Archives du Tag XKSS

Vidéo de la semaine #267

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
A la suite de la refabrication des Jaguar Type E lightweight « manquantes », Jaguar Classic avait annoncé qu’ils appliqueraient le même principe aux XKSS. Après plusieurs mois de travail, la XKSS produite selon les mêmes procédés qu’il y a 60 ans a été présentée lors du salon automobile de Los Angeles. Lorsque l’on pense à la Jaguar XKSS et à Los Angeles on pense immédiatement aux célèbres images de Steve McQueen au volant du bolide de Coventry. C’est aussi le parallèle que Jaguar Classic a choisi dans la réalisation de la vidéo de présentation de la nouvelle XKSS. Tout y est : la maison sur les hauteurs de Los Angeles, la présence de motos dans le garage, le look que le King of Cool ne renierait pas et enfin la balade sur des routes qui ressemblent beaucoup à Mulholland Drive. Si vous souhaitez vous prendre pour Steve McQueen il est trop tard car toutes les XKSS refabriquées sont déjà vendues, en revanche rien n’empêche de rêver :

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Jaguar va produire 9 nouvelles XKSS

La Jaguar XKSS est considérée par certains comme la première supercar de l’histoire. Cette voiture directement dérivée des Type-D victorieuses aux 24 heures du Mans a connu une histoire tumultueuse. Jaguar Classic vient d’annoncer le lancement prochain de la production de 9 nouvelles XKSS aux spécifications exactement identiques au modèle de 1957.
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De la Type-D à la XKSS

En 1954, Jaguar présente sa Type-D avec un seul objectif en tête, celui de remporter les 24 heures du Mans. La voiture prend la suite de la Type-C et se caractérise par une aérodynamique particulièrement soignée mais également par ses quatre freins à disque, une exception à l’époque. D’abord proposée en version « short nose », puis « long nose » afin d’être plus stable dans la ligne droite des Hunaudières, la Type-D remporte les 24 heures du Mans 1955 et 1956.

A la fin de la saison 1956, Jaguar décide de ne plus aligner officiellement de Type-D en compétition, laissant désormais cette tâche à des écuries privées comme la célèbre Ecurie Ecosse qui remportera les 24 heures du Mans 1957 justement avec une Type-D.
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JaguarTypeD .

La décision de se retirer officiellement des compétitions a été prise rapidement et plusieurs Jaguar Type-D terminées ou partiellement assemblées sont disponibles à l’usine de Browns Lane. Sir William Lyons et son sens aïgu du commerce décide alors de recycler ces voitures dans une version civile de la Type-D qui prendra le nom de XKSS.

Les évolutions pour transformer une Type-D en XKSS sont mineures : ajout d’un siège passager et cela va de soit d’une porte pour ce même passager. La XKSS reçoit également un pare-brise en lieu et place du saute vent de la Type D ainsi que de petites vitres latérales. La voiture perd son énorme aileron pour être plus discrète, les feux sont modifiés et de délicats pare-chocs chromés viennent finir de civiliser la voiture.

Ainsi modifiée, la Jaguar XKSS part à la conquête de l’Amérique et de ses riches clients amateurs de voitures d’exception. Les performances de la voiture associées à son palmarès du Mans doivent permettre de la vendre à bon prix outre atlantique.

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Un malheureux incendie remet tout en question

Le 12 février 1957 un terrible incendie se déclare dans l’usine Jaguar de Browns Lane et détruit une grande partie des installations. Cet incendie mettra à mal la trésorerie et la santé financière du constructeur, celui-ci passant alors proche de la faillite. Lors de la reprise de la production, l’usine se concentre sur les modèles de forte diffusion (cela reste relatif pour une Jaguar) et la XKSS est abandonnée.
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JaguarXKSS1

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Durant la faible période de production 16 XKSS ont été produites, faisant de cette voiture une rareté absolue. Si vous ajouter à la liste des premiers acquéreurs un certain Steve McQueen, vous obtenez une voiture dont la cote se compte désormais en millions d’euros.

