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Morrissette de retour derrière le clavier

Vous l’avez surement constaté, mais depuis plusieurs mois les publications se font de plus en plus rares sur le site. En raison de changements professionnels, le temps est moins présent pour évoquer le monde de l’actualité de l’automobile ancienne et disserter sur son évolution. Rassurez-vous la passion est toujours bien présente et dès que l’emploi du temps nous le permet on passe un maximum de temps au volant d’une ancienne ou à l’atelier.

Prenons quelques minutes pour justement aborder l’évolution des blogs liés à l’automobile ancienne. Lorsque nous avons créé Morrissette Racing il y a 7 ans au mois de novembre 2010, pour beaucoup les notions de blog et d’automobiles anciennes étaient antinomiques. En caricaturant il y avait d’un côté les passionnés de voitures anciennes souvent relativement âgés et peu connectés et de l’autre des bloggeurs que l’on rencontrait plutôt dans l’univers de la mode, des voitures modernes ou encore du sport.

En sept années, les choses ont naturellement évolué, le monde de l’automobile ancienne s’est considérablement développé au point de devenir un business générant des millions d’euros. Tout comme notre société, les collectionneurs sont de plus en plus connectés. Les sites et les blogs se sont multipliés, on ne compte plus les pages dédiées sur les réseaux sociaux sans même évoquer le nombre de compte Instagram remplis de magnifiques photos de nos chères anciennes.
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Cette évolution initialement positive cache pourtant un second coté plus pervers. En se multipliant les sites liés à l’automobile ancienne sont petit à petit devenus eux aussi un business. Les bloggeurs initialement indépendants le deviennent de moins en moins, ce qui joue indéniablement sur le ton des articles. Bien évidement personne ne vit actuellement de son activité de bloggeur dans le monde des anciennes, mais la course à l’audience est indéniable. Les invitations, les accréditations presse ou encore quelques informations diffusées en avant-première créent une forme de dépendance entre les marques / annonceurs et les bloggeurs.

Lors des quelques mois pendant lesquels nous avons pris du recul, nous sommes naturellement restés au fait de l’actualité de l’automobile ancienne et nous avons continué à lire la presse dédiée, les sites internet ainsi que les blogs. Un point a retenu notre attention, il devient de plus en plus difficile, voire impossible de parcourir un blog dédié à l’automobile ancienne sans être pollué par des bandeaux publicitaires, quand ce n’est pas des publicités au cœur même de l’article ou encore des articles sponsorisés. Que les quelques blogs qui continuent à être 100% sans publicité soient ici félicités pour leur résistance.

Ces quelques mois d’absence nous ont conforté dans l’idée qu’il y avait toujours de la place pour notre blog. Morrissette Racing continuera donc de donner son avis sans concession sur l’actualité de l’automobile ancienne. La fréquence des articles ne sera peut-être pas régulière car nous continuerons d’écrire uniquement sur les sujets qui nous intéressent. Morrissette est donc de retour derrière le clavier avant un retour plus assidu en piste pour la saison 2018.

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Morrissette à l’Historic Tour du Val de Vienne 2017

Après s’être remis en jambes sur le circuit de Nogaro, Morrissette continuait et terminait sa saison 2017 le weekend dernier sur le tracé du Val de Vienne. Un circuit que la MG connait particulièrement bien en raison de ses nombreuses participations à Sport et Collection. Au programme pour Morrissette, 25 minutes de qualifications le samedi suivies d’une course d’une heure le dimanche.
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Le samedi matin, lors des premières séances d’essai, une monoplace a eu la mauvaise idée de vidanger son moteur sur la piste. Eau et huile ne faisant pas bon ménage, il faudra près de deux heures aux commissaires de piste pour nettoyer le circuit. Notre séance d’essai qualificatifs est réduite à 20 minutes pour compenser le retard accumulé dans la matinée. Le règlement de l’ASAVE Racing 65 impose que les deux pilotes participent aux essais qualificatifs, dans ces conditions, difficile de se mettre en jambe avec au maximum 4-5 tours par pilote.

