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MG aurait un roadster SUV dans ses cartons

Comme vous le savez très certainement, la marque MG appartient désormais au constructeur Chinois SAIC. Celui-ci exploite la marque britanique en Chine mais également en Angleterre ou a été lancée il y a quelques mois la MG6. Lors du dernierSsalon de Pekin, MG avait présenté au public un concerpt de petit SUV baptisé Icon. Celui-ci d’apparence proche d’un Nissan Juke, référence de la catégorie, reprenait quelques éléments stylistiques de MG, parmi lesquels une calandre qui n’est pas inconnue de Morrissette. Fin du premier acte !

Ce weekend, le magazine anglais Auto Express a annoncé que MG avait dans ses cartons un projet de roadster. Tout le monde s’attendait à un cabrtiolet dans la plus pure tradition d’Abingdon venant remplacer la vieillissante MG F. Les projets de MG sont tout autres puisque la marque voudrait faire d’une pierre deux coups en lancant un SUV roadster dérivé du concept Icon. Il semblerait donc que le cabriolet sur base de 4×4 soit le nouveau type de carrosserie à la mode après la déclinaison du Murano proposée par Nissan ou encore le concept dérivé du Range Rover Evoque présenté au Salon de Genève 2012.

Même s’il ne s’agit pour l’instant que de rumeurs, nos amis anglais sont toujours très attentifs à l’évolution de la maque MG, même si celle-ci est passée sous controle chinois. Morrissette préfère ne pas se prononcer sur ce futur possible roadster SUV mais il semblerait plus logique que la renaissance de MG se fasse par un roadster traditionnel plutot que par un SUV, segment dans laquelle la marque n’a aucune histoire et donc aucune légitimité.

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Le Nürburgring en difficultés

Le circuit du Nürburgring aura connu une vie aussi tourmentée que peut l’être son tracé. En effet, ce circuit mythique a connu les plus grandes courses de Formule 1 et d’endurance jusque dans les années 1970. Jugé ensuite trop dangeureux et trop long (24 kilomètress) pour répondre aux standards de sécurité, le circuit accueillera de moins en moins de compétitions. Baptisé a juste titre « the Green Hell » (l’Enfer Vert), la boucle nord du Nürburgring fut délaissée en 1984 au profit d’un nouveau circuit de Formule 1 construit juste à coté. La Nordschleife gardera toujours une place unique dans l’esprit des passionnés mais perdra peu a peu de sa médiatisation.
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Les choses s’accélèrent dans les années 90, les constructeurs voient en ce circuit atypique de plus de 20 km une piste aux caractéristiques uniques pour tester leurs modèles les plus sportifs dans toutes les conditions. Aujourd’hui, tout modèle sportif, se doit d’être duement testé sur la boucle nord du Nürburgring avant d’être commercialisé. Les constructeurs tentent également d’établir des records sur ce tracé selectif afin de médiatiser davantage leurs véhicules. Conjointement à cette activité de piste d’essai, le Nürburgring a bénéficié d’une publicité inattendue grâce à un jeu vidéo (Gran Turismo) ce qui a eu pour effet de replacer l’Enfer Vert sur la carte des circuits incontournables, notamment auprès des plus jeunes.

Une telle notoriété a fini par attirer des investisseurs qui ont vu (trop) grand pour le circuit allemand en créant un important complexe hotelier destiné a accueillir les fans, un centre de congrés et de réunions mais également un parc d’attraction sur le thème de l’automobile. Ces couteux développement ont été financés par d’importants crédits que la société gérant le circuit n’est plus aujourd’hui en mesure de rembourser. Elle a donc tenté de souscrire un emprunt de 13 millions d’euros auprès de l’état allemand, mais sous les effets conjoints de la crise, des restrictions budgétaires et des pressions écologistes, le prêt a été refusé. En conséquences le Nürburgring a été placé le 18 juillet en redressement judiciaire, les nuages s’emblent s’assombrir dans le massif de l’Eiffel en ce qui concerne l’avenir du circuit.

Si pour l’instant les gestionnaires du circuit et les instances sportives se veulent rassurantes quand à la pérénité des épreuves sportives sur le tracé, aucune garantie ne peut être donnée sur le long terme. L’avenir du Nürburgring dépend désormais entièrement d’un possible futur repreneur, Morrissette espère qu’une solution sera rapidement trouvée pour permettre à ce mythique circuit de perdurer.

