Archives du Tag Jaguar Type E

Un lundi (presque normal) au Grand Palais

Au fil des éditions, on s’habitue au spectacle de l’exposition des magnifiques voitures du Tour Auto sous la verrière du Grand Palais. Les vérifications techniques et administratives sont l’occasion de créer un musée éphémère réunissant des autos parmi les plus belles et les plus rares du monde. On s’est habitué à ce mariage magique entre le Grand Palais et les voitures anciennes au point de ne plus apprécier celui-ci à sa juste valeur.

Il suffit d’apprendre que dans quelques années, le Grand Palais ne sera plus en mesure d’accueillir le départ du Tour Auto (en raison de travaux de modernisation en vue des jeux olympiques de Paris 2024) pour soudain mieux mesurer la beauté du spectacle qui nous est offert.
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Les voitures sont alignées comme à la parade ou comme lors du salon de l’auro des années 50. Comme souvent Porsche semble avoir le plus grand « stand » avec des alignements importants de Porsche 356 et 911. Bien que moins nombreuses, les Ferrari alignées au centre du Grand Palais ne sont pas moins impressionnantes. Du coté des anglaises, les Jaguar sont les mieux représentées avec des XK120, 140, 150, Type E ou encore MK1 ou Mk2. Toujours du coté britannique les MG A et B sont toujours fidèles au poste. Cette année, les Aston Martin sont moins nombreuses que par le passé et l’on compte une seule D2/4. Les gros V8 américains sont également dignement représentées avec les Cobra et GT40 candidates à la victoire finale. On retrouve également un contingent de Ford Mustang agrémenté de quelques Corvette.

Pour cette édition 2018 les organisateurs ont décidé de mettre à l’honneur les marques italiennes disparues : on retrouvera au départ notamment des Abarth, Autobianchi, Osca ou encore De Tomaso.

Voici les photos de cette journée de vérifications administratives et techniques au Grand Palais :
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Au cours de la soirée, les belles carrosseries ont été admirées par les VIP invités par les partenaires ainsi que par l’organisation. Après une courte nuit de soleil, voitures et pilotes quitteront le Grand Palais dès 6h pour mettre le cap sur une première épreuve spéciale aux alentours d’Auxerre. Une épreuve sera ensuite disputée en milieu de journée sur le circuit de Dijon-Prenois avant de rejoindre dans la soirée la ville de Besançon.
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On vous emmène au Chinon Classic 2017

Le Grand Prix de Tours a déménagé depuis maintenant deux ans à une cinquantaine de kilomètres vers l’ouest pour s’établir à Chinon. Il convient donc désormais de l’appeler Chinon Classic. Si le lieu change, le programme reste le même et nous avons pris part au rallye et aux démonstrations de l’édition 2017.

Samedi matin, rendez-vous dans le centre-ville sur une place remplie d’automobiles anciennes, notre Jaguar Type E trouve une place entre plusieurs Austin-Healey. Ces dernières sont représentées en nombre car plusieurs membres du club de la marque prennent part au rallye touristique. Parmi les anglaises remarquables, on notera la présence de plusieurs Bentley et Lagonda d’avant-guerre. Celles qu’Ettore Bugatti baptisait les camions de la route sont déjà impressionnantes à l’arrêt, mais elles le sont encore davantage en action.

Les participants du rallye suivent le road book et s’élancent sur les petites routes de Touraine. Cette région étant riche en châteaux, le parcours fait naturellement la part belle aux petites routes entre les vignobles et nous allons d’un château à l’autre pour les différentes haltes prévues au programme.

Heureuse surprise, à mi-parcours, nous croisons les participants de l’Anjou Vélo Vintage tous habillés en tenues d’époque sur leurs vélos anciens. La rencontre des automobiles anciennes et des vélos donne un faux air de Goodwood Revival au cœur de la Touraine un samedi ensoleillé du mois de juin.
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Après une pause déjeuner dans un domaine viticole de Saumur, il est temps de remettre le cap sur Chinon. Nous passons quelques kilomètres bloqués derrière une avant-guerre dite « caisse carré », impossible de dépasser sur les petites routes. A la première ligne droite nous faisons rugir les six cylindres de la Jaguar pour nous donner de l’espace. Ce dépassement sera de courte durée car au bout de quelques secondes nous perdons une partie de notre plaque de rallye … Nous devons faire demi-tour pour récupérer la dite plaque avant de nous rendre compte qu’en réalité celle-ci est toujours présente sur le capot, nous avons uniquement perdu un angle de la plaque. Le retour au point de départ du rallye se fera sans encombre.

