voitures de luxe européennes à New York dans les années 50 et 60. Cet homme très influent est aussi à l’origine de la Mercedes 300 SL.

La deuxième voiture est la Jaguar Type E qui fête également ses 50 ans cette année. Morrissette ne peux qu’apprécier ce choix d’une de ses compatriotes parmi les plus emblématiques. Le magazine Playboy montre qu’il est aussi compétent en matière de voitures que de playmates puisque son choix se porte sur la Jaguar Type E Série 1. Ce modèle originel est le plus pur et ce choix est tout à l’honneur du magazine américain tant sur le plan mécanique que sur le plan du design.

Viennent ensuite deux voitures américaines,  la Pontiac Tempest GTO, qui est considérée comme la première des Muscle Car Américaine. Cette voiture a été créée par John De Lorean (patron de Général Motors) lui-même. L’autre américaine est une Chevrolet Bel Air Nomad dans sa version la plus rare, le shooting break 3 portes. Morrissette ne s’étendra pas sur ces deux véhicules car elle les connaît très mal.

On retrouve ensuite une très célèbre voiture européenne, la Dino 246 GT (qui n’est pas officiellement une Ferrari). Cette voiture de sport des années 70 a été rendue célèbre par la série Amicalement Votre où elle servait de monture à l’un des deux héros. Le classement est clôturé par la Corvette Sting Ray Split Windows, il s’agit la de la version la plus désirable de la Corvette avec sa vitre arrière scindée en deux. Ce modèle n’a été produit que pendant quelques mois et rapidement abandonné en raison des problèmes de visibilité arrièré générés par ce design. La Corvette Sting Ray Split Windows est la version la plus recherchée des Corvette et aussi l’une des plus cotées.

Le classement complet :

Nouveau roadster MG en projet

Depuis son passage sous capitaux Chinois,  la marque MG n’avait pas osé retoucher son coeur de gamme : le roadster TF. Le constructeur a présenté ces derniers mois les MG3 (citadine) et MG6 (berline) et s’attaque désormais au remplacement du roadster TF. Celui-ci était au catalogue depuis 16 ans et bien qu’ayant été restylé à plusieurs reprises il a connu peu d »évolutions technologiques majeures. MG a récemment cessé de produire les roadsters TF actuels en évoquant un problème d’approvisionnement de pièces détachées, il semble désormais que la vraie raison soit la mise en production de la nouvelle version de la MG TF.
 
Selon le magazine Autocar, les dirigeants de la marque ont annoncé qu’une remplaçante de la MG TF serait proposée d’ici deux ans, d’abord sur le marché anglais puis dans le monde entier. “Une marque comme MG a besoin d’une véritable voiture de sport dans son offre », ajoute Guy Jones, directeur marketing et commercial de MG en Angleterre. Il ne s’agit pas uniquement d’une déclaration d’intention puisque le projet aurait reçu le feu vert en interne pour une mise en production. La nouvelle MG TF serait basée sur une plate forme de MG3 ou de MG5, le choix technique n’étant pour le moment pas encore arrêté.
 
Morrissette préférerait une base de MG3 ce qui permettrait de produire un roadster compact et agile proche de  l’ADN des voitures de la marque à l’octogone. L’utilisation d’une base de MG5 entrainerait nécessairement un embourgeoisement et un alourdissement du roadster préjudiciable a sa sportivité. De plus MG ne dispose actuellement pas d’un grand choix de motorisation dans sa gamme et le nouveau TF sera certainement propulsé par un 4 cylindres essence, d’où l’intérêt de réduire son poids au maximum.
 
Morrissette est très heureuse d’apprendre qu’elle aura une descendance moderne, en effet la MG TF est l’héritière en droite ligne de la MG B. Espérons que ce modèle sera réussi et permettra à MG de revenir au premier plan des roadsters sportifs. Souhaitons à cette nouvelle MG TF le même succès commercial que celui qu’avait connu la MG B a son époque.
 
 
 
 

Le retour possible de la R5

Le terme de R5 ne désigne pas un nouveau modèle Audi (coupé venant se positionner dans la gamme en dessous de l’Audi R8) mais bien le modèle Renault très populaire dans les années 70 et 80. Le succès de la renaissance de la Mini par BMW a depuis longtemps fait des jaloux auprès des autres constructeurs. Certains tentent de copier la stratégie du néo rétro comme Fiat avec sa 500, d’autres s’en démarquent en proposant des modèles inédits : Audi A1 ou encore Citroën DS3.