Il faudra attendre les dernières secondes de la séance d’essai pour que Morrissette signe un chrono de 2’07’877 ce qui nous donne le 11ème temps. La MG B se classe une fois encore derrière les deux Lotus Cortina du plateau mais vu les écarts de temps au tour il sera impossible de les suivre en course. La bataille aurait pu être belle avec une Sunbeam Tiger qui s’est qualifiée dans la même seconde que Morrissette. Malheureusement le V8 de la Sunbeam en décidera autrement et la voiture ne pourra prendre le départ de la course.

La météo du dimanche est moins clémente que celle du samedi après-midi et les averses s’enchainent tout au long de la journée. Le vent permet de maintenir la piste praticable mais celle-ci s’humidifie de plus en plus au cours de la journée. Au moment du départ, la piste est quasiment sèche, permettant aux voitures et aux pilotes de s’exprimer librement. Le départ de Morrissette aurait pu être excellent si son pilote n’avait pas raté le passage de la 3ème vitesse. Au final c’est donc un départ neutre, ni bon, ni mauvais ou la MG B se contente de conserver sa position. Rapidement les performances entrevues lors des qualifications se confirment, les Cortina disparaissent peu à peu au loin devant Morrissette et aucune voiture n’apparait dans le rétroviseur. Ce sera donc une course relativement anonyme en milieu de peloton où l’on se contente d’enchainer les tours les plus propres possibles.

La MG B remonte petit à petit dans le classement au grès des abandons et des soucis mécaniques rencontrés par les autres concurrents. A mi-course Morrissette rentre au stand pour changer de pilote au moment où la pluie s’intensifie peu à peu. La seconde partie de la course sera marquée par une longue intervention du safety car afin de pouvoir évacuer un concurrent en panne au milieu de la piste. Le safety car regroupe les voitures, mais lors d’une course d’une heure peu de concurrents sont encore dans le même tour. Au moment du restart, Morrissette bataille quelque tour avec une Austin Healey 100-4 sur laquelle elle finit par prendre le dessus. La MG B et sa pilote passent la ligne d’arrivée à la 8ème place au classement général.

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Après ces deux courses d’ASAVE Racing 65 disputées en quelques semaines sur les circuits de Nogaro et du Val de Vienne, Morrissette va se reposer quelque temps pour mieux revenir pour une nouvelle saison en 2018.

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La course de Morrissette à Nogaro vécue de l’intérieur

Hier, nous vous avons raconté en détail notre weekend de l’Historic Tour de Nogaro avec notamment les différents temps fort de la course, il est temps d’illustrer nos propos avec la caméra embarquée de la course. Bouclez votre harnais et embarquez à bord de Morrissette pour près d’une heure de course sous une météo pour le moins changeante. Vous retrouverez notamment :

  • 1ère minute : Un départ moyen
  • 2ème minute : Un dépassement osé sur une AC Cobra
  • 3ème minute : Un freinage du bout du monde sur cette même Cobra
  • 7ème minute : Une visibilité plus qu’aléatoire
  • 8ème minute : Un drapeau rouge
  • 9ème minute : Un départ réussi
  • 10ème minute : Une Alfa Romeo Giulia TZ vue de très très près
  • 12ème minute : Deux roues dans l’herbe
  • 13ème minute : Un dépassement raté
  • 30ème minute : Changement de pilote
  • 31ème minute : Une MG B joueuse à la sortie des stands
  • 43ème minute : Un dépassement de James Bond
  • 45ème minute : Une Ford Falcon en perdition évitée de justesse
  • 56ème minute : Un drapeau à damier bien mérité

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Morrissette back on track

La dernière course de Morrissette avait eu lieu à Nogaro en Septembre 2016, un an tout juste après ses derniers tours de roue en compétition, la MG B est de retour dans le Gers pour une nouvelle course. Comme de coutume, la voiture est inscrite dans la catégorie ASAVE Racing 65, mais le règlement a changé : fini les deux courses sprint de 25 minutes et place à une course longue d’une heure avec arrêt changement de pilote au milieu de celle-ci.