Le dimanche matin Morrissette prend le relai pour les démonstrations dans le centre-ville de Chinon. Démonstrations obligent, celles-ci se font derrière le pace car à un rythme raisonnable pour éviter tous risques d’accident. La MG B trouvera tout de même quelques occasions de passer les chicanes constituées de bottes de paille à vive allure. Le public est présent en nombre lors des démonstrations du dimanche notamment encouragés par la météo très clémente du weekend.

Comme de coutume, nous vous avons ramé de nombreuses photos pour vous faire vivre de l’intérieur le Chinon Classic 2017.
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Grand Prix de Tours 2012 : Vidéo de la semaine #78

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Morrissette était présente ce weekend à la 12ème édition du Grand Prix de Tours. Afin de découvrir le nouveau tracé de démonstration, prenez la place de René la Taupe, le copilote de Morrissette pendant trois tours. Cela vous permettra de voir de plus près les blocs de béton matérialisant les chicanes mais aussi d’appercevoir le public présent en nombre autour du circuit. Bouclez votre harnais et suivez une magnifique Jaguar Type E pour quelques tours à la découverte du circuit de la place St Eloi.
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2012, année de la MG B #1 : les origines

L’année 2012 sera placée sous le signe de la MG B, cette décision n’a pas été prise unilatéralement par Morrissette, elle est due à l’anniversaire de la naissance de la MG B. En effet, ce petit roadster sportif anglais a été lancé en 1962, soit très exactement un demi-siècle avant l’année que nous venons de débuter.

De nombreux événements et rassemblements de voitures historiques mettront à l’honneur ce cinquantenaire au cours de l’année 2012. L’anniversaire de la MG B sera certainement moins fêté que celui de la Jaguar Type E ou de la BMW 328 en 2011, mais il s’agira néanmoins d’un fil rouge tout au long de l’année. La MG B n’est pas moins aimée que les modèles précédemment cités, mais MG est désormais une marque très confidentielle à capitaux chinois et ne pourra pas déployer les mêmes investissements en marketing et en communication que de grandes marques internationales pour célébrer cet anniversaire.
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Morrissette tient à vous rappeler que la MG B reste la voiture de sport la plus vendue au monde avec plus de 500 000 exemplaires produits entre 1962 et 1980. Ce chiffre sera certainement très difficile à battre, seule la Mazda MX-5 de part sa longévité pourrait un jour contester le titre de voiture de sport la plus vendue à la MG B. Pour débuter cette année du cinquantenaire, Morrissette vous propose un petit retour au commencement de l’histoire de la MG B.

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Les origines

Les créateurs de la MG sont relativement méconnus du grand public, car ceux-ci n’ont jamais été mis en avant comme ce fut le cas par exemple pour Alec Issigonis créateur de la Mini. La MG B roadster est le fruit d’un travail collégial entre trois hommes, Syd Enever (ingénieur en chef MG) , John Thornley (ingénieur) et Roy Brocklehurs (ingénieur). Ils furent chargés de développer à la fin des années 50 une remplaçante pour la vieillissante MG A dont la conception commençait à dater.

Le cahier des charges était relativement simple mais a toutefois nécessité de grands bouleversements techniques chez MG. Les trois ingénieurs devaient créer une voiture plus facile à vivre au quotidien que la MG A, assez fiable pour parcourir des milliers de kilomètres sans problèmes et relativement économique pour ne pas grever les coûts de production.

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Rapidement, après quelques tests, le recours à une monocoque en lieu et place du châssis séparé devint une évidence pour les trois ingénieurs. Cette technique relativement simple à mettre en place pour un cabriolet et permait d’abaisser le poids tout en améliorant la tenue de route et en réduisant le temps de fabrication.

En ce qui concerne le moteur, le bloc 4 cylindres longue course de la BMC (British Motor Company) reprend du service sous le capot de la MG B, il est poussé à 1798 cm3 contre 1622 cm3 sur les dernières MG A. Ce moteur coupleux apportera à la MG B la sportivité et la sonorité indispensable à un roadster dans la plus pure tradition britannique.