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La renaissance de la XKSS

Comme cela avait été le cas pour les Type-E Lighweight, Jaguar, par le biais de son département que l’on doit désormais appeler Jaguar Classic va relancer la production de 9 XKSS. Toutes les Type-E Lightweight ayant désormais été produites, les équipes de Jaguar Classic vont pouvoir se consacrer à un nouveau modèle.

Si comme nous l’avons vu, 16 XKSS ont été produites en 1957, la marque tablait initialement sur 25 exemplaires, mais 9 ont été totalement détruits lors de l’incendie de l’usine.

Jaguar va produire les 9 châssis manquants pour des collectionneurs fortunés et triés sur le volet. Aucun prix n’est annoncé officiellement, celui-ci étant seulement communiqué aux clients potentiels mais il faudra signer un chèque à 7 chiffres en livres pour devenir propriétaire de ces nouvelles Jaguar XKSS.
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Jaguar XKSS2

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Norman Dewis se confie à Autocar

Vous ne connaissez peut être pas Norman Dewis, mais il s’agit pourtant d’un personnage clef dans l’histoire de Jaguar, celles que l’on aime tout particulièrement les modèles des années 50 à 70. Norman a été le pilote essayeur de la marque de Coventry pendant de nombreuses années développant aussi bien des innovations techniques telles que les freins à disques, la suspension arrière indépendante ou testant de nouveaux modèles de Jaguar. Il est le pendant britannique de Valentino Balboni qui jouait le même rôle chez Lamborghini, la marque italienne a eu le mérite de rendre hommage à Valentino par le biais d’une série spéciale, espérons qu’un jour Jaguar en fera de même eut égard au travail de Norman Dewis.
.Norman Dewis.
Norman Dewis est aujourd’hui âgé de 95 ans, toujours fringant, il continue de graviter dans la galaxie Jaguar même si il n’y tient plus de rôle officiel. Norman est entré chez Jaguar en 1951 après avoir travaillé pour le constructeur britannique Léa Francis.

En entrant chez Jaguar, sous la direction de Bill Heynes alors directeur de l’ingénierie de la marque, Norman Dewis rejoint une équipe que l’on peut considérer à postériori comme une dream team. Si Jaguar est alors dirigé par Sir Wiliam Lyons, l’équipe technique se compose de Claude Bailly et Wally Hassan en charge du développement des moteurs XK, de Malcolm Sayer génial aérodynamicien aux techniques empiriques, sans oublier Bob Knight pour les liaisons au sol et Loftly England pour tout ce qui touche au département compétition.

Avec de tels ingénieurs, les innovations sont constantes et Norman Dewis enchaîne les kilomètres au volant de prototypes et voitures de série, que ce soit sur les routes de l’arrière pays britannique ou sur les circuits et pistes d’essais telles que celle du MIRA.

L’une des premières missions de Norman a été de développer les freins à disques en partenariat avec Dunlop. Rappelons qu’à l’époque, seuls les freins à tambours existaient et que la technologie des freins à disques apparaissait pour de la science fiction. Le développement ne se fera pas sans difficulté, notamment en ce qui concerne le liquide de frein qui boue trop rapidement, les disques qui s’usent prématurément ou encore les plaquettes de frein qui ne reviennent pas correctement. Afin de ne pas dévoiler la technologie des freins à disque, Jaguar les développaient en cachette fuyant les pistes d’essais officiels. Nul doute que Norman Dewis a du se retrouver plusieurs fois sans frein avec la Type C expérimentale lors des essais.

Une fois (relativement) fiabilisée, cette technologie a été installée sur les Jaguar Type C puis Type D de compétition, permettant aux voitures britanniques de remporter les 24 heures du Mans face à des Mercedes plus puissantes et plus rapides.
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Dewis Discussion.
En plus de la publicité des victoires au Mans, Sir William Lyons souhaite prouver que les Jaguar que l’on retrouve en concessions sont parmi les voitures les plus rapides du monde. Rappelons que le patronyme de la XK120 indique que la voiture peut atteindre les 120 miles / heure (équivalent à 200 de nos kilomètres / heure), une vitesse totalement folle au début des années 50. La vitesse de pointe était particulièrement importante pour la promotion, utilisant le même type d’appelation, Donald Healey avait baptisé la 100/4 également pour communiquer autour de sa vitesse de pointe.