Pour réussir sa rentrée des classes, Morrissette a profité de l’hiver et de l’été pour parfaire ses réglages, au menu un passage au banc pour optimiser l’allumage et la carburation ainsi qu’un changement des différents manomètres. Les antiques Smith ont laissé place à des plus modernes Stack, l’authenticité y perd ce que la précision y gagne. Merci au Garage de la Choletterie pour les réglages parfaits de la MG B en prévision de la course de Nogaro.

La météo gersoise n’est pas des plus clémente et si Claire a déjà eu l’occasion de rouler sur le circuit Paul Armagnac sous la pluie, cela sera une première pour Romain. Les séances d’essais libres du vendredi sont mises à profit pour valider les réglages et se remettre en jambe après 12 mois sans compétition. La MG B fonctionne bien et les interventions mécaniques se limitent aux réglages des freins arrière.
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La samedi matin place aux choses sérieuses avec la séance d’essais qualificatifs. Celle-ci se déroulera intégralement sur piste sèche, petit à petit les chronos de Morrissette s’améliorent pour atteindre 1’55’721. Ce temps place la MG B au cœur d’un peloton d’anglaises puisque devant dans la même seconde on retrouve deux Lotus Cortina et quelques centièmes devant une Lotus Elan. Morrissette précède une autre anglaise mythiques, une Mini, de quoi annoncer de belles batailles en course.

Le dimanche les giboulées de printemps (même si nous sommes à la fin de l’été) rythment la matinée sur le circuit de Nogaro. Au moment du départ, la piste est sèche mais les nuages sont menaçants. Le départ de Morrissette est plutôt moyen car en collant trop le pilote de devant pour ne pas perdre la précieuse aspiration impossible de voir les feux de signalisation, ce sont donc quelques dixièmes qui s’envolent dès les premiers mètres. La MG B garde sa place dans le peloton souffrant principalement d’un déficit de vitesse de pointe dans la longue ligne droite de l’aérodrome. Cela n’empêche pas Morrissette de lutter avec une surpuissante AC Cobra et de prendre l’avantage à la régulière. Dès le deuxième tour, la pluie fait son apparition à certains endroits du circuit. Il pleut ainsi fortement sur la première partie du circuit alors que la fin du tour est entièrement sèche. Plus la pluie s’intensifie plus la MG B remonte au classement en prenant le meilleur notamment sur les Lotus Cortina.

La course est interrompue au drapeau rouge en raison d’huile sur la piste et d’une voiture mal placée. Le second départ est bien meilleur que le premier et Morrissette gagne plusieurs positions dans les premiers virages. La bataille en peloton nous offre l’occasion de passer quelques virages roues dans roues avec une rarissime et très onéreuse Alfa Romeo Giulia TZ. Après deux tours de bataille avec la Mini de Philippe Quirière, Romain tente un dépassement un poil optimiste dans la courbe faisant suite à la ligne droite des stands. L’entrée du virage sur les freins ne pardonne pas, la MG B part immédiatement en glisse pour finir sa course dans l’herbe. Un grand merci à Philippe qui a eu les bons réflexes pour éviter Morrissette en perdition devant le capot de sa Mini.

Une fois cette mésaventure passée, Morrissette reprend la piste et repart immédiatement à l’attaque pour récupérer les positions perdues lors de sa sortie de piste. En quelques tours, la position initiale est récupérée, mais impossible de remonter plus haut car la piste sèche de plus en plus.
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A la mi-course, il est temps de passer le relai à Claire sur une piste séchante mais pas encore totalement sèche. Dès la sortie des stands, la MG B montre que sa puissance, certes limitée, est néanmoins largement suffisante pour faire glisser le train arrière sur piste grasse.

