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Le Mans Classic 2018 : les photos du Jaguar Classic Challenge

Sur le papier, le Jaguar Classic Challenge regroupait différents modèles de Jaguar pré 66. On devait notamment y retrouver des XK120, 140 ou 150, des Type C, D et E ainsi que des berlines Mk I et Mk II. Dans les faits, le Jaguar Classic Challenge qui se tenait en lever de rideau du Mans Classic 2018 s’est plutôt apparenté à une course monotype de Jaguar Type E agrémentée de quelques autres modèles.
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Les résultats des qualifications en attestent puisque la pole position revient à Martin O’Connell au volant d’une Jaguar Type E. Derrière lui, on retrouve pas moins de quinze voitures du même modèle avant de voir apparaitre une Type D. En bouclant son tour de qualification en 4 minutes et 51 secondes il reléguait le reste du peloton a plus de 8 secondes, de quoi voir venir lors de la course du samedi. La majorité des pilotes du Jaguar Classic Challenge venaient directement d’outre manche. Ils étaient, à l’occasion de la course du Mans, accompagnés par quelques pilotes Européens et Français.

La course d’une durée de 55 minutes confirme l’hégémonie des Type E puisqu’elles monopolisent les 21 premières places du classement final. Tout en haut du classement on retrouve Martin O’Connell. Sa victoire n’a cependant pas été un long fleuve tranquille comme le laissait craindre les temps de qualification. Au final il devance de 16 secondes Marcus Von Oeynhaussen. Le podium est complété par le duo Vincent Gaye / Antony Reid qui accusent 46 secondes de retard sur le vainqueur.

Les écarts sont au final relativement importants mais la course a donné lieu a de belles batailles notamment pour les places d’honneur. Plusieurs voitures ont effectué leurs arrêts aux stands au même moment et se sont notamment doublées dans la voie de décélération.

Au-delà des résultats, voici les photos du Jaguar Classic Challenge disputé en ouverture du Mans Classic 2018 :

Vidéo de la semaine #268

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Selon de très sérieuses études scientifiques, le troisième lundi du mois de janvier est considéré comme la journée la plus déprimante de l’année. Pour ne pas rester dans cette spirale négative tout au long de la semaine, nous vous proposons de nous évader au volant d’une somptueuse Jaguar. Il ne s’agit pas de n’importe quelle voiture produite à Coventry, mais ni plus ni moins d’OKV2, l’une des premières Jaguar Type D produite ayant participé aux 24 heures du Mans et ayant ensuite servi de véhicule de développement à Jaguar.

Cette vidéo est une nouvelle fois signée de l’excellent site Petrolicious. Outre le pedigree exceptionnel de la voiture, c’est surtout l’état d’esprit de son propriétaire actuel qui a retenu notre attention. Ce passionné de Jaguar a utilisé et continue d’utiliser sa Type D dans toutes les conditions climatiques. Il ne se considère pas réellement comme propriétaire de ce morceau d’histoire mais plutôt comme un homme ayant eu la chance de partager pendant quelques années l’histoire de cette voiture unique. Embarquez avec lui à bord de la Jaguar Type D de 1954 :

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Les résultats des ventes de Monterey 2016

Nous avons pris le temps de faire l’analyse des ventes de Monterey avant de publier cet article afin d’être le plus complet et précis possible en ne nous limitant pas uniquement aux enchères les plus importantes ou aux pourcentages de lots vendus. Nous attendions depuis quelques jours les derniers résultats de la vente RM Sotheby’s.

N’ayant pas eu le bonheur d’assister à la Monterrey Car Week, nous n’avons pas pu ressentir l’atmosphère dans les salles de vente. Celle-ci en dit bien souvent autant que les résultats en eux-mêmes, notamment sur la façon dont montent les enchères. Nous serons donc moins péremptoires dans nos analyses que lors des ventes de Rétromobile où nous étions au cœur de l’événement.

Vous trouverez ci-dessous les résultats et le Top 10 des différentes ventes qui se sont déroulées à Monterey et que nous vous avions présentées préalablement. Petite précision, nous avons exclu de notre Top 10 les voitures modernes comme les Ferrari LaFerrari, McLaren P1 ou autres voitures des années 2000 que nous ne jugeons pas encore comme des voitures de collection.

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The Quail Lodge par Bonhams

La vente Bonhams qui se déroulait à Quail Lodge à partir de vendredi soir était l’une des premières à ouvrir le bal des enchères de l’édition 2016 de la Monterrey Car Week. Après des résultats européens clairement décevants à Rétromobile et en demi-teinte à Monaco, Bonhams a clairement relevé le gant à Monterey avec des bons résultats.