Pour l’instant la stratégie de Renault en matière de petit véhicule premium se limitait aux séries Gordini, celles-ci ont jusqu’à présent été déclinées sur les Twingo, Clio, Clio RS et Wind. Lors du lancement du Dacia Duster (Groupe Renault), beaucoup avait souligné la polyvalence du véhicule qui en faisait une 4L moderne, non pas par le style mais bien par les fonctionnalités et l’universalité du véhicule. Il semblerait donc que le constructeur au losange veuille aller plus loin en lançant l’étude d’un nouveau modèle de citadine premium.

Selon le magazine britannique Autocar, le bureau du style Renault plancherait sur une ré interprétation moderne de la Renault 5. Les premiers visuels font d’avantage penser au modèle « Le Car » qu’à la Renault 5 que nous avions connu en Europe dans les années 70. La « Le Car » était une série spéciale de la Renault 5 mieux équipée que celle-ci et destinée uniquement au marché américain, celle-ci faisait la part belle aux pare chocs en caoutchouc et aux stickers. La « Le Car » avait d’ailleurs connu un succès relatif aux Etats-Unis au moment de sa commercialisation.

Pour l’instant le retour de la Renault 5 est plus d’une rumeur que d’une réelle information, nous verrons dans les mois à venir comment la situation évolue, Renault étant pour le moment absorbé par les conséquences de la pseudo affaire d’espionnage. De plus, de nombreux modèles de la gamme Renault étant amenés à être remplacés dans les mois ou années à venir, le retour de la Renault 5 ne fait pas partie des priorités des bureaux d’études du constructeur français.

 

Mini Rocketman plus proche de l’originale

Depuis son lancement, la Mini version BMW n’a cessé de grandir, la gamme s’étend de plus en plus mais les modèles sont toujours plus imposants. Actuellement, la Mini BMW mesure 3,72 m de long, ce qui n’en fait pas particulièrement une petite voiture. Rappelons que la Mini originelle mesurait seulement 3,05m.

La Mini Clubman (Break 3 portes), la Mini Countryman (SUV) sont encore plus longues, les modèles annoncés ne prévoient pas une réduction puisque les Roadster et Coupé seront construits sur la base de l’actuelle Mini et le futur Paceman sera lui basé sur le châssis du Countryman.Partant de ce constat l’actuelle gamme n’a de Mini que le nom et s’éloigne de plus en plus du concept original d’Alec Issigonis basé sur une habitabilité record dans un petit véhicule.

Avec la Mini Rocketman Concept, dévoilée au salon de Genève, Mini se rapproche du concept fondateur de la marque : loger quatre personnes dans un encombrement minimum. La Mini Rocketman Concept mesure 3,42 m, ce qui au regard des standards actuels en fait un véhicule très compact. Dans la production automobile récente, seule la Smart Fortwo ou la Toyota iQ sont plus compactes mais ne peuvent emporter que respectivement 2 ou 3 personnes. L’accent a été mis sur l’aménagement intérieur afin d’offrir une habitabilité maximale dans un minimum d’espace.

La Mini Rocketman Concept a été conçue sur un concept 3+1 avec 3 places permanentes et éventuellement une place d’appoint située derrière le conducteur. Les points les plus originaux du concept sont les ouvrants, les portes se décalent par rapport à l’habitacle pour laisser entrer les passagers sans réellement s’ouvrir comme des portières « classiques ». En ce qui concerne le coffre celui-ci s’ouvre en deux parties, l’originalité réside dans la partie basse qui s’ouvre tel un tiroir et coulisse vers l’arrière de la voiture.

La Mini Rocketman Concept arbore fièrement l’Union Jack sur son toit vitré, mais elle est pour le moment très éloignée des contraintes industrielles liées à la production. Cependant ce concept ne se veut pas seulement un showcar destiné au salon de Genève.  La Mini Rocketman Concept donnera naissance à une petite citadine en 2013, celle-ci devrait être équipée d’un moteur trois cylindres essence développé en collaboration avec PSA.