En cette deuxième partie de course, les écarts sont relativement marqués et il est difficile voire impossible de gagner des positions. Les chronos s’améliorent de tour en tour avec un piste séchante. Le coup d’œil dans le rétro au bon moment permet d’éviter une Ford Falcon en perdition, juste le temps d’ouvrir la trajectoire pour éviter la collision et celle-ci termine sa course dans le bac à gravier. Morrissette se montre particulièrement fiable et ne chauffe pas tout au long de la manche, de quoi passer sereinement le drapeau à damier après une heure de course. La MG B et son équipage termine à la dixième place du classement général, une position plus qu’honorable si on se réfère à la qualité du plateau composant la grille de l’ASAVE Racing 65.

A l’exception de la météo, ce weekend de reprise fut quasiment parfait. Nous ne savons pas encore quand Morrissette reprendra la piste mais espérons que ce sera le plus rapidement possible.

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Ci dessous, la vidéo que vous attendiez tous 🙂 … nous mettrons en ligne la vidéo de la course complète très prochainement.
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On vous emmène au Chinon Classic 2017

Le Grand Prix de Tours a déménagé depuis maintenant deux ans à une cinquantaine de kilomètres vers l’ouest pour s’établir à Chinon. Il convient donc désormais de l’appeler Chinon Classic. Si le lieu change, le programme reste le même et nous avons pris part au rallye et aux démonstrations de l’édition 2017.

Samedi matin, rendez-vous dans le centre-ville sur une place remplie d’automobiles anciennes, notre Jaguar Type E trouve une place entre plusieurs Austin-Healey. Ces dernières sont représentées en nombre car plusieurs membres du club de la marque prennent part au rallye touristique. Parmi les anglaises remarquables, on notera la présence de plusieurs Bentley et Lagonda d’avant-guerre. Celles qu’Ettore Bugatti baptisait les camions de la route sont déjà impressionnantes à l’arrêt, mais elles le sont encore davantage en action.

Les participants du rallye suivent le road book et s’élancent sur les petites routes de Touraine. Cette région étant riche en châteaux, le parcours fait naturellement la part belle aux petites routes entre les vignobles et nous allons d’un château à l’autre pour les différentes haltes prévues au programme.

Heureuse surprise, à mi-parcours, nous croisons les participants de l’Anjou Vélo Vintage tous habillés en tenues d’époque sur leurs vélos anciens. La rencontre des automobiles anciennes et des vélos donne un faux air de Goodwood Revival au cœur de la Touraine un samedi ensoleillé du mois de juin.
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Après une pause déjeuner dans un domaine viticole de Saumur, il est temps de remettre le cap sur Chinon. Nous passons quelques kilomètres bloqués derrière une avant-guerre dite « caisse carré », impossible de dépasser sur les petites routes. A la première ligne droite nous faisons rugir les six cylindres de la Jaguar pour nous donner de l’espace. Ce dépassement sera de courte durée car au bout de quelques secondes nous perdons une partie de notre plaque de rallye … Nous devons faire demi-tour pour récupérer la dite plaque avant de nous rendre compte qu’en réalité celle-ci est toujours présente sur le capot, nous avons uniquement perdu un angle de la plaque. Le retour au point de départ du rallye se fera sans encombre.

Le dimanche matin Morrissette prend le relai pour les démonstrations dans le centre-ville de Chinon. Démonstrations obligent, celles-ci se font derrière le pace car à un rythme raisonnable pour éviter tous risques d’accident. La MG B trouvera tout de même quelques occasions de passer les chicanes constituées de bottes de paille à vive allure. Le public est présent en nombre lors des démonstrations du dimanche notamment encouragés par la météo très clémente du weekend.