La vente de Quail Lodge proposait moins de lots que d’autres catalogue, ce qui explique le montant total de la vente de 34,8 millions de dollars, cependant 88% des 115 lots ont trouvé preneur, un score que l’on ne voyait plus ces derniers mois. Les stars de la vente ont tenu leur rang avec notamment la Bugatti Type 51 Grand Prix parti pour 4 millions, ce qui constitue un nouveau record pour le modèle.
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Le Top 10 de la vente Bonhams The Quail Lodge 2016

  1. 1931 Bugatti Type 51 Grand Prix – 4 000 000 $
  2. 1904 Mercedes-Simplex 28-32hp Five-Seat Rear Entrance Tonneau – 2 805 000 $
  3. 1985 Ferrari 288 GTO – 2 112 000 $
  4. 1955 Lancia Aurelia B24 Spider America – 1 402 500 $
  5. 1930 Duesenberg Model J Murphy Town Car – 1 254 000 $
  6. 1989 Ferrari F40 – 1 155 000 $
  7. 1956 Porsche 356A Carrera GS Speedster – 891 000 $
  8. 1965 Shelby Cobra 289 – 880 000 $
  9. 1936 Bentley 4 ¼ Liter Tourer – 660 000 $
  10. 1934 Rolls-Royce Phantom II Continental Owen Sedanca Coupe – 605 000 $

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Bugatti Quail Lodge.

Retrouvez ici tous les résultats de la vente Bonhams The Quail Lodge 2016

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RM Sotheby’s

Bien souvent, lorsqu’une maison de ventes aux enchères tarde à publier ses résultats, c’est que ceux-ci ne sont pas à la hauteur de leurs espérances et que des négociations sont en cours pour inclure quelques ventes after sales dans les résultats. Pourtant le bilan de RM Sotheby’s est relativement bon avec 82% des lots vendus pour un montant total de 117,9 millions de dollars.
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Ces résultats proviennent princiapelement de lots à très forte valeur, RM Sotheby’s ayant établi trois records aux enchères, celui d’une voiture anglaise (Jaguar Type-D), celui d’une américaine (Shelby Cobra) et enfin celui d’une voiture d’avant guerre avec une magnifique Alfa Romeo 8C 2900 B Lungo Spider. Derrière ces bons résultats on notera l’échec de la vente des Ford de la collection Jim Click ou seulement deux voitures ont trouvé preneur. D’autres lots importants sont restés invendus comme une BMW 507 et une Lamborghini Miura P400 SV.
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Le Top 10 de la vente RM Sotheby’s de Monterey 2016

  1. 1955 Jaguar Type-D (Chassis XKD 501) – 21 780 000 $
  2. 1939 Alfa Romeo 8C 2900B Lungo Spider – 19 800 000 $
  3. 1962 Shelby 260 Cobra « CSX 2000 » – 13 750 000 $
  4. 1956 Ferrari 250 GT Berlinetta Competizione ‘Tour de France’ – 5 720 000 $
  5. 1955 Ferrari 750 Monza Spider – 5 225 000 $
  6. 1966 Ford GT40 « P/1057 » – 2 900 000 $
  7. 1964 Ferrari 500 Superfast Series I – 2 750 000 $
  8. 1973 Ferrari 365 GTS/4 Daytona Spider – 2 365 000 $
  9. 1963 Ferrari 250 GT/L Berlinetta Lusso – 2 090 000 $
  10. 1954 Bentley R-Type Continental Fastback Sports Saloon – 1 870 000 $

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Retrouvez ici l’ensemble des résultats de la vente RM Sotheby’s

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Gooding & Company

Dernier à entrer dans la danse d’un point de vue chronologique, puisque la vente Gooding & Company se déroulait samedi et dimanche, les résultats n’en ont pas pâti. La maison a même établi son nouveau record de vente avec un total de 129,8 millions de dollars au cours des deux jours. Là aussi le taux de vente est plus que flatteur avec 83% des lots proposés à la vente ayant trouvé preneur sur les 160 proposés aux enchérisseurs.

Lors de la présentation de la vente Gooding & Company, nous nous étions à sélectionner les modèles les moins onéreux du catalogue, les clients ont fait le choix inverse puisque le prix moyens des voitures vendues dépasse les 1,1 millions de dollars. Comme lors des ventes, les stars ont tenu leur rang, en particulier les Ferrari 250 que ce soir en version California LWB Spider Competizione ou la berlinette châssis court.
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Ferrari 250 GT California

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Le Top 10 de la vente Gooding & Company de Pebble Beach 2016

  1. 1959 Ferrari 250 GT LWB California Spider Competizione – 18 150 000 $
  2. 1960 Ferrari 250 GT SWB Berlinetta Competizione – 13 500 000 $
  3. 1933 Alfa Romeo 8C 2300 Monza – 11 990 000 $
  4. 1932 Bugatti Type 55 Roadster – 10 400 000 $
  5. 1950 Ferrari 166 MM Berlinetta – 5 445 000 $
  6. 1979 Porsche 935 – 4 840 000 $
  7. 1957 Maserati A6G/54 Spider – 3 300 000 $
  8. 1967 Ferrari 275 GTB/4 – 3 245 000 $
  9. 1954 Aston Martin DB2/4 Spider – 3 080 000 $
  10. 1968 Ferrari 330 GTS – 2 502 500 $