Pour présenter son concept Mini a réalisé une vidéo extrêmement bien faite, partant du cahier des charges originel d’Alec Issigonis et présentant toutes les astuces d’habitabilité de la Mini Rocketman Concept.
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50 ans de la Jaguar Type E : Ré-interpretation moderne

Il semble que pour les puissants de ce monde, la mode soit à la commande d’un modèle unique évoquant une icône de l’histoire de l’automobile. Ce phénomène a débuté avec la ré-interprétation de la Ferrari P4/5 présentée en 2006 et plus récemment celle de la mythique Lancia Stratos. On connaissait déjà les versions modernisées de la Jaguar Type E réalisées par quelques spécialistes anglais afin de pouvoir les utiliser au quotidien, un riche client suisse associé au designer Bo Zolland ont décidé d’aller plus loin et proposant leur ré-interprétation moderne de la Type E.

Bo Zolland, créateur du studio Vizualtech est spécialisé dans le design de bateaux et de voitures, il a notamment déjà réalisé une évocation des Corvette des années 60. Sur commande d’un riche homme d’affaire Suisse souhaitant s’offrir un modèle unique à l’occasion des 50 ans de la Jaguar Type E, le designer suédois a travaillé en collaboration avec le designer Robert Palm sur une ré-interprétation moderne de l’icône britannique.

Baptisé Growler E 2011, la filiation avec la Jaguar Type E originelle est indéniable et le dessin est plutôt réussi. On retrouve la forme de la calandre originelle, le long capot moteur, l’arrière éfilé, la forme des pare chocs ainsi que la forme générale du véhicule. Le concept apporte une touche finale par l’adoption de jantes à rayon typique des années 60. Sur le plan mécanique la base du projet est d’origine Jaguar puisqu’il s’agit du châssis et du moteur d’une Jaguar XKR, le V8 suralimenté ayant pour l’occasion était poussé à 600 ch. La carrosserie est réalisée principalement en fibre de carbone ce qui permet de contenir le poids de l’auto et d’afficher seulement 1550kg sur la balance soit 100kg de moins qu’une XKR de série.

Beaucoup d’observateurs attendait à Genève un nouveau modèle de la part de Jaguar pour célébrer les 50 ans de la Type E. Le constructeur anglais s’est contenté de présenter une version plus sportive de la Jaguar XKR, ce qui semble faible au regard du poids de la Type E dans l’histoire de la marque. Le projet privé de la Growler E 2011 permet de combler ce manque et d’offrir un vrai modèle anniversaire. La Growler E 2011 est destinée à demeurer un modèle unique, mais comme tous les projets de ce type, elle pourra éventuellement être produite en petite série par Vizualtech si d’autres clients se manifestaient.

50 ans de la Jaguar Type E : Happy Birthday miss E

6 cylindres en ligne double arbre, structure monocoque, suspensions arrières indépendantes, 4 freins à disques, 240 km/h en vitesse de pointe … le tout pour la moitié du prix d’une Ferrari, c’est ainsi que la Jaguar Type E se présente aux journalistes du monde entier lors du Salon de Genève 1961. Ce matin, le 81ème Salon International de l’Automobile de Genève à ouvert ses portes, la Jaguar Type E fête donc aujourd’hui officiellement ces 50 ans.

A son lancement la Jaguar Type E bénéficie directement de l’expérience acquise en compétition grâce notamment aux cinq victoires obtenues aux 24h du Mans avec les Types C et D. Elle remplace au catalogue Jaguar la XK 150 lancée en 1957 dont elle reprend le moteur 3,8 litres, 6 cylindres en ligne, double arbre à cames en tête.

Jusqu’à son lancement le secret de la Jaguar Type E a été très bien gardé, les études ont commencé dès 1957, ce sont poursuivies avec la Jaguar E2A pour aboutir à la version définitive présentée en 1961. Le véhicule présenté à Genève sera prêt au dernier moment et convoyé jusqu’au salon de Genève par la route, Norman Davis, pilote d’essai Jaguar traversant l’Angleterre et la France de nuit et dans le brouillard pour acheminer la voiture à temps.

La Type E est présentée par Sir William Lyons en personne à Genève et elle est incontestablement la star du salon. Le public plébiscite la voiture et la presse ne tarit pas d’éloge à l’égard de la dernière création de Jaguar. La voiture allie qualités esthétiques et mécaniques et elle est proposée à un prix défiant toute concurrence. Son prix est deux à trois fois inférieur à celui de ses concurrentes (Ferrari, Aston Martin) et pratiquement équivalent à celui d’une Porsche 356 qui est cependant nettement moins performante.