Comme de coutume, nous vous avons ramé de nombreuses photos pour vous faire vivre de l’intérieur le Chinon Classic 2017.
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Les Tops et les Flops de 2016

L’année 2016 est sur le point de franchir le drapeau à damiers, il est donc temps de jeter un coup d’œil dans le rétro et de vous présenter nos souvenirs de cette année. Généralement lors des années précédentes, au cours du mois de décembre nous vous présentions nos 10 coups d’œil dans le rétro sous forme de clins d’œil à dix bons souvenirs de la saison écoulée. Malheureusement 2016 aura été riche en incidents mécaniques, nous avons donc décidé de sélectionner trois tops et trois flops qui relatent pour nous au mieux cette année 2016.

Top #1 : On a roulé à Goodwood
On débute nos coups de coeur par un lieu mythique, le circuit de Goodwood. Si le tracé n’a rien d’exceptionnel, la simple évocation de ce nom fait rêver tous les amateurs d’automobile de collection. Après avoir assisté en tant que spectateurs à plusieurs Revival et Members Meeting, nous avons eu l’occasion en novembre dernier de nous retrouver de l’autre côté des barrières et de prendre la piste. Sous une météo typiquement britannique, le circuit semblait nous être réservé avec seulement 5 voitures en piste. Morrissette toute heureuse de retrouver son Angleterre natale s’est parfaitement bien comportée et en a surpris plus d’un par sa vitesse dans des conditions d’adhérence précaires.
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Top #2 : Bataille épique à Spa
Plus besoin de présenter le circuit de Spa-Francorchamps entré depuis bien longtemps au panthéon des circuits les plus mythiques et les plus appréciés des pilotes de course. Fin juin, Morrissette est en piste pour participer à la première édition des 3h de Spa-Francorchamps. Apres une séance d’essai compliquée, la MG B retrouve la bonne carburation pour le départ de la course. Avec plus de 70 voitures au départ, pas le temps de s’ennuyer et Morrissette se retrouve rapidement au milieu d’un peloton de 4 MGB, la moindre erreur se paye cash avec plusieurs places perdues instantanément. Le classement varie d’un tour à l’autre mais pas le plaisir de conduire avec de véritables batailles portières contre portières mais dans le respect des carrosseries.
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Top #3 : Nouveau Look pour une nouvelle saison
Morrissette n’est pas passée entre les mains de Cristina Cordula mais a reçu une nouvelle grille de calandre et un nouveau bas volet avant. Le radiateur d’huile a ainsi migré devant le radiateur d’eau et Morrissette se présente avec un nouveau look conforme au règlement FIA. En complément de cette face avant, de nouveaux pneus Avon remplacent les Yokohama et donnent un look plus vintage à la MG B. Pour ses premiers tours de roues au Mans au mois de février, Morrissette se présente donc sous ses plus beaux atouts.
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En contrepartie des tops de l’année, il y a malheureusement eu aussi quelques flops :

Flop #1 : Casse moteur épisode 1
Lors de la séance de roulage au Mans avant le début de la saison, après quelques tours de circuit, le 4 cylindres de Morrissette ne tire pas comme d’habitude et il y a un léger bruit. Par précaution on rentre au stand pour vérification avant de causer trop de dégâts. Un premier diagnostic indique que quelque chose ne tourne pas rond dans le bas moteur. Le démontage révélera un défaut de graissage, résultat changement complet du moteur : bloc, vilebrequin, bielles, pistons … Une saison 2016 qui ne débute pas sous les meilleurs auspices mécaniques.
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Flop #2 : Casse moteur épisode 2
Une fois remis de ses soucis mécaniques du Mans, Morrissette participe à la course d’ASAVE Racing 65 du val de vienne puis aux 3h de Spa. Comme nous l’avons mentionné précédemment, la première heure de course est intense, puis les écarts se creusent et l’on entre réellement dans une course d’endurance. Au début du 3ème relais, soudainement la MG B ne tourne plus rond et émet un bruit plus proche de la chasse à courre que de la compétition automobile. Après un retour au stand non planifié, le verdict tombe, une soupape d’échappement ne s’ouvre plus c’est donc l’abandon. Au démontage, on découvrira qu’un poussoir a cédé. Nous sommes donc contraints de changer de nouveaux les poussoirs, tiges de culbuteurs et arbre à cames. Une saison 2016 définitivement à oublier sur le plan mécanique.