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Retrouvez ici l’ensemble des résultats de la vente Gooding & Company

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Mecum Auctions

La vente Mecum Auctions comporté également des lots très prestigieux, mais ceux-ci été quelques peu noyés dans la masse de plus de 700 véhicules proposés aux enchères. Les chiffres sont bien différents de ceux évoqués précédemment puisque seulement 44% des lots ont trouvé preneur pour un total de 42,9 millions de dollars. Ce résultat s’explique par la concurrence mais également par le fait qu’il est compliqué d’attirer à la fois des acquéreurs potentiels de voitures populaires et de voitures à plusieurs centaines de milliers de dollars. Notons que Mecum Auctions joue la transparence en ce qui concerne les résultats puisqu’ils publient les enchères les plus hautes des lots non vendues ce que ne font pas les autres maisons de ventes aux enchères.
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Les enchères les plus importantes ont pour la plupart été atteintes par des supercars modernes qui ne figureront donc pas dans notre palmarès. Du coté des anciennes, la Ford GT40 de 1966 est la vente la plus élevée avec 4,4 millions devant une autre américaine, une Shelby Cobra.
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Le Top 10 de la vente Mecum Auctions de Monterey 2016

  1. 1966 Ford GT40 MkI – 4 400 000 $
  2. 1965 Shelby 289 Cobra Roadster – 950 000 $
  3. 1968 Lamborghini Miura P400 – 790 000 $
  4. 1932 Duesenberg Model J Phaeton – 600 000 $
  5. 1965 Shelby GT350 Fastback – 575 000 $
  6. 1935 Auburn 851 SC Boattail Speedster – 535 000 $
  7. 1932 Packard Twin Six Roadster Coupe – 460 000 $
  8. 1955 Porsche 356 Speedster – 370 000 $
  9. 1979 Porsche 930 Turbo – 360 000 $
  10. 1972 Ferrari Dino 246 GTS – 330 000 $

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Retrouvez ici l’ensemble des résultats de la vente Mecum Auctions

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Un bilan général constrasté

Les différentes maisons de ventes aux enchères avaient beaucoup misés sur ses ventes en y proposant en nombre des lots tous plus exceptionnels les uns que les autres. Ce choix de tout miser sur une vente aux enchères était très risqué puisqu’en cas d’échec cela aurait confirmé avec fracas la tendance à la baisse des ventes aux enchères. Un tel scénario ne s’est pas produit et le risque s’est révélé payant puisque les enchérisseurs étaient au rendez-vous et prêt à dépenser beaucoup d’argent.

Au vu de tous les résultats des différentes ventes aux enchères, il apparait que ceux-ci sont clairement en progression par rapport à ce que l’on a constaté lors du premier semestre 2016. En revanche, c’est la seconde année de baisse consécutive en ce qui concerne la somme totale de véhicules vendus à Pebble Beach. Le spécialiste Hagerty estime la somme des ventes à 344,9 millions de dollars, ce qui représente le plus important recul d’une année sur l’autre depuis 2003. Nous vous invitons à lire l’étude plus détaillée d’Hagerty si vous souhaitez plus de détails.

La situation est donc moins négative qu’en début d’année mais le marché continue tout de même de baisser. N’en déplaise à certaines maisons de ventes aux enchères nous continuons d’affirmer que le marché est en recul et que cette tendance devrait perdurer pendant plusieurs mois au minimum.

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La Jaguar Type D de tous les records ?

Lors des dernières ventes aux enchères, les Ferrari de compétition semblent marquer quelque peu le pas et son souvent vendues aux alentours de leur estimation la plus basse, lorsqu’elles trouvent preneur. Et si une Jaguar venait détrôner les purs sangs italiens dans le palmarès des ventes aux enchères ? Une Type C dotée d’un important palmarès (à défaut d’être limpide) a récemment battu le record pour un tel modèle lors d’une vente aux enchères à Monaco.

Le duel entre Enzo Ferrari et Sir William Lyons a longtemps eu lieu dans la Sarthe lors des 24 heures du Mans, et c’est justement une voiture victorieuse de cette épreuve mythique qui sera proposée à la vente dans quelques jours.