Laissons les créations de Warwick pour revenir à Jaguar, en 1949, la presse est conviée en Belgique, à Jabbeke pour être précis, pour constater la vitesse de pointe d’une XK120 presque de série. La voiture réglée avec soin par l’usine dépasse les 132 miles établissant alors un record, Norman Dewis ne faisant pas encore partie de Jaguar il n’est pas de l’aventure.

En 1953, une Pegaso bat le record de vitesse établi par la XK120 quelques années plus tot, il est alors décidé de préparer un roadster au moteur gonflé et spécialement carrossé pour reprendre ce record. En octobre, 1953, Norman Dewis se retrouve donc en Belgique sur la portion d’Autoroute de Jabbeke pour une nouvelle tentative de record. La XK120 atteindra la vitesse folle de 172 miles / heure (277 Kilomètres / heure). Pour qui a roulé au moins une fois dans une Jaguar XK120 ou dans une voiture des années 50, il estimera à sa juste valeur la performance au volant pour atteindre une telle vitesse.

La carrière de Norman se poursuit chez Jaguar par le développement de la Type D, tout d’abord dans sa version avec le nez court (short nose) puis la version plus aérodynamique à nez long (long nose) et aileron arrière. La Type D est l’une des voitures préférées de Norman Dewis, particulièrement dans sa déclinaison long nose qu’il a piloté pendant des heures pour faire fonctionner de concert le châssis et l’aérodynamique sur cette auto. Le travail de développement payera puisque Jaguar remportera de nouveau les 24 heures du Mans, les Type D étant chronométrées à 192 miles / heure (307 kilomètres / heure) dans la ligne droite des Hunaudières.
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Norman Dewis XKSS.
Peu à peu les prototypes font la loi aux 24 heures du mans et il devient quasiment impossible pour une voiture de Tourisme de s’y imposer. Les Jaguar Type E Lightweight n’auront jamais de résultats probants dans la Sarthe et le constructeur britannique envisage alors une approche plus radicale.

Le prototype baptisé XJ13 est une barquette particulièrement profilée entièrement réalisée en aluminium qui fut dessinée par l’aérodynamicien maison Malcolm Sayer. La voiture est propulsée par le V12 de 5 litres qui équipera notamment la XJ12 ou encore la Jaguar Type E. Bien évidemment, Norman Dewis est encore mis à contribution pour le développement de la XJ13. Celui-ci s’arrêtera prématurément suite à un crash à très haute vitesse sur la piste d’essai du MIRA. La voiture sera entièrement détruite par cet accident mais Norman s’en tirera miraculeusement indemne. Les causes de cet accident restent floues même si des pneumatiques usagés ou encore non adaptés à la vitesse de la voiture reviennent régulièrement comme explication.

Norman Dewis a continué de travailler pour Jaguar jusqu’en 1985 en développant notamment les différentes versions de la berline XJ ou encore le coupé XJ-S. Il a ensuite pris une retraite bien méritée après une carrière placée sous le signe du développement technologique et des très hautes vitesses. On estime qu’au cours de ses différents essais, Norman a parcouru plus d’un million de miles (1,6 millions de kilomètres) au volant de Jaguar à des vitesses moyennes supérieures à 100 miles / heure (160 kilomètre / heure).
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Type E Dewis.
En 1994, pour des raisons personnelles, Norman reprend du service chez Jaguar même si son rôle de pilote essayeur est passé au second plan, son rôle de conseiller et de représentant de la marque devenant peu à peu prépondérant. Il continue de prendre le volant des dernières productions de Jaguar et s’étonne toujours des bruits de roulements de pneumatiques sur les voitures modernes.