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Renault créateur de buzz depuis 1898

Depuis quelques mois, le constructeur au losange use et abuse du buzz et des réseaux sociaux. Dans un premier temps, Renault a entretenu la rumeur autour d’un possible retour de la marque Gordini, nous savons désormais que celui-ci s’est traduit pas la simple apposition d’une peinture bleue et de bandes blanches sur des modèles existants.

Renault s’est ensuite attaqué au mythe Alpine en présentant le concept A110-50 pour fêter les 50 ans de l’A110 lors du Grand Prix de Monaco 2012. Malgré les nombreuses sorties dans la presse de Carlos Tavares (numéro 2 de Renault) il ne semble pas qu’il y ait d’intention claire du groupe Renault Nissan de relancer la marque Alpine. Que restera-t-il alors de ce concept et de ce buzz ? Très certainement la vidéo présentée aujourd’hui qui rend autant hommage à Alpine qu’à Jean Ragnotti pilote emblématique de la marque française. Un juste retour des choses pour le pilote qui a tant donné à la marque aussi bien en compétition moderne qu’en course historique depuis plusieurs années.
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Prochain buzz programmé par Renault, le lancement de la Clio IV et plus particulièrement de sa déclinaison Renault Sport. La petite sportive a été dévoilée aujourd’hui au Festival of Speed de Goodwood mais en version camouflée. Un énième pied de nez du constructeur à la presse mais également à ses fans !

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L’automobile de collection, objet fashion

L’automobile de collection est de plus en plus à la mode, elle dépasse désormais largement le cercle des initiés auquel elle se limitait il y a encore quelques années. Les manifestations de voitures historiques, que ce soit des compétitions, des expositions ou de simples rassemblements attirent de plus en plus de monde.

Les prix lors des ventes aux enchères ne cessent de croitre, cette hausse semble relativement saine et constante, contrairement à la bulle spéculative qui avait put se créer au cours des années 90. Les vendeurs spécialisés avouent avoir du mal à se procurer certains modèles pour satisfaire la demande toujours plus importante de leurs nouveaux clients.

Plus récemment, les voitures de collection ont envahit les publicités de vêtements et de parfums ce qui les a définitivement intronisé comme objet de mode et de luxe. Dans leurs dernières campagnes, les parfums Daniel Hechter font apparaitre une Austin Healey, Paco Rabanne a quand à lui choisit une Jaguar Type E et Dior a décidé de mettre Jude Law au volant d’une Mercedes 190 SL.

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Comment expliquer un tel engouement ?
Le vintage est à la mode ce qui profite directement au monde de l’automobile de collection mais ce seul argument n’explique pas tout. Les voitures de collection sont par définition des véhicules relativement chers et un simple effet de mode n’entraine pas l’achat d’une voiture de plusieurs milliers d’euros.

Les français semblent de plus en plus nostalgiques, l’automobile de collection leurs rappel souvent un souvenir lié à l’enfance ou à la petite enfance. En achetant un véhicule de collection ou plus simplement en se rendant à une manifestation dédiée, ils cherchent à revivre ce souvenir et à raviver l’émotion de leur enfance. L’automobile occupe une place prépondérante dans notre société depuis les années 60, de nombreux souvenirs lui sont donc attachés.

La politique du tout répressif en ce qui concerne la sécurité routière et les limitations de vitesses à également pesé en faveur des voitures de collection. Il devient en effet de plus en plus difficile de prendre du plaisir au volant de voitures modernes. Celles-ci sont tellement sophistiquées qu’elles ne donnent que très peu de sensations si l’on respecte les limitations de vitesses. Les voitures de collection permettent de s’amuser à leur volant à des vitesses raisonnables.

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Que pense Morrissette de ce phénomène ?
Ce phénomène est nécessairement bénéfique pour l’univers de l’automobile de collection car il lui permet de se développer de manière exponentielle. Il faut toutefois veiller à ne pas tomber dans une bulle spéculative, les prix du marché semblent quelques peu surestimés aux yeux de Morrissette.