Cette Jaguar Type D (XKD501 pour les spécialistes) a remporté les 24 heures du Mans en 1956, non pas avec la célèbre couleur British Racing Green mais avec une autre couleur qui allait progressivement devenir elle aussi connue, celle de l’Ecurie Ecosse. Lors de l’épreuve Mancelle, elle était pilotée par Ron Flockhart et Ninian Sanderston et flanquée du numéro 4 quelle arbore d’ailleurs toujours. La voiture s’impose devant les Jaguar Type-D officielles qui ont connu des soucis mécaniques et des accrochages ainsi que devant les Aston Martin avec lesquelles la lutte a été intense au cours des 24 heures du Mans.
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Petit retour en arrière sur la genèse de XKD501, dès 1953, le constructeur de Coventry se rend compte que malgré sa victoire aux 24 heures du Mans, la Type-C n’est plus à la pointe de la performance et il faut étudier une remplaçante. Ce sera la Type-D, monocoque en aluminium toujours motorisée par le 6 cylindres en lignes XK chère à la marque. En version 3,4 litres et dotée de 3 carburateurs Weber de 45, la Type-D développe plus de 250 chevaux. L’aérodynamisme est également soigneusement travaillé en prévision de la ligne droite des Hunaudières.

Jaguar construit 6 Type-D officielles à partir de 1954 dont les numéros de châssis vont de XKD401 à XKD406. L’une d’entre elles remporte d’ailleurs les 24 heures du Mans 1955 qui seront plus marquées par le dramatique accident que par la victoire de Jaguar. En parallèle, pour répondre au minimum d’homologation, Jaguar construit des Type-D a destinées à des écuries privées.

XKD501 est la première Type-D privée produite et celle-ci est vendue à l’écurie Ecosse en 1955. Les débuts de XKD501 ne sont pas à la hauteur du potentiel de la voiture avec diverses sorties de pistes et des résultats relativement moyens. Les meilleurs classements de la saison 1955 sont une victoire à Aintree et une seconde place obtenue lors des 9 heures de Goodwood.

En 1956, la Jaguar Type-D de l’écurie Ecosse obtient de nouveau des places d’honneur en Angleterre avant d’être engagées aux 24 heures du mans avec le succès que l’on sait.
Suite à cette victoire la voiture sera encore engagée dans quelques compétitions mais sera rapidement remisée, ce qui lui permet d’être présentée aujourd’hui dans une configuration très proche de celle des 24 heures du Mans 1956.
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La voiture a été restaurée précédemment, mais en conservant le maximum des éléments originaux qui donnent toute la valeur à la voiture. Ces qualités ont été appréciées au concours d’élégance de Pebble Beach où la voiture a remporté un prix en 2002.

Ce véritable morceau de l’histoire de Jaguar mais également de l’histoire de la course automobile sera proposé aux enchères par RM Sotheby’s lors de leur vente de Monterey le 19 aout prochain. L’estimation est en rapport avec le pédigrée de la voiture puisqu’elle se situe entre 20 et 25 millions de dollars, de quoi en faire l’une, si ce n’est la Jaguar la plus chère de l’histoire.

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Retrouvez ici l’intégralité du catalogue de la vente RM Sotheby’s de Monterey

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Les voitures des 24h du Mans à travers le temps

Les voitures sont un marqueur temporel important, que ce soit par leur lignes, leurs couleurs, leurs matériaux ou encore leurs technologies, on peut immédiatement dater l’époque à laquelle elles appartiennent. Cela est encore plus vrai pour les voitures de courses qui évoluent plus rapidement que les voitures de série. Leur évolution est constante dans le but d’être toujours plus performantes avec pour seules limites les règlements techniques imposés par les différentes épreuves.

Donut Media, spécialisé dans la réalisation d’animations nous propose au travers d’un morphing de suivre l’évolution des voitures mythiques des 24 heures du Mans à travers le temps. La vidéo débute avec la Bentley 3 litres Sport lauréate en 1924. Celles-ci étaient alors raillées par Ettore Bugatti qui les appelait les camions les plus rapides du monde.
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D-Type Donut Media

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Au cours des années 50, les premières études aérodynamiques empiriques voient le jour et les voitures s’affinent de plus en plus donnant notamment naissance à la mythique Jaguar Type-D qui l’emporta en 1957. La vidéo met ensuite à l’honneur la Ferrari 250 LM de 1965, les légendaires Ford GT40 et la Porsche 917 qui ont toutes marquées de leur empreinte la fin des années 60 et le début des années 70.

Les 24 Heures du Mans entrent ensuite dans une ère plus moderne avec la BMW M1 en 1979. La Mazda 787 B de 1991 a laissé plus de souvenirs aux passionnés pour la musique de son moteur que pour sa ligne. Donut Media a également sélectionné parmi les voitures mythiques la McLaren F1 GTR de 1995, la Bentley Speed 8 de 2003 ou encore l’Audi R18 de 2014. Cette vidéo particulièrement bien réalisée permet de montrer l’évolution des bolides de course et surtout leur affinement au cours du temps. Nous vous avions déjà parlé des réalisations de Donut Media, toujours au travers d’un morphing, mais celui-ci était alors consacré à la Porsche 911.