En 2020, le 3 août pour être précis, Norman Dewis fêtera ses 100 ans, pour cet anniversaire il ne souhaite pas de gâteaux mais un cadeau pour le moins original. Il désire faire un tour de la piste d’essai du MIRA au volant de la Jaguar XJ13 et son surpuissant V12 central. Norman espère effectuer ce tour à plus de 100 miles / heure de moyenne au volant de la voiture qui a failli lui couter la vie lors de son développement. Nous avons eu la chance de croise Norman Dewis sur plusieurs événements automobiles, il est aussi discret que sa carrière est impressionnante, un authentique passionné d’automobile britannique et plus particulièrement de Jaguar.

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Source et crédits photos : Autocar

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Rétromobile 2015, notre visite en photos

Le salon Rétromobile demeure un incontournable pour tous les amateurs d’automobile de collection et celui-ci prend de l’ampleur chaque année. Cela se traduit par le fait que le salon occupe désormais le hall 1, le hall principal de la Porte de Versailles mais également par le nombre de personnes présentes dans les allées. L’organisation fait que le salon se divise en deux, sur la gauche à l’entrée, on retrouve les divers marchands de pièces et d’accessoires où les collectionneurs chinent les pièces qui leur manquent pour leur restauration ou des objets décoratifs pour leur garage.
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Bugatti Retromobile

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De l’autre coté du salon, sur la droite on retrouve les nombreux marchands de voitures le plus souvent d’exception. Si vous cherchez une Mercedes 300 SL que ce soit en cabriolet ou en coupé vous devriez trouver votre bonheur car une dizaine de modèles sont proposés à la vente. On ne compte plus les Aston Martin, Porsche, Ferrari ou encore Jaguar Type E à vendre. Les voitures populaires se font rares et désertent peu à peu le salon.

L’édition 2015 du salon Rétromobile oblige à se rendre à l’évidence, la cote des automobiles de collection flambe et la demande semble supérieure à l’offre. S’agit-il d’une hausse pérenne et durable ou bien d’une bulle spéculative comme on en a déjà connu ? Les experts semblent opter pour la première solution. Toujours est-il que l’automobile de collection devient petit à petit le pré carré des happy few qui disposent de moyens importants voir illimités. Les résultats des ventes aux enchères, tout comme les prix proposés par les marchands ne sont pas toujours justifiés mais trouvent preneurs rapidement. Les collectionneurs ne disposant pas des moyens pour suivre cette flambée des prix sont petit à petit exclus, devant se contenter de modèles de plus en plus populaires, mais pour combien de temps ?
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Chapal

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En dehors de cet aspect purement financier, le salon Rétromobile permet d’admirer des voitures uniques, notamment les trois Bugatti Royale rassemblées à la Porte de Versailles avec la collaboration de la Cité de l’automobile de Mulhouse. Les constructeurs comme Renault, Porsche, Skoda ou encore Mercedes jouent le jeu en exposant des joyaux de leur collection. Il serait cependant intéressant de les inciter à exposer uniquement des modèles de collection et non les derniers modèles sortis pour en faire la promotion. Mention spéciale à Chapal et Motul qui comme lors des précédentes éditions ont réalisé de superbes stands.

Pour ceux qui ne pourront pas se rendre à l’édition de 2015, voici nos photos prises à Rétromobile :

Rétromobile 2015

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2014 en 10 coups d’œil dans le rétro #7

2014 07 final.

Goodwood une remontée dans le temps inégalable
Voir sur une même photo 6 Jaguar Type D et XKSS n’est pas courant, c’est même exceptionnel et ce cliché ne pouvait être pris qu’au Goodwood Revival. Le slogan de cet événement unique au monde pourrait être de rendre l’exceptionnel possible et accessible. Chaque année les équipes de Lord March innovent pour que les acteurs et spectateurs du Goodwood Revival soient transportés dans le temps, plus précisément au milieu des années 60. Cette année, nous étions dans les tribunes, après un road trip depuis la France entre anglaises : Jaguar MK2, Austin Healey 100/6, Triumph TR3 et TR250. Un voyage qui s’est déroulé sans ennui mécanique majeur si ce n’est la perte de l’overdrive, comme quoi les anglaises peuvent être fiables lorsqu’il s’agit de se rendre en pèlerinage dans leur pays d’origine.