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Flop #3 : Coup de chaud à Nogaro
Dernière course de la saison, la manche d’ASAVE Racing 65 se déroule sur le circuit de Nogaro dans le Gers. Morrissette ne donne pas toute sa puissance et les choses vont aller en empirant avec l’augmentation de la température. La MG B voit rouge et la température d’eau flirte avec les 110 degrés. Dans ces conditions pas d’autre choix que de lever le pied pour économiser la mécanique. Cette dernière course de la saison se transforme donc en gentille journée circuit avec les yeux rivés sur la température d’eau plutôt que sur les trajectoires et les points de freinage.
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Bonnes fêtes de fin d’année à tous et rendez-vous en 2017 pour de nouvelles aventures. Nous vous en dirons plus très prochainement.

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Goodwood en caméra embarquée

Comme vous le savez, nous avons eu la chance de rouler sur le circuit de Goodwood lors d’un track day organisé par le GRRC (Goodwood Road & Racing Company) le 12 novembre dernier. Après les photos, place à la vidéo en caméra embarquée. On vous emmène pour deux tours à bord de Morrissette sur la piste plus que détrempée. Vu les conditions météorologiques, les bottes en caoutchouc vous seront certainement tout aussi utiles que les bottines FIA.

Moteur, le virage de Madgwick nous attend au bout de la ligne droite des stands. On enchaine ensuite sur le virage de Fordwater qui ne passe pas à fond en MG sous la pluie. Vient ensuite la partie la plus lente et la plus glissante du circuit avec les enchainements de St Mary ‘s et Lavant. Plein gaz pour la longue ligne droite de Lavant avant de débouler sur la courbe à droite de Woodcote et la fameuse chicane qui entame la ligne droite des stands. Après la théorie, place à la pratique et à la vidéo :

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On a roulé à Goodwood

La simple évocation du nom de Goodwood fait rêver la plupart des amateurs d’automobile de collection. Le circuit a eu une histoire relativement courte puisqu’il a été utilisé à partir de la fin de la seconde guerre mondial jusqu’en 1966. Sa véritable renaissance a eu lieu en 1998 avec l’organisation du premier Goodwood Revival, un événement qui est désormais devenu mythique. Le circuit à proprement parlé est tracé autour des pistes de l’aérodrome. Il s’agit principalement d’une succession de courbes rapides à droite, seulement entrecoupées de deux virages à gauche (St Mary’s et la Chicane). Outre le décorum, le tracé est lui aussi à l’ancienne avec une piste très bosselée qui évacue mal l’eau (nous y reviendrons) et des échappatoires quasi exclusivement en herbe.

Lorsque l’on vous propose de rouler à Goodwood, cela ne se refuse pas, c’est pour cela que nous avons mis le cap sur l’Angleterre samedi dernier. Une nuit sur le bateau et nous voici à Portsmouth, quelques kilomètres sur le côté gauche de la route et nous sommes devant l’entrée de l’enceinte du circuit.

Celui-ci est déjà ouvert et semble nous attendre, le contraste par rapport au Revival ou au Members Meeting est saisissant. Tous les lieux qui nous sont habituellement interdits nous sont ici ouverts. On emprunte le tunnel sous le circuit et l’on se gare dans le paddock du circuit : oui, oui le fameux paddock de Goodwood en bois et tôle qui accueille généralement des voitures à plusieurs millions. En ce samedi matin celui-ci semble nous être réservé pour notre plus grand bonheur.