Rouler en ancienne exige un certain art de vivre, il faut savoir accepter une fiabilité relative et se satisfaire d’un confort souvent spartiate. Conduire une voiture de collection ne demande pas uniquement un portefeuille bien fourni mais dans certains cas de réels talents de pilote, les berlinettes Alpine A110 par exemple devraient se mériter plus que s’acheter. L’automobile de collection doit rester un univers de passionné et ne doit pas sombrer dans le faire valoir ou le paraitre. Morrissette se réjouira toujours de l’augmentation du nombre d’amateurs d’automobile ancienne tant que ceux-ci resteront de réels passionnés.

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Le retour de la Mini Rocketman

Lors du Salon Automobile de Genève 2011, Mini avait présenté la Mini Rocketman Concept qui avait enthousiasmé Morrissette. Le cahier des charges de ce projet était très simple, embarquer quatre passagers et leurs bagages dans des dimensions les plus réduites possibles. Ce cahier des charges ne vous rappel-t-il rien ? Il s’agit exactement des mêmes contraintes que celles qui avaient été données à Alec Issigonis à la fin des années 50 et avait donné naissance à la Mini originelle.

La Mini Rocketman Concept se rapprochait de son illustre ancêtre par ses dimensions et affichait de manière relativement discrète sa nationalité anglaise avec la présence de l’Union Jack en filigrane sur le toit en verre. Après le salon de Genève, de nombreuses rumeurs contradictoires ont circulé concernant la Mini Rocketman Concept et les spécialistes pensaient que cette voiture ne serait jamais lancée en production.

Dans quelques semaines, les Jeux Olympiques 2012 se dérouleront à Londres, BMW partenaire de l’événement multiplie la communication autour du sujet. Mini, marque appartenant au groupe BMW et foncièrement anglaise ne pouvait pas laisser passer une telle occasion. Le concept Rocketman a donc été adapté à l’événement et adopte désormais une livrée bleu marine, blanche et rouge reprenant les célèbres couleurs du drapeau du Royaume-Uni. Les couleurs de l’Union Jack sont reprises aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Mini. Aucune information officielle n’a été communiquée sur la mise en production de la Rocketman mais toujours est-il que cette Rocketman II « Union Jack » est un sympathique clin d’œil à l’actualité sportive.

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Une Alpine nommée Dezir

A l’occasion des 50 ans de l’Alpine A110, Renault a dévoilé aujourd’hui le concept Alpine A110-50 dans les rues de Monaco. Bien que des photos aient été dévoilées depuis quelques jours sur Internet, la présentation de cette « nouvelle Alpine » à l’occasion du Grand Prix de Monaco était très attendue. Comme en témoignent les premières réactions des journalistes et des passionnés, l’Alpine A110-50 Concept n’a pas déçu et suscite déjà un très fort enthousiasme.

L’Alpine A110-50 Concept est étroitement dérivée du concept car Dezir, présenté il y a deux ans au Mondial de l’Automobile de Paris, tout en reprenant les codes propres à la marque Alpine. Le concept se veut une réinterprétation moderne de la berlinette A110, on retrouve ainsi l’incontournable bleu Alpine, orné de quelques touches orangées propres aux modèles de compétition. A l’avant on retrouve quatre optiques, les feux antibrouillards sont remplacés par des LED rondes rappelant directement l’A110. L’arrière est tronqué et de couleur noire comme il l’était sur la berlinette originelle des années 60. A l’intérieur aussi, l’esprit est respecté avec un habitacle dépouillé au maximum et pensé pour la compétition.

D’un point de vue technique, on retrouve également les gênes d’Alpine avec une relative légèreté aux regards des standards actuels avec 880 kilos sur la balance. La mécanique est bien évidement d’origine Renault, en l’occurrence un V6 de 3,5 litres qui développe 400 ch à 7200 trs/mn. Le moteur est installé en position centrale arrière et accolé à une boite de vitesse séquentielle à 6 rapports. L’Alpine A110-50 Concept est taillée pour la piste alors que la berlinette des années 60 avait été originalement développée pour le rallye.

Avant la présentation officielle du concept Alpine A110-50, de nombreux observateurs prévoyaient une motorisation électrique, Renault a finalement choisit de privilégié le plaisir de conduite face aux émissions de CO2. Il est rafraichissant de voir qu’un constructeur aussi impliqué dans l’automobile électrique que Renault puisse encore miser sur des concepts 100% thermique allant à l’encontre de la tendance actuelle.