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Les Experts Coventry se penchent sur une Jaguar Type C

La Type C est l’une des Jaguar les plus mythiques de l’histoire, elle a remplacé la XK120 et a précédé la Type D. La Type C n’a plus grand chose en commun avec la voiture qu’elle remplace puisque celle-ci a été conçue dès l’origine comme une barquette destinée à la compétition avec en ligne de mire les épreuves d’endurance et en particulier les 24 heures du Mans.

Les Type C ont été moins victorieuses que les Type D dans la Sarthe et elles sont surtout beaucoup moins spectaculaires visuellement ce qui explique qu’elles soient relativement moins connues que les Type D et leurs appendices aérodynamiques immédiatement identifiables. Au total 53 Jaguar Type C ont été fabriquées et elles sont particulièrement recherchées par les amateurs. L’une d’entre elle sera proposée aux enchères par la maison Bonhams à Monaco dans quelques jours.

Lorsque l’on parle de voitures de courses ou de modèles particulièrement célèbres, les britanniques ont l’habitude de les nommer par leur numéro de châssis ou bien encore par leur numéro d’immatriculation. Dans le cas de cette Jaguar Type C, si elle est immatriculée POV 114 depuis une cinquantaine d’année, l’histoire de son numéro de châssis est plus rocambolesque. Officiellement frappée du numéro de châssis XKC 011 (XKC pour Jaguar Type C), la voiture est dotée des éléments de carrosserie de XKC 047 et après des recherches approfondies, les historiens et spécialistes de la marque ont établi qu’il s’agissait également du châssis XKC 047.
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XKC011 .

Un tel flou autour du numéro de châssis apparait digne des pratiques d’un sombre garage de voitures d’occasion mais dans les années 50-60 la pratique était courante. Les voitures de course avaient alors pour unique but de gagner et lorsqu’elles étaient accidentées il n’était pas rare d’en déshabiller une pour en habiller  une autre. Dans ce cas les numéros de pièces ne correspondaient plus et certains châssis étaient refrappés pour tromper les officiels. Rappelons que les voitures de course qui s’échangent aujourd’hui plusieurs millions d’euros étaient alors parfois vendues aux prix de la ferraille lorsque celles-ci n’étaient pas jugées réparables.

L’histoire de XKC 011 / 047 a toujours été floue, nous vous en proposons un bref aperçu pour mieux comprendre le passif de cette voiture. Pour connaitre tous les détails de la voiture et de son identification formelle, nous vous invitons à vous rendre sur le site de la maison de ventes aux enchères Bonhams (anglais) ou bien encore à lire l’article qui lui est consacrée dans le dernier numéro d’Octane Magazine (français).

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Les origines

XKC 047 a été à l’origine commandée par Ian Appleyard, un pilote britannique émérite qui s’est notamment illustré en rallye au volant de la célèbre Jaguar XK120 NUB120. Se rendant rapidement compte que la Type C n’etait pas adaptée aux rudes conditions des rallyes (les routes d’Europe n’était alors que très peu bitumées) Ian Appleyard annule sa commande.

La voiture est alors vendue à Roger Laurent, un champion Belge de moto et lui est livrée le 19 mai 1953 soit quelques semaines avant les 24 heures du Mans. Elle a reçu pour l’occasion les mêmes spécifications que les voitures d’usines et est engagée aux 24 heures du Mans 1953 sous la bannière de l’Ecurie Francorchamps aux mains de Roger Laurent et Charles de Tornaco. La voiture se classe 9ème au classement général final du double tour d’horloge sarthois.
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Le Mans 1953

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La voiture continue de courir au cours de la saison 1953 prenant notamment part aux 24 heures de Spa-Francorchamps ou encore aux 1000 km du Nurburgring. A la fin de la saison, la voiture retourne en Angleterre chez Jaguar.

Fort du résultat obtenu dans la Sarthe en 1953, Jaguar et l’Ecurie Francorchamps décident d’engager de nouveau la voiture lors de l’édition 1954 des 24 heures du Mans. XKC 047 est alors engagée pour assurer une présence anglaise en cas de défaillance des toutes nouvelles Jaguar Type D.

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XKC 047 faussement de retour au Mans

Les recherches ultérieures montreront qu’en réalité XKC 047 ne quittera jamais Coventry en direction du Mans. Jaguar ayant décidé d’engager la voiture la plus performante possible, c’est XKC 012 qui est substituée à XKC 047. Cette voiture arbore les dernières spécifications du modèle, notamment les carburateurs Weber, les freins à disques et la suspension arrière optimisée avec barre Panhard et bras multiples.