Le succès auprès de la presse et du public se traduira rapidement par un immense succès commercial notamment aux Etats-Unis ou sera écoulée une grande partie de la production de la Jaguar Type E.

Les grandes évolutions de la Jaguar Type E :

La série 1 (1961 – 1967)

Présentée en mars 1961 au salon de Genève, sa commercialisation se fait à partir du printemps 1961, l’usine ayant du mal à satisfaire toutes le grand nombre de commandes. Les premiers modèles se caractérisent par un plancher plat, celui-ci sera rapidement abandonné pour des questions d’habitabilité. Les premiers modèles sont équipés de sièges baquets et la console centrale est en aluminium bouchonné.

A partir de 1964, le bloc XK est réalésé et passe de 3,8 litres à 4,2 litres, la puissance reste inchangée mais le couple augmente légèrement. Cette évolution du moteur s’accompagne d’un changement de boite de vitesse, une boite Jaguar entièrement synchronisée remplace la boite Moss. L’habitacle est également modifié avec des sièges plus confortables et une console centrale entièrement recouverte de vinyle noir.

 

En 1966, une version 2+2 offrant plus de places aux passagers arrières vient s’ajouter au catalogue. Elle se caractérise par un pare brise plus vertical et un pavillon de toit plus haut. La Jaguar Type E est désormais disponible en trois versions : coupé, cabriolet et 2+2.

Début 1968, la type E évolue de manière importante, cette série sera officieusement baptisée série 1,5 retrospectivement car elle reprend une grande partie des évolutions de la future série 2 qui sortira quelques mois plus tard (phares, habitacle, carburateurs). Cette version ne sera produite que durant quelques mois.

La série 2 (1968 – 1970)

La Jaguar Type E évolue en profondeur , principalement pour se mettre en conformité avec la législation américaine. Les phares sont désormais plus gros et n’ont plus de bulle de protection, les feux arrières sont également modifiés et beaucoup plus gros. L’entrée d’air à l’avant du véhicule est élargie afin d’améliorer le refroidissement, problème récurent sur la Type E. Les pare-chocs sont modifiés et implantés plus haut, ceux-ci sont plus gros et plus enveloppants.

Pour se mettre en conformité avec les normes antipollution américaines, les trois carburateurs SU sont remplacés par deux carburateurs Stromberg ce qui entraîne une baisse significative de la puissance moteur.
A l’intérieur, la console est modifiée et de gros interrupteurs basculants remplacent les fins basculeurs de la première série. La Jaguar Type E série 2 est la dernière équipée du moteur 6 cylindres en ligne XK.

La série 3 (1971 – 1973)

La principale évolution de la série 3 est le changement de moteur, le 6 cylindres en ligne de 4,2 litres est remplacé par un V12 de 5,3 litres. Ce changement de moteur entraîne des évolutions esthétiques, notamment l’agrandissement de l’ouverture à l’avant du capot pour alimenter le V12 en air frais. Les voies sont également élargies ce qui permet d’améliorer l’habitabilité de la Type E qui était il est vrai peu adaptée au gabarit du conducteur américain moyen qui constituait pourtant le gros des ventes de la Jaguar Type E.

La production de la Type E s’achèvera par une série limitée de 50 cabriolets, tous noirs et porteurs d’une plaque commémorative en cuivre. En 1975 la XJ-S est lancé mais celle-ci ne remplace pas officiellement la Type E et ne la remplacera jamais dans le coeur des fans.

Depuis 50 ans, la Jaguar Type E est l’icône de l’automobile britannique, et des gentleman driver, si ses performances sont désormais dépassées, elles ne sont pas pour autant ridicules et aucune sportscar moderne ne peut se prévaloir d’avoir la classe de miss E. Happy Birthday Miss E !

Aston Martin, retour possible au 6 cylindres en ligne

L’actualité d’Aston Martin se concentre actuellement autour du lancement de la Cygnet et de la présentation au salon de Genève de la Virage. Cependant, dans une interview accordée récemment à la presse britannique, Ulrich Bez, président d’Aston Martin évoquait un possible retour au moteur 6 cylindres en lignes.