Après avoir présenté un tel concept il ne reste plus qu’a espérer que celui-ci passe au stade de la production dans une version la plus proche possible du concept. La renaissance d’Alpine serait alors complète et ceci mettrait enfin un terme à plus de 30 ans de rumeurs, d’espoirs et de déceptions autour d’une nouvelle Alpine.

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Carroll Shelby (1923 – 2012)

Carroll Shelby s’est éteint aujourd’hui aux Etats-Unis à l’age de 89 ans. Ce pilote d’origine texane a participé à de nombreuses courses à travers le monde au cours des années 50, notamment les 24 heures du Mans qu’il remporta en 1959 au volant d’une Aston Martin. Après cette victoire, une malformation cardiaque l’obligea à raccrocher le casque mais ne l’éloigna pas pour autant du milieu de l’automobile.

Après avoir fondé une école de pilotage, Carroll Shelby devint constructeur de voitures de sport en produisant à partir de 1962 les mythiques AC Cobra puis des versions modifiées et améliorées des Ford Mustang. Un grand nom du sport automobile nous a quitté mais ses créations lui survivront dans le coeur des passionnés.

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Jaguar F-Type : future icone ?

La Jaguar Type E a été lancée en 1961, 50 ans après elle est devenue une icone de l’automobile, reconnue à de nombreuses reprises comme la plus belle automobile du monde, saluée par Enzo Ferrari lui même, la Jaguar Type E est devenue un mythe. Un tel héritage est très lourd à porter et Jaguar a longtemps hésité à donner une descendante directe à la Type E. La Jaguar XJ-S qui l’a remplacé au catalogue de la marque de Coventry dans les années 70 ne partageait pas la même philosophie évitant ainsi soigneusement toute comparaison directe avec l’icone.

L’an dernier, Jaguar présentait au salon de Francfort le concept CX-16, un coupé sport deux places dont de nombreux détails rappelaient la Type E. La presse internationale s’est alors empressée de faire le parallèle en présentant la CX-16 comme la future Type E. Jaguar a annoncé la semaine dernière que le concept car CX-16 donnerait bien naissance à un modèle de série très proche du concept originel. La voiture ne sera pas baptisée E-Type (appellation anglaise de la Type E) mais F-Type. Jaguar montre ainsi la filiation avec l’icone automobile tout en se tournant vers la modernité avec ce nouveau patronyme.

D’un point de vue technique, peu d’informations ont pour l’instant filtré, les rumeurs parlent d’un moteur V6 qui pourrait recevoir une suralimentation dans la version R. La Jaguar F-Type sera d’abord commercialisé en version roadster courant 2013 avant d’être proposée en coupé l’année suivante. La référence pour Jaguar étant désormais Porsche, la future F-Type sera positionnée entre le Boxster/Cayman et la 911, le ticket d’entrée pour ce félin devrait donc se situer autour des 50 000€.

Jaguar étant maitre dans l’art de la communication via Internet et dans l’utilisation des réseaux sociaux, la marque anglaise a décidé de publier des images très tôt dans le développement de la voiture. Tout au long du développement et jusqu’au lancement du véhicule prévu en 2013, Jaguar informera ainsi régulièrement les internautes et par conséquence la presse automobile des évolutions de la voiture.

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Le retour de Triumph ?

Eternelle rivale du Morris Garage, Triumph est une marque très connue des amateurs d’anglaises de collection. Morrissette a décidé de passer outre cette rivalité et de vous tenir informer des dernières actualités de Triumph. Comme beaucoup de marques anglaises, Triumph a d’abord produit des tricycles avant de se tourner vers la construction automobile. La marque est restée célèbre grâce à la lignée des TR (Triumph Roadster) qui a débuté en 1950 pour se terminer dans les années 80 avec les TR7 et TR8. La marque Triumph a sombré avec de nombreuses autres marques britanniques au milieu des années 80.

Les droits de la marque appartenaient alors au groupe Rover qui ne les a jamais utilisés. Lors du rachat du groupe Rover par BMW en 1994, les droits de Triumph sont donc passés de l’autre coté du Rhin suivant les évolutions de l’industrie automobile mondialisée. Au début des années 2000, BMW a revendu une grande partie du groupe Rover, ne conservant que les actifs qu’il jugeait intéressant. Parmi ceux-ci le plus connu est la marque Mini que BMW a relancé depuis avec le succès que l’on connait.