Côté météo il n’y a pas grand-chose à espérer car tout au long de la journée la pluie succèdera au crachin et inversement. Nous roulerons donc dans des conditions climatiques typiquement britanniques et apprécieront à leur juste valeur la présence des essuie glaces neufs et du pare-brise chauffant.
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Après le briefing de sécurité il est temps de s’élancer enfin sur le tracé de Goodwood pour deux tours de reconnaissance. L’accélération dans la ligne des stands pour prendre la piste est un grand moment : ça y est on roule à Goodwood ! Il faut cependant se concentrer pour repérer les flaques d’eau résiduelles qui sont nombreuses et définiront notre trajectoire. Sans surprise la piste est relativement glissante mais celle-ci ne se révèle pas piégeuse pour notre MG B.

Lors des journées de roulage du GRRC, les voitures prennent la piste 5 par 5 et l’on a donc largement de quoi profiter du tracé sans être gênés par les autres concurrents. La majorité des concurrents roulent dans des voitures modernes : Ferrari 488 GTB, Porsche 911, Audi RS6, Nissan GT R … de leurs côtés les anciennes sont représentées par plusieurs MG B et également une Alfa Romeo GTA. Malgré la présence d’auto beaucoup plus puissante Morrissette ne démérite pas et se situe dès le début dans le rythme des autres participants à cette journée circuit. Les conditions climatiques nivellent les différences entre les voitures et les 140 chevaux de la MG B ont parfois bien du mal à passer au sol.

Au fur et à mesure des séances on affine nos trajectoires et nos points de freinage. Nécessairement on passe de plus en plus vite et la voiture se révèle de plus en plus joueuse avec un train arrière très mobile. Le passage du virage de Lavant est toujours problématique car celui-ci est une véritable patinoire. Que l’on passe en 2ème ou en 3ème, quel que soit la trajectoire utilisée, Morrissette passe toujours ce virage en drift. La longue ligne droite de retour vers Woodcote est particulièrement jouissive car on atteint quasiment la vitesse maximum de la MG B et ce malgré une pluie battante.

Le circuit de Goodwood est indéniablement un circuit très technique et il est nécessaire d’y multiplier les séances de roulage pour maitriser au mieux les trajectoires. La plupart des courbes sont en réalité des doubles voir des triples courbes et la recherche de la trajectoire optimale nécessite des heures et des heures de roulage.

Avoir la chance de rouler sur le circuit de Goodwood est une opportunité unique et si vous avez la possibilité de le faire sautez sur l’occasion. Après avoir gouté aux joies du tracé de Goodwood on se prend à rêver d’y courir un jour …

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Voici nos photos de cette journée magique à Goodwood :
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Le projet fou de Morrissette pour l’automne

La saison des courses historiques sur circuit est désormais terminée dans la majorité des pays européens. De son coté Morrissette se reposait tranquillement sous sa bâche depuis l’Historic Tour de Nogaro. Tous les éléments étaient donc réunis pour une hibernation jusqu’au début de la saison 2017.

C’était sans compter sur un projet un peu fou qui va faire ressortir la petite MG B de son hibernation dans quelques jours, dix pour être précis. J-10 avant la date fatidique et la concrétisation de ce projet.
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L’histoire débute comme souvent par un rêve que l’on croit inaccessible. En y réfléchissant on se rend compte que finalement ce doux rêve est peut être possible. Un cadeau d’anniversaire qui arrive avec quelques semaines d’avance et ce rêve devient subitement un projet on ne peut plus concret. Un peu d’organisation logistique et nous voici en route vers ce mystérieux projet qui est pour nous tout aussi excitant que notre première course automobile.

Nous restons volontairement flou sur ce projet, chaque jours nous dévoilerons un indice au travers de notre compte Instagram que vous pouvez retrouver ici.

Un premier indice pour vous éviter tout calcul mental : qui dit J-10 dit que notre projet se concrétisera le samedi 12 novembre prochain. On ne vous en dit pas plus pour l’instant mais bien évidement on vous racontera tout.

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