Pour offrir un plus grand confort aux occupants, quelques éléments de la MG A propres aux roadsters ont été sacrifiés sur l’autel de la modernité. Les poignées de porte sont désormais extérieures et ferment à clés, l’habitacle est élargi pour satisfaire aux exigences des corpulents clients américains. Les side screens sont remplacés par des glaces descendantes dans les portes ; les vitres descendantes seront également adoptées par la Triumph TR4 et la « Big » Healey 3000 à la même période. On ne devrait donc pas parler de MG B roadster mais plutôt de MG B cabriolet.
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C’est pourtant sous la dénomination de MG B roadster que la production débute le 22 mai 1962, le premier châssis assemblé porte le numéro  GHN3101. La MG B sera présentée en grande vedette sur le stand de la BMC lors du salon d’Earls Court qui se déroula en octobre 1962. Ainsi débuta la carrière commerciale de celle qui allait devenir la voiture de sport la plus vendue de l’histoire.
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Pour découvrir la suite de l’histoire de la MG B, rendez vous dans quelques semaines sur www.morrissette.fr

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Samedi de courses à Goodwood

Samedi 17 Septembre 2011, Goodwood, Angleterre

Après une journée consacrée au voyage et une autre aux essais, il est temps de passer aux choses sérieuses : les courses. Il ne s’agit ni de courses au supermarché, ni de courses hippiques pourtant réputées à Goodwood, mais bien de courses automobiles. En ce samedi la météo est beaucoup moins clémente que les jours précédents, le thermomètre peine à monter et une énorme averse nous accueille lors de notre arrivée sur le circuit de Goodwood.

La première course du jour, celle des avant guerre se déroulera donc sur une piste détrempée et très glissante. La puissance de ces monoplaces est déjà très difficile à maîtriser sur sol sec en raison de l’étroitesse des pneumatiques, la pluie complique encore d’avantage la tache. Les pilotes passeront ainsi l’ensemble de la course à se battre avec leur voiture pour tenter de maintenir celle ci en ligne que ce soit à l’accélération où au freinage. Malgré ces conditions difficiles, les pilotes se battront entre eux du début à la fin se doublant et se redoublant tout au long de la manche. Les conditions seront les mêmes pour les pilotes de motos qui seront les deuxièmes à prendre la piste en ce samedi. Pour eux aussi, l’adhérence précaire, sur deux roues qui plus est, compliquera leur tache au guidon de leurs bolides. Voici une sélection de photos de différentes courses ayant eu lieu aujourd’hui, vous y retrouverez les avant guerre, les qualifications du RAC TT celebration, la course du Sussex Trophy ainsi que la manche très animée du Whitsun Trophy.

Goodwood Revival 2011 : Courses du samedi

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Arrêtons nous plus en détails sur les deux courses principales du jour, à savoir le St Mary’s Trophy qui regroupe des voitures de sport des années 60 et le Fordwater Trophy qui est cette année réservé aux Jaguar Type E. Le premier offre un plateau très varié, ce qui assure du spectacle et des batailles à tous les niveaux de la course. Au départ, le peloton est mené par deux imposantes Ford Galaxy, l’une d’elle abandonnera rapidement sur problèmes de boites de vitesse mettant ainsi fin au suspens pour la victoire finale. En revanche au sein du peloton la compétition est très serrée, une Jaguar MK2, une Mini Cooper S et une Lotus Cortina se livreront une bataille acharnée tout au long de la course. Les trois voitures utiliseront pleinement la piste (mais aussi les vibreurs, les pelouses et les échappatoires) pour parvenir à se départager. Des batailles de ce type auront lieu à tous les niveaux du St Mary’s Trophy, ce qui en fera la course la plus disputée du jour et donc la plus spectaculaire. Voici quelques photos pour vous permettre de mieux appréhender l’intensité de la compétition qui règne à Goodwood.

Goodwood Revival 2011 : St Mary’s Trophy Part 1

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Enfin le Fordwater Trophy est cette année composé exclusivement de Jaguar Type E pour fêter les 50 ans du modèle. Il faut toutefois préciser que les modèles qui courent cette année à Goodwood n’ont plus grand chose en commun avec la voiture présentée en 1961 à Genève. Les moteurs dépassent désormais les 350 chevaux et les régimes maxi de rotation se veulent plus italiens qu’anglais. Quoi qu’il en soit il reste toujours la beauté du design de la Type E et surtout l’intensité des compétitions monotype. Tout au long de la manche, la lutte sera très serrée entre les trois premiers et il faudra une sortie de route à la chicane et l’entrée en piste de la voiture de sécurité pour pouvoir déterminer le gagnant du Fordwater Trophée. Voici une sélection de photos de Miss E en piste qui pour ses 50 ans retrouve sa jeunesse sur la piste de Goodwood.