La voiture étant accidentée sur la route avant de parvenir au Mans elle n’est pas utilisable et c’est la voiture de développement de Jaguar XKC 011 qui est alors envoyée de toute urgence dans la Sarthe. Certaines pièces sont refrappées au numéro de châssis XKC 047 afin de tromper les contrôleurs de l’Automobile Club de l’Ouest.
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Moteur XKC

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XKC 047 devient XKC 011

La véritable XKC 047 qui est restée loin de toutes ces péripéties à Coventry est alors refrappée du numéro de châssis XKC 011 comme en témoigne les diverses études menées par les historiens et plusieurs preuves concordantes trouvées sur le véhicule.

En 1955, Jaguar vend la voiture désormais identifiée XKC011 à Dunlop comme véhicule de test pour ses pneumatiques hautes performances. La voiture reçoit quelques modifications mineures afin de pouvoir embarquer un passager ou encore transporter des appareils de mesure.

Au terme de ses campagnes d’essais la voiture est vendue à Mike Salmon, elle passe ensuite entre les mains de Gordon Lee et de Robin Sturgess. Tout trois courent de manière plus ou moins soutenue avec la Type C qui est alors identifiée et inscirte en compétition comme XKC 011.

En 1963 elle est racheté par Guy Griffiths pour la somme de 635 livres (une somme qui parait dérisoire actuellement mais qui était déjà conséquente à l’époque) et sera conservé dans la collection familiale jusqu’à aujourd’hui. Ce photographe automobile, collectionneur avant l’heure, a possédé l’une des plus belles collections de Jaguar au monde qui incluait notamment la Type C que nous venons d’évoquer longuement, une Jaguar Type D, le prototype E2A qui a servi de développement entre la Type D et la Type E et également une Jaguar Type E Lightweight.

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La voiture aujourd’hui

Outre son palmarès aux 24 heures du Mans, 24 heures de Spa et 1000 km du Nurburgring la voiture se présente dans un très rare état d’origine, depuis 1953 la voiture n’a jamais été restaurée. Elle a uniquement subi des modifications très mineures liées à son utilisation en course comme le changement des flexibles de frein ou encore l’aménagement intérieur de l’habitacle en sky.

Même si la voiture est très loin d’être état concours, elle est annoncée comme étant en état d’usage et utilisable telle qu’elle immédiatement. La voiture présente aujourd’hui sous sa couleur British Racing Green les traces de ses multiples vies passées. On peut notamment apercevoir des traces de gris, qui était la couleur de la voiture lorsqu’elle appartenait à Dunlop ou encore du jaune, la couleur originelle de la voiture lorsqu’elle courait sous les couleurs de l’écurie Francorchamps.

Maintenant que XKC 011/047 a été officiellement été identifiée comme étant l’originelle XKC 047, celle-ci est proposée à la vente par Bonhams lors de sa vacation du Grand Prix de Monaco Historique 2016. Le prix du rêve et de la vérité historique est estimé entre 4 et 5 millions d’euros.
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Arrière XKC

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Norman Dewis se confie à Autocar

Vous ne connaissez peut être pas Norman Dewis, mais il s’agit pourtant d’un personnage clef dans l’histoire de Jaguar, celles que l’on aime tout particulièrement les modèles des années 50 à 70. Norman a été le pilote essayeur de la marque de Coventry pendant de nombreuses années développant aussi bien des innovations techniques telles que les freins à disques, la suspension arrière indépendante ou testant de nouveaux modèles de Jaguar. Il est le pendant britannique de Valentino Balboni qui jouait le même rôle chez Lamborghini, la marque italienne a eu le mérite de rendre hommage à Valentino par le biais d’une série spéciale, espérons qu’un jour Jaguar en fera de même eut égard au travail de Norman Dewis.
.Norman Dewis.
Norman Dewis est aujourd’hui âgé de 95 ans, toujours fringant, il continue de graviter dans la galaxie Jaguar même si il n’y tient plus de rôle officiel. Norman est entré chez Jaguar en 1951 après avoir travaillé pour le constructeur britannique Léa Francis.

En entrant chez Jaguar, sous la direction de Bill Heynes alors directeur de l’ingénierie de la marque, Norman Dewis rejoint une équipe que l’on peut considérer à postériori comme une dream team. Si Jaguar est alors dirigé par Sir Wiliam Lyons, l’équipe technique se compose de Claude Bailly et Wally Hassan en charge du développement des moteurs XK, de Malcolm Sayer génial aérodynamicien aux techniques empiriques, sans oublier Bob Knight pour les liaisons au sol et Loftly England pour tout ce qui touche au département compétition.

Avec de tels ingénieurs, les innovations sont constantes et Norman Dewis enchaîne les kilomètres au volant de prototypes et voitures de série, que ce soit sur les routes de l’arrière pays britannique ou sur les circuits et pistes d’essais telles que celle du MIRA.