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L’experience de conduite ultime : Jaguar Heritage Driving

Il y a quelques semaines, Jaguar a fait l’acquisition de l’une des plus importantes collections de voitures anglaises en rachetant la collection Hull et les 500 véhicules qui la composaient. Outre l’enrichissement de son musée, cela permet à Jaguar de proposer une expérience unique de conduite via le Jaguar Heritage Driving.

En effet, la marque de Coventry propose désormais moyennant finance de prendre le volant des modèles les plus mythiques de son histoire : Jaguar Type C, Type D, XKSS, XK150, Mk2 … F-Type. Cela ressemble au cadeau de Noël idéal à quelques semaines de la venue du père Noël. L’offre s’étend de 95£ à près de 2000£, Morrissette vous en fourni le détail :

  • Pour 95£, vous pourrez choisir d’être passager pendant 30 minutes d’une Type E, d’une XK150 ou encore d’une Mk2
  • Pour 135£, prenez le volant d’une XK150
  • Pour 195£, c’est une Mk2 et une Jaguar XFR qui s’offre à vous
  • Pour 250£, la type E sera à l’honneur avec deux packs, le premier vous permettant de prendre le volant des Type E Serie 1 et Serie 3, le second vous proposant de prendre place à bord d’une Type E Serie 1 et de sa descendante moderne la F-Type
  • Pour 295£, la fabuleuse Type D et la F-Type s’offrent à vous

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Jaguar Heritage Driving
En plus de cette offre, Jaguar Heritage Driving Center vous propose deux packagings d’exception : Le Mans Experience qui vous permet le temps d’une demi journée de prendre successivement le volant de la Jaguar Type C, Type D, KXSS et F-Type, celui-ci vous en coutera 75£. L’expérience ultime est baptisée Grace and Pace Experience et contre 2000£ vous propose tout au long d’une journée de conduire des Type C, Type D, Type E, Mk2, XK150, XKR-S GT et F-Type, de quoi faire le plein de souvenirs.

Toutes ces offres sont particulièrement alléchantes, mais voila comme pour les contrats de téléphonie mobile il y a des closes particulières qui se cachent dans les petites lignes. Si tous les médias français ont relayé l’information, seule Morrissette a repéré ce point de détail primordial. Les offres sont exclusivement réservées aux citoyens britanniques, nous pauvres français en sommes donc privés. Si cela n’était pas le cas, l’auteur de ses lignes serait déjà dans le ferry en partance pour l’Angleterre. En attendant on peut toujours rêver et espérer que l’offre sera ouverte aux ressortissants étrangers dans quelques mois.
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Pour en savoir plus : http://jaguarheritagedriving.com

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Jaguar Heritage rachète la collection Hull

Il y a quelques semaines, plusieurs médias britanniques annonçaient la mise en vente de la collection de voitures anciennes de James Hull. Cette vente était passée relativement inaperçue car la collection Hull est méconnue en France car composée principalement de voitures anglaises, plus de 540 pour être précise et celle-ci n’était pas ouverte au public.

Le collectionneur souhaitait se séparer de sa collection afin de se consacrer à d’autres projets, il avait cependant plusieurs requêtes : l’acheteur ne devait pas démanteler la collection, celui-ci devait être britannique afin que la collection ne quitte pas le territoire et dernier critère, non des moindres être capable de débourser environ 100 millions de livres.

Hull

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James Hull est un dentiste britannique qui a fait fortune dans ses activités professionnelles, ce qui lui a permis d’accumuler l’une des plus belles collections automobiles du monde. Parmi les 500 voitures, 130 son badgées de la maque Jaguar ou Swallow (ancêtre de Jaguar), on y retrouve notamment : une SS100, plusieurs XK120 dont l’un des premiers exemplaires à carrosserie aluminium) plusieurs Type C et D, une XK SS, des Type E représentatives de l’histoire du modèle et de nombreuses berlines XJ.