Depuis le début des années 2000, la mode était au néo-retro en matière de design, il semble désormais que cette tendance s’étende à l’architecture moteur. Il y a quelques semaines, Porsche annonçait un possible retour au moteur 4 cylindres à plat, architecture mécanique originelle de la marque allemande. C’est aujourd’hui au tour d’Aston Martin d’évoquer un possible retour aux sources d’un point de vue mécanique. Rappelons que le moteur 6 cylindres en ligne équipait l’Aston Martin DB2 lancée en 1950 et n’a cessé d’évoluer depuis mais est resté au catalogue jusqu’à la DB7 de 1999.

 

Ce choix, s’inscrit dans la politique de réduction des émissions de CO2 et de downsizing du constructeur de Gaydon. Le projet semble plus avancé qu’une simple idée puisque Ulrich Bez évoque un moteur d’environ 2,5 litres de cylindrée, doté de l’injection directe et d’une suralimentation. Un tel moteur trouverait difficilement sa place dans la gamme actuelle d’Aston Martin et relance la rumeur d’une « baby Aston » qui viendrait compléter la gamme par le bas en se placent en dessous de l’actuelle V8 Vantage.

Toujours selon le président d’Aston Martin, il s’agit d’un projet à moyen terme, ce qui laisse encore de beaux jours aux V8 et V12 équipant actuellement la gamme Aston Martin.

Le retour de la Mini Moke

Certains y voient la version moderne des Citroën Mehari, Renault Rodéo ou encore Fiat 500 Joly, Morrissette préfère y voir la renaissance de la Mini Moke, icône des plages des années 1960. Rinspeed, concepteur automobile Suisse, a dévoilé cette semaine les premiers clichés de son dernier projet : la Bamboo. Cette voiture de plage néo rétro s’inspire ouvertement de ses ancêtres comme en témoignent l’aspect général du véhicule ou encore les projecteurs issus d’une Mini.

Bien que néo rétro, cette voiture se veut également moderne de part sa décoration et son équipement. La décoration originale a été réalisée par un artiste pop : James Rizzi, celle-ci est particulièrement visible sur le toi gonflable du véhicule. L’intérieur du véhicule se veut également design avec des dessins épurés ou encore des aérateurs originaux en forme de ventilateurs. L’intérieur joue aussi la tendance du néo rétro avec notamment une commande de frein à main par poignée comme sur les anciennes Citroën 2CV ou la présence de nombreuses commandes par basculeur typique des habitacles des années 60.

En ce qui concerne la technologie, la Bamboo embarque un écran tactile de dernière génération permettant de se connecter à internet, aux différents réseaux sociaux mais également à www.morrissette.fr. Autre innovation, la calandre à l’avant du véhicule est remplacée par un écran baptisé Identiface sur lequel il est possible de faire apparaître les messages de son choix. En ce qui concerne les performances, elles devraient être légèrement meilleures que celles de ces ancêtres sans pour autant s’en éloigner. Rinspeed annonce une vitesse maximum de 120 km/h ce qui est largement suffisant pour aller d’une plage à une autre sur la Côte d’Azur.

Le concept Bamboo Rinspeed sera présenté au prochain salon de Genève et le constructeur Suisse espère pouvoir mettre en production ce sympathique véhicule de loisir.
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Le retour de Mini en rallye

L’annonce du retour de Mini en rallye n’est pas une nouveauté puisque celui-ci a été officialisée peu avant le Mondial de l’Automobile en septembre dernier. Mini a ensuite annoncée les noms des pilotes qui s’aligneront au départ au volant de Mini Countryman WRC : Chris Meeke et Dani Sordo. L’engagement de Mini en WRC sera assuré par Prodrive, société anglaise très réputée dans le sport automobile de haut niveau, qui s’est occupée pendant de nombreuses années de Subaru en WRC et gère désormais les intérêts d’Aston Martin en endurance.

Ce qui intéresse d’avantage Morrissette est le passé de la marque Mini. Pour la première fois, le constructeur anglais a fait le parallèle entre la future Mini de rallye et la Mini ayant remporté le rallye de Monte Carlo à plusieurs reprises dans les années 60. Voici la photo faisant le lien entre le passé et le futur de Mini en rallye. Nous noterons l’évolution du gabarit des voitures en l’espace de 40 ans, la dernière Mini n’ayant désormais de Mini que le nom.

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