L’une des premières missions de Norman a été de développer les freins à disques en partenariat avec Dunlop. Rappelons qu’à l’époque, seuls les freins à tambours existaient et que la technologie des freins à disques apparaissait pour de la science fiction. Le développement ne se fera pas sans difficulté, notamment en ce qui concerne le liquide de frein qui boue trop rapidement, les disques qui s’usent prématurément ou encore les plaquettes de frein qui ne reviennent pas correctement. Afin de ne pas dévoiler la technologie des freins à disque, Jaguar les développaient en cachette fuyant les pistes d’essais officiels. Nul doute que Norman Dewis a du se retrouver plusieurs fois sans frein avec la Type C expérimentale lors des essais.

Une fois (relativement) fiabilisée, cette technologie a été installée sur les Jaguar Type C puis Type D de compétition, permettant aux voitures britanniques de remporter les 24 heures du Mans face à des Mercedes plus puissantes et plus rapides.
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Dewis Discussion.
En plus de la publicité des victoires au Mans, Sir William Lyons souhaite prouver que les Jaguar que l’on retrouve en concessions sont parmi les voitures les plus rapides du monde. Rappelons que le patronyme de la XK120 indique que la voiture peut atteindre les 120 miles / heure (équivalent à 200 de nos kilomètres / heure), une vitesse totalement folle au début des années 50. La vitesse de pointe était particulièrement importante pour la promotion, utilisant le même type d’appelation, Donald Healey avait baptisé la 100/4 également pour communiquer autour de sa vitesse de pointe.

Laissons les créations de Warwick pour revenir à Jaguar, en 1949, la presse est conviée en Belgique, à Jabbeke pour être précis, pour constater la vitesse de pointe d’une XK120 presque de série. La voiture réglée avec soin par l’usine dépasse les 132 miles établissant alors un record, Norman Dewis ne faisant pas encore partie de Jaguar il n’est pas de l’aventure.

En 1953, une Pegaso bat le record de vitesse établi par la XK120 quelques années plus tot, il est alors décidé de préparer un roadster au moteur gonflé et spécialement carrossé pour reprendre ce record. En octobre, 1953, Norman Dewis se retrouve donc en Belgique sur la portion d’Autoroute de Jabbeke pour une nouvelle tentative de record. La XK120 atteindra la vitesse folle de 172 miles / heure (277 Kilomètres / heure). Pour qui a roulé au moins une fois dans une Jaguar XK120 ou dans une voiture des années 50, il estimera à sa juste valeur la performance au volant pour atteindre une telle vitesse.

La carrière de Norman se poursuit chez Jaguar par le développement de la Type D, tout d’abord dans sa version avec le nez court (short nose) puis la version plus aérodynamique à nez long (long nose) et aileron arrière. La Type D est l’une des voitures préférées de Norman Dewis, particulièrement dans sa déclinaison long nose qu’il a piloté pendant des heures pour faire fonctionner de concert le châssis et l’aérodynamique sur cette auto. Le travail de développement payera puisque Jaguar remportera de nouveau les 24 heures du Mans, les Type D étant chronométrées à 192 miles / heure (307 kilomètres / heure) dans la ligne droite des Hunaudières.
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Norman Dewis XKSS.
Peu à peu les prototypes font la loi aux 24 heures du mans et il devient quasiment impossible pour une voiture de Tourisme de s’y imposer. Les Jaguar Type E Lightweight n’auront jamais de résultats probants dans la Sarthe et le constructeur britannique envisage alors une approche plus radicale.

Le prototype baptisé XJ13 est une barquette particulièrement profilée entièrement réalisée en aluminium qui fut dessinée par l’aérodynamicien maison Malcolm Sayer. La voiture est propulsée par le V12 de 5 litres qui équipera notamment la XJ12 ou encore la Jaguar Type E. Bien évidemment, Norman Dewis est encore mis à contribution pour le développement de la XJ13. Celui-ci s’arrêtera prématurément suite à un crash à très haute vitesse sur la piste d’essai du MIRA. La voiture sera entièrement détruite par cet accident mais Norman s’en tirera miraculeusement indemne. Les causes de cet accident restent floues même si des pneumatiques usagés ou encore non adaptés à la vitesse de la voiture reviennent régulièrement comme explication.

Norman Dewis a continué de travailler pour Jaguar jusqu’en 1985 en développant notamment les différentes versions de la berline XJ ou encore le coupé XJ-S. Il a ensuite pris une retraite bien méritée après une carrière placée sous le signe du développement technologique et des très hautes vitesses. On estime qu’au cours de ses différents essais, Norman a parcouru plus d’un million de miles (1,6 millions de kilomètres) au volant de Jaguar à des vitesses moyennes supérieures à 100 miles / heure (160 kilomètre / heure).
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Type E Dewis.
En 1994, pour des raisons personnelles, Norman reprend du service chez Jaguar même si son rôle de pilote essayeur est passé au second plan, son rôle de conseiller et de représentant de la marque devenant peu à peu prépondérant. Il continue de prendre le volant des dernières productions de Jaguar et s’étonne toujours des bruits de roulements de pneumatiques sur les voitures modernes.