Jaguar Land Rover ne pouvait pas laisser partir un tel patrimoine et vient donc de racheter la totalité de la collection par le biais de sa nouvelle division Jaguar Land Rover Special Operations. Après le lancement de la structure Jaguar Classic il y a quelques mois pour faire courir le patrimoine de Jaguar en Europe, la marque de Coventry investi de nouveau dans son histoire.

A terme, les voitures seront exposées par Jaguar dans un nouveau bâtiment situé à Browns Lane site historique de la marque. Bien évidement, les modèles les plus rares et les plus prestigieux seront utilisées pour différentes opérations de communication et de promotion de la marque à travers le monde : expositions, salons, concours d’élégance, course historique, lancement de nouveaux modèles …

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Invasion de Jaguar Type D au Goodwood Revival 2014

La nouvelle est arrivée en début de semaine sous la forme d’un banal communiqué de presse noyé parmi tant d’autres, un élément nous à cependant mis la puce à l’oreille, le communiqué était en provenance de Goodwood et évoquait les Jaguar Type D. Et si finalement c’était ca la force du Goodwood Revival, de banaliser l’exceptionnel et de nous habituer à des courses et des rassemblements toujours plus qualitatifs et prestigieux ?

DType Goodwood

Pour célébrer les 60 ans de la Jaguar Type D, que le communiqué présente comme l’une des voitures de sport britanniques les plus importantes de l’histoire, un plateau regroupant 30 Type D sera proposé lors du Goodwood Revival du 12 au 14 septembre prochain. La course Lavant Cup qui se déroulera le samedi regroupera des Type-D issues du monde entier. On y retrouvera les différentes variantes « short nose » ou « long nose » ainsi que des XKSS modèle routier étroitement dérivé de la Jaguar Type D. La Jaguar E2A, version de transition entre la Type D et la Type E est également annoncée au départ de la Lavant Cup.

 

Steve Mc Queen s’expose à Paris

Une exposition de photos sur le célèbre acteur/pilote américain se tient à la Galerie de l’Instant à Paris jusqu’au 17 décembre 2011. Steve Mc Queen est maintenant devenu une véritable icône que ce soit en terme de filmographie, de lifestyle (mode de vie) ou encore de mode. Impossible d’ouvrir un numéro du magazine masculin de référence GQ sans tomber sur un article ou un entrefilet consacré au « King of Cool ».

La Galerie de l’Instant à Paris expose des clichés pris par le photographe John Dominis pour le magazine Life en 1963. Le photographe avait alors passé trois semaines en immersion totale avec l’icône américaine dans sa résidence de Palm Springs. Parmi les différents clichés exposés, ceux mettant en scène Steve Mc Queen et sa Jaguar XKSS ont particulièrement plu à Morrissette. Ils mettent en avant la désinvolture avec laquelle le King of Cool utilisait au quotidien une bête de course ayant remporté les 24h du Mans à peine civilisée. Les photos ne sont pas exclusivement centrées autour de l’automobile et permettent de rentrer dans l’intimité de l’acteur.
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Informations pratiques :

  • Exposition « Steve Mc Queen the king of cool » par John Dominis
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  • Du 30 septembre au 17 décembre 2011
  • Mardi au Vendredi : 11h à 19h
  • Samedi: 11h à 19h
  • Dimanche: 14h30 à 18h30
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  • Galerie de l’Instant
  • 46 rue de Poitou
  • 75003 Paris

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Pour en savoir plus : http://www.lagaleriedelinstant.com

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Vidéo de la semaine #18

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
L’exposition des voitures de la collection du célèbre couturier américain Ralph Lauren débute ce jeudi au musée des Arts Décoratifs. En attendant son ouverture, Morrissette vous propose de découvrir les voitures de Ralph Lauren au travers d’une vidéo qui a été tournée dans son musée automobile personnel dans l’état de New York. On y retrouve notamment du coté des anglaises : une Bentley Bower, une Jaguar XK 120 et une rareté de la marque au félin, la Jaguar XKSS.

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