De manière plus discrète, BMW a également conservé les droits des marques Riley et Triumph pour des utilisations ultérieures. Ces deux marques n’ont malheureusement jamais été réutilisées officiellement depuis, même si des rumeurs ont fait état d’un projet avorté de roadster Triumph sur base de BMW Z4. En fin d’année dernière, BMW a discretement renouvelé ses droits sur la marque Triumph, ce qui n’a pas manqué de relancer les rumeurs concernant un possible retour de la marque britannique.

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Il semblerait que BMW envisage à moyen terme d’utiliser le blason Triumph sur des roadsters, notamment aux Etats Unis ou la marque dispose d’une forte notoriété depuis les années 60. Au sein du groupe allemand, les distributeurs de la marque Mini sont farouchement opposé à un retour de Triumph qui pourrait entrer en concurrence directe avec leurs véhicules parmi lesquels la toute dernière Mini roadster. Le retour de Triumph est donc un dossier à suivre, mais pas dans l’immédiat. BMW se contente pour l’instant de renouveler ses droits d’utilisation de la marque afin de pouvoir diversifier à l’avenir son portefeuille de marques et de modèles si besoin.

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Arrêt aux stands définitif pour la Peugeot 908

Peugeot à annoncé aujourd’hui par le biais d’un communiqué de presse laconique l’arrêt de son programme en endurance et par conséquent sa non participation aux 24 heures du Mans 2012. Si la décision peut se comprendre (encore que) d’un point de vue politique, en ces temps de crise économique, la manière de l’annoncer est en revanche indigne d’un grand constructeur. La marque au Lion a en effet attendu la dernière minute pour annuler sa participation au nouveau championnat du monde d’endurance. Bien qu’indéniablement « courtermiste » et démagogique, cette décision n’a pas été prise du jour au lendemain et aurait pu être anticipée par respect pour le personnel de Peugeot Sport.

Peugeot a créé l’événement avec son programme endurance en attirant d’anciens pilotes de F1 au volant de sa 908. Avant l’arrivée du constructeur sochalien, les épreuves d’endurance étaient dominées par des pilotes spécialistes de la discipline bien souvent issus de la filière Porsche (ou Audi). Peugeot et les ex pilotes de formule 1 ont bénéficié d’une exposition médiatique mutuelle qui a donné davantage de relief au programme endurance du constructeur français. Suite à cette annonce, 9 pilotes de renoms (3 par voitures) se retrouvent piétons et quasiment sans aucune possibilité de retrouver un baquet car Peugeot a attendu le tout dernier moment pour officialiser son désengagement en endurance.

En dehors de ces pilotes, pensons également aux centaines de personnes qui travaillaient avec passion autour du programme 908. Peugeot a abondamment communiqué autour de ces hommes de l’ombre en filmant leur programme d’entraînement physique ou encore en diffusant des photos de l’impressionnant effectif. Si le communiqué de presse annonce que tous les employés se verront proposer une offre de reclassement, il semble difficile d’imaginer un mécanicien animé par le goût de la compétition, se retrouver dans quelques mois sur les chaînes d’assemblage de la future Peugeot 208. La encore, étant donné l’annonce très tardive de l’abandon du programme endurance, impossible pour les équipes techniques de trouver un poste dans une autre équipe pour la saison à venir.

D’un point de vue sportif enfin, le retrait de Peugeot, nous prive d’un nouveau duel tant attendu avec Audi. L’arrivée de Toyota avec un prototype LMP1 hybride essence viendra grossir le nombre de prétendants à la victoire, mais il faudra certainement plusieurs années au constructeur japonais pour développer sa voiture et roder ses équipes afin de pouvoir prétendre à la victoire absolue aux 24 heures du Mans. Enfin, en 2014, Porsche marque la plus titrée dans la Sarthe fera son grand retour au Mans ; Audi et Porsche faisant parti du même groupe, il est fort probable que la marque aux anneaux s’efface au profit de Porsche.

La 80 ème édition de la plus grande course d’endurance au monde se fera donc sans Peugeot, puisque fidèle à la tradition interne, aucune 908 ne sera revendue à des équipes privées. L’ACO a été inspirée (ou connaissait déjà l’information) lors de la création de l’affiche des 24 heures du Mans 2012 puisque la Peugeot 908 n’y figurait déjà pas.

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