Goodwood Revival 2011 : Type E

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Toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, demain dernier jour de l’édition 2011 du Goodwood Revival. Les points forts de la journée seront la deuxième manche du St Mary’s Trophy ainsi que le célèbre RAC TT Celebration et son plateau de voitures dépassant la centaine de millions d’euros. Rendez vous demain soir pour le résumé et les photos de cette dernière journée.

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Grand Prix de Tours 2011 : Les photos

La date du Grand Prix de Tours a été légèrement modifiée cette année et celui-ci s’est déroulé lors du dernier weekend de juin. Morrissette avait dépêché sur place un envoyé spécial afin de nous rapporter des images du rallye touristique du samedi  mais également de la démonstration en ville du dimanche. Connaissant les gouts de Morrissette, le reporter a privilégié les photos de voitures anglaises et particulièrement des MG B qui comme à leur habitude étaient très présentes lors de la manifestation.

Le tracé du circuit de démonstration a été modifié en raison des travaux du tramway dans le centre ville de Tours. Le parcours était plus court et plus étroit qu’habituellement bien que celui-ci n’ait jamais été un modèle de largeur et de développement. En raison des virages serrés, certaines voitures ne pouvait pas tourner en une fois, ce qui compliqua l’évolution des plateaux de démonstration. Les voitures les plus à l’aise sur ce tracé urbain furent les Mini Cooper S toujours très performantes lorsque le tracé est sinueux. On signalera également la présence d’une magnifique Jaguar Type E ou encore de plusieurs modèles d’avant guerre.

Retrouvez ici toutes les photos du Grand Prix de Tours :

Grand Prix de Tours 2011

Jaguar à l’honneur au Festival of Speed

Le Festival of Speed se déroule ce weekend en Angleterre à Goodwood. Pendant quatre jours, les voitures ayant fait la légende du sport automobile et les pilotes les plus célèbres vont se succéder pour des démonstrations sur les différentes pistes de Goodwood : course de cote et spéciale de rallye. Le Festival of Speed est l’occasion pour les constructeurs automobiles d’exposer leur patrimoine en action mais également de présenter leurs derniers modèles.

Chaque année, les organisateurs du Festival of Speed mettent un modèle ou une marque à l’honneur. L’édition 2011 rendra hommage à Jaguar et plus particulièrement à la Type E qui fête cette année ses 50 ans. Cette célébration prendra des formes diverses : présence sur la piste de modèles emblématiques, grands rassemblements de tous les modèles Jaguar et sculpture au centre du domaine de Goodwood. On retrouvera notamment sur la piste de la course de cote des XK 120, Type C, D et E mais également en ce qui concerne les modernes le concept car C-X75 présenté au mondial de Paris l’an dernier ainsi que la Jaguar XK-RS pour la première fois en démonstration.

Depuis quelques années, une oeuvre d’art est créée spécialement pour célébrer la marque à l’honneur au Festival of Speed. L’oeuvre imaginée pour la marque au félin est celle de tous les superlatifs, sa conception et sa réalisation ont pris plus de 4 mois. La sculpture représentant une Jaguar Type E a été réalisée par Gerry Judah et mesure près de 30 metres de haut, celle ci se compose de tubes d’acier normalement utilisés pour la fabrication des pipelines. Les matériaux ont été offerts par Tata Steel (filiale du groupe Tata, propriétaire de Jaguar) faisant ainsi le lien entre tradition et modernité. La sculpture se compose de plus de 500m de tubes et pèse 150 tonnes, ce qui représente le poids de 122 Jaguar Type E originelles.

La vidéo ci dessous vous présente la conception et la réalisation de cette sculpture :

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On notera également le retour officiel de MG au Festival of Speed, cette nouvelle ravit Morrissette même si les modèles présentés ne seront pas à la hauteur de la réputation de la maque à l’octogone. MG y présentera notamment un prototype ayant participé il y a quelques années aux 24h du Mans ainsi que la nouvelle MG6. Espérons que d’autres modèles historiques seront également présentés.