En 2020, le 3 août pour être précis, Norman Dewis fêtera ses 100 ans, pour cet anniversaire il ne souhaite pas de gâteaux mais un cadeau pour le moins original. Il désire faire un tour de la piste d’essai du MIRA au volant de la Jaguar XJ13 et son surpuissant V12 central. Norman espère effectuer ce tour à plus de 100 miles / heure de moyenne au volant de la voiture qui a failli lui couter la vie lors de son développement. Nous avons eu la chance de croise Norman Dewis sur plusieurs événements automobiles, il est aussi discret que sa carrière est impressionnante, un authentique passionné d’automobile britannique et plus particulièrement de Jaguar.

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Source et crédits photos : Autocar

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Une Type E remporte le Jaguar Heritage Challenge 2015

Le Jaguar Heritage Challenge vient tout juste de clôturer sa première saison d’existence avec le meeting d’Oulton Parc. Rappelons que cette série regroupe les voitures de course de la marque de Coventry des années 50 et 60, on y retrouve donc les différentes XK, les incontournables Type E, les berlines Mk1 et Mk2 mais également les barquettes d’endurance Type C et Type D.

Pour la saison 2015, le Jaguar Heritage Challenge se déroulait dans le cadre des courses organisées par le HSCC (Historic Sports Car Club) et avait lieu sur 5 meetings : Donington, Silvestone, Brands Hatch, Nurburgring et Oulton Parc. La saison terminée, il est désormais temps de faire les comptes et d’annoncer qui remporte les lauriers.
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SSN 300

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Les premiers lauréats du Jaguar Heritage Challenge sont Mike Wilkinson et John Bussell qui l’ont emporté au volant de leur Jaguar Type E roadster. Cette Type E rouge immatriculée SSN 300 est bien connue des amateurs puisqu’il s’agit de la première voiture de course de Sir Jackie Stewart. Près de 50 ans après ses débuts en compétition, cette Type E au pedigree impressionnant semble toujours aussi rapide.

La première saison du Jaguar Heritage Challenge a été particulièrement disputée puisque cinq équipages différents se sont imposés lors des cinq manches du championnat. En terme de performance pure, les Type E ont été les plus rapides mais les plateaux offraient toutefois une belle diversité au départ comme le souhaitaient les organisateurs.

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Avis aux possesseurs de Jaguar

Vous êtes l’heureux possesseur d’une Jaguar que celle-ci soit moderne ou de collection ? Tout d’abord Morrissette vous félicite pour ce choix qui fait de vous une femme ou un homme de gout. Le site Classic Driver que nous vous recommandons par ailleurs même si celui-ci n’est plus disponible en français organise en partenariat avec Jaguar Heritage un concours d’élégance baptisé Jaguar Trophy.
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Jaguar E

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Celui-ci se tiendra au Holyrood Palace d’Edinbourg en Ecosse du 4 au 6 septembre prochain, le même weekend aura lieu en France le Chantilly Arts & Elegance de Peter Auto. Si vous êtes possesseurs d’une Jaguar particulière de par son histoire ou son état de conservation / restauration vous pouvez postuler en ligne. Une centaine de voitures seront sélectionnées et divisées en cinq catégories :

  • Avant guerre
  • Voitures de sports
  • Futurs collectors
  • Sélection du jury

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Le comité de sélection sera composé de juges expérimentés et présidé par le célèbre Ian Callum responsable du design de la marque Jaguar.

Les propriétaires qui le souhaitent peuvent postuler jusqu’au vendredi 7 aout. Chaque postulant, que son dossier soit retenu ou non se verra offrir le parking ainsi qu’un bon de réduction de 10£ sur le prix d’entrée. Les voitures sélectionnées seront quand à elle bien évidement invitées.
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Si vous voulez inscrire votre Jaguar c’est par ici

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Vidéo de la semaine #232

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
La Type C a permis à Jaguar de s’imposer pour la première fois aux 24 heures du Mans au début des années 50. Cette série victorieuse a ensuite été perpétuée par les Type D dans la seconde moitié des années 50 puis plus tard par les XJR-9 et XJR-12.

La Jaguar Type-C est une voiture de course aux lignes très pures, directement dérivée des XK 120 motorisée par le fameux 6 cylindres en ligne. Aussi à l’aise sur circuit que sur la route, cette voiture rare a fait l’objet de nombreuses répliques. Les véritables Jaguar Type-C s’échangent souvent pour plusieurs millions d’euros lors de ventes aux enchères de prestige. La XKC 052 qui a terminé notamment 4ème des 24 heures du Mans 1953 sera proposée à la vente par RM Auctions Sotheby’s lors de la vente de Monterey à la mi-aout.

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En bonus le résumé des 24 heures du Mans 1953 :
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