Pour en savoir plus sur le Festival of Speed : http://www.goodwood.co.uk/festival-of-speed/welcome.aspx

LM Story 2011

Tous les deux ans, (en alternance avec le Mans Classic) LM Story est organisé sur le circuit Bugatti au Mans. L’édition 2011 se déroulera les samedi 2 et dimanche 3 juillet prochains. Cette manifestation de véhicules historiques associe rassemblement de collectionneurs et compétitions sur la piste : plus de 300 voitures de compétition sont ainsi attendues ce weekend. Les voitures seront réparties en 9 plateaux en fonction de l’age, de la cylindrée et du type de véhicule. On y retrouvera notamment le challenge ASAVE ainsi que le plateau Maxi 1000 auquel est intégré le Trophée Mini Classic.

En complément des compétitions il y aura également des plateaux de démonstrations avec pour thème : les 50 ans de la Jaguar Type E et un grand classique de LM Story, le plateau Bleu de France. Pour célébrer l’anniversaire de miss E, le French Jaguar Driver Club (FJDC) organise en collaboration avec l’ACO une épreuve de régularité réservée aux Jaguar. En ce qui concerne le plateau bleu de France, celui-ci regroupera les véhicules ayant porté haut les couleurs de la France par le passé et particulièrement à l’époque ou toutes les voitures originaires d’un même pays portaient la même couleur. Plus de 200 véhicules sont attendus pour ces deux plateaux de démonstration.

Pour les collectionneurs, des départs groupés sont organisés depuis de nombreuses villes de l’Ouest de la France et de Paris. Ils disposeront d’un espace spécialement aménagé au sein du circuit pour stationner leurs voitures de collection et pourront participer à l’une des deux parades organisées sur le circuit le samedi après midi. Bumbo, une amie de Morrissette avec laquelle elle partage habituellement son garage participera au rassemblement des collectionneurs et à la parade sur le circuit Bugatti.

Le programme
Celui-ci s’annonce très chargé lors des deux jours et les plateaux vont se succéder sur la piste depuis le matin tôt jusqu’à tard en soirée. Samedi 2 juillet le circuit ouvrira ses portes dès 8 h 30 et jusqu’à 22 h 00. Le lendemain, l’heure de début sera la même et les compétitions se termineront à 19h00. Morrissette vous donne les horaires détaillés de l’édition 2011 de LM Story.

Cliquez ici pour télécharger les horaires détaillés

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Les tarifs
  • Entrée Week-end : 20 € (16 € pour les sociétaires ACO)
  • Entrée Journée (Samedi ou Dimanche) : 12 € (10 € pour les sociétaires ACO)
  • Gratuit pour les jeunes jusqu’à 16 ans

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Pour en savoir plus : http://www.lemans.org/fr/courses/lm-story/presentation.html

Grand Prix Historique de Pau 2011 : Trophée Phil Hill

Pau, dimanche 15 mai 2011

En ce dimanche, la météo paloise est un petit peu plus clémente que la veille, la pluie a disparu et le soleil fait timidement son apparition. La piste sèche permettra aux concurrents de s’exprimer pleinement et d’emmener leurs véhicules à la limite sur le tracé urbain. Le programme du Grand Prix Historique de Pau est chargé en ce dimanche, ce qui oblige à débuter les courses dès 8h, une fois encore le réveil sera matinal pour assister aux courses. Après un petit souci avec le système de billetterie électronique, on prend place dans les tribunes juste à temps pour assister au départ de la première manche du Trophée Phil Hill Sixties’ Endurance. Comme au Mans, le système de billetterie électronique obligeant à scanner les billets a chaque entrée et sortie ralentit considérablement les passages aux différentes portes du circuit et fonctionne rarement.


Trophée Phil Hill Sixties’ Endurance

Le trophée Phil Hill Sixties’ Endurance regroupe comme son nom l’indique des voitures des années 60 pour deux courses d’une heure avec changement de pilote. Le plateau présenté cette année dans le cadre du Grand Prix Historique de Pau est réellement exceptionnel avec notamment des AC Cobra, une Ferrari 250 GT châssis court, des Jaguar Type E, des Lotus Elite mais aussi les éternelles Porsche 356 et 911. Les voitures sont toutes dans un excellent état de présentation et leurs pilotes les mènent sans retenue sur le circuit. Le pilote de la Ferrari 250 GT fera un véritable festival le samedi après midi lors de la séance d’essais qualificatifs sous la pluie. Au virage de la gare, la voiture glisse à la ré-accélération et frôle le rail à chaque tour. La voiture frôlera ainsi le rail à chaque tour pendant près de 40 minutes avec la régularité d’un métronome.

Les courses du dimanche seront dans l’ensemble dominées par les AC Cobra mais celles-ci vont connaître des fortunes diverses. Dans la première manche, la lutte est très serrée entre les deux Cobra en fin de séance, les deux pilotes vont dépasser les limites en frottant légèrement les ailes de leurs précieuses voitures contre les rails. Ces légères touchettes ne vont pas refroidir les ardeurs des deux pilotes, bien au contraire, dans le dernier tour, Olivier Cazalières perd le contrôle de sa voiture et percute violemment le rail dans la montée après le virage de la gare. Une Corvette Sting Ray arrivant derrière ne pourra pas éviter la Cobra, cette dernière ressortira très endommagée et il sera sûrement difficile de la réparer. Fort heureusement les deux pilotes s’en sortiront indemne.

Derrière les Cobra, la lutte sera très serrée entre la Ferrari 250 GT et deux Jaguar Type E, les trois voitures feront toute la course ensemble, rarement séparées de plus d’une seconde au cours des deux manches. Seul les arrêts aux stands permettront de créer un petit écart entre les voitures. Les Porsche se battront un peu plus loin dans le classement avec une Alfa Romeo, leur pilotage n’étant pas moins spectaculaire que celui des leaders. Les deux 911 les plus rapides entrant régulièrement dans les virages sur trois roues pour en ressortir dans un glissade maîtrisée.

Dans la seconde manche, la Cobra rescapée (celle du duo Guenat / Mahe) mènera le premier quart de la course avant d’être contrainte à l’abandon en raison d’une fuite d’huile. La défection de la Cobra laissera la Ferrari et les Jaguar se disputer la victoire, l’écart entre les trois voitures étant plus serré que jamais. Quelques tours après la Cobra, ce sera au tour de la Ferrari d’abandonner elle aussi sur incident mécanique. Ces différents abandons associés à l’accident de la première manche, montre si besoin que les pilotes ne ménagent pas leur montures et poussent celles-ci dans leurs derniers retranchements. Pour vous donner un ordre d’idée, les voitures tournent régulièrement plus vite que les modèles équivalents pilotés par des pilotes professionnels sur le même circuit dans les années 60.


Plateaux de monoplaces

Les plateaux de monoplaces constituaient la majorité des plateaux du Grand Prix Historique de Pau 2011 avec pas moins de cinq séries au programme du weekend. Morrissette n’étant pas une spécialiste des monoplaces, elle ne se lancera pas dans une analyse détaillée des résultats et des performances des différents plateaux de monoplaces. Les voitures d’avant guerre ont retenu son attention car celles-ci sont toujours très spectaculaires, et l’on peut réellement se rendre compte du travail des pilotes. Voir un pilote se pencher à l’approche d’un virage au volant d’une Bugatti de Grand Prix et passer les vitesses à l’extérieur de l’habitacle est toujours un spectacle unique qui mérite d’être vu au moins une fois.

Après avoir été arrêté pendant plusieurs années, la renaissance du Grand Prix Historique de Pau est une véritable réussite avec des courses variées et disputée. Les spectateurs ont également répondu présent avec plus de 10 000 spectateurs recensés au cours du weekend et ceci malgré une météo peu engageante. Le Grand Prix Historique de Pau devrait redevenir un événement annuel, espérons que l’édition 2012 sera aussi réussi que celle de cette année.


Toutes les photos

Grand Prix Historique de Pau 2011 : Trophée Phil Hill
Grand Prix Historique de Pau 2011 : Monoplaces

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Vidéo de la semaine #19

Chaque semaine Morrissette met à l’honneur une vidéo qui a particulièrement retenu son attention. Toutes les vidéos ont pour thème l’automobile, que ce soit ancienne ou moderne.

La vidéo de la semaine :
Comme vous le savez certainement, l’année 2011, marque le cinquantenaire du lancement de la Jaguar Type E. De nombreuses manifestations sont prévues au cours de l’année comme se fut notamment le cas lors des Classic Days, ce weekend sur le circuit de Nevers Magny Cours. Pour retracer l’historique du modèle, Jaguar a réalisé une vidéo spécifique que Morrissette vous propose aujourd’hui.

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