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Classic Remise Berlin

Lors de notre séjour à Berlin pour le marathon au mois de Septembre, nous avons profité de l’occasion pour nous rendre à la Classic Remise située dans la banlieue Ouest de la ville. Cet ancien dépôt de Tramway a été totalement réaménagé dans un magnifique style loft industriel et est désormais entièrement consacré à l’automobile de collection.

En poussant la porte d’entrée de la Classic Remise, on a réellement l’impression de pénétrer dans un musée. La seule différence par rapport à un musée classique est qu’ici, la plupart des pièces exposées sont à vendre. Plusieurs dizaines de voitures sont proposées à la vente, généralement a des prix relativement élevés pour la France mais qui semble être le tarif en vigueur de l’autre côté du Rhin.
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On trouve sur place de nombreux marchands de voitures, des mécaniciens et restaurateurs spécialisés par marques, mais également des marchands d’accessoires, des spécialistes des deux roues ou plus original des bateaux Riva. Les possesseurs de voitures de collection qui ne disposent pas de parking peuvent également stationner leurs voitures à la Classic Remise dans un espace dédié.

Aux côtés des automobiles anciennes on retrouve quelques supercars modernes, deux Ferrari Enzo et une Porsche 919 trônaient en bonne place dans le showroom lors de notre visite. La Classic Remise comporte également deux restaurants ou les clubs peuvent se retrouver mais également les simples passionnés qu’ils soient ou non membres d’un club.

L’entrée de la Classic Remise est libre, il suffit d’en connaitre l’adresse que Morrissette se fera une joie de vous communiquer quelques lignes plus bas. Les horaires d’ouverture sont très larges de quoi permettre à tout le monde de profiter au maximum de ce lieu. Si vous en avez l’occasion n’hésitez pas à faire un petit détour pour visiter cet espace unique. Une autre Classic Remise sur le même modèle existe également à Düsseldorf.

Voici l’adresse de ce lieu à visiter :

Classic Remise Berlin
Wiebestr. 36 – 37
10553 Berlin

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Comme toujours, nous vous avons rapporté de nombreuses photos de notre visite à la Classic Remise de Berlin :
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Tour Auto 2015 : les photos du Grand Palais

Au risque de se répéter d’une année sur l’autre, le Grand Palais offre un écrin majestueux pour les vérifications administratives et techniques du Tour Auto. Ce bâtiment qui a accueilli jadis le Salon de l’Automobile permet de faire rimer vieilles pierres (métal et verre également dans le cas du Grand Palais) et vieilles mécaniques. Les amateurs de belles images ne s’y trompent pas comme en témoignent les centaines de photos postées aujourd’hui sur les différents réseaux sociaux.

Le Tour Auto est l’un, si ce n’est le plus beau musée automobile du monde, son seul défaut et d’être éphémère. Dix mille personnes se sont aujourd’hui retrouvées sous la verrière du Grand Palais pour admirer les bolides avant qu’ils ne s’élancent en direction du Sud Ouest de la France et de Biarritz.
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Ligier Grand Palais

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Chaque concurrent est à la recherche d’un commissaire technique (gilet orange) ou des numéros de courses (gilets jaunes) ou plus largement d’un organisateur (gilet bleu). L’effervescence unique qui précède les compétitions automobiles se ressent immédiatement dès que l’on pénètre dans le Grand Palais, le tout dans une ambiance de luxe et de prestige. Car ne nous y trompons pas, le Tour Auto est non seulement une manifestation automobile mais également un événement mondain et l’exposition au Grand Palais représente le summum de ces mondanités.

Chacun trouve donc son intérêt dans l’exposition des voitures, beaucoup viennent pour les 250 voitures de collection, d’autres pour retrouver des amis ou des connaissances et d’autres enfin se contentent de venir boire une coupe de champagne sur le stand de la marque qui les a invité. Comme vous vous en doutez, notre intérêt se concentre uniquement sur l’automobile et nous avons donc troqué la coupe de champagne pour l’appareil photo afin de vous ramener ces photos :
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Tour Auto 2015 :
Exposition au Grand Palais

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Demain (mardi 21 avril) sera la dernière occasion de voir et surtout d’entendre les voitures du Tour Auto 2015 dans la capitale. Tous les concurrents quitteront le Grand Palais aux alentours de 6h15 en direction du Château de Courances où sera donné le départ officiel du rallye.

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Goodwood Revival 2014 : les photos du dimanche

Le thème du jour au Goodwood Revival était : to slide (glisser, coulisser selon la définition du dictionnaire). Parmi les pilotes, nombreux ce sont illustrés dans le virage de Woodcote qui se négocie a haute vitesse et ou les meilleurs glissent depuis l’entrée jusqu’à la sortie. Mention spéciale à Grant Williams qui pilotait la Jaguar Mk1 BUY 1 et est parvenu à glisser tout le long du virage en faisant fumer les pneus arrière, un grand moment. Dans un autre registre moins spectaculaire, les différents pilotes du RAC TT Celebration avec notamment David Haart sur AC Cobra et Gary Pearson au volant de sa Jaguar Type E. Le Goodwood Revival 2014 est malheureusement déjà terminé, voici les photos du jour avant un reportage plus complet

Goodwood Revival 2014 : Dimanche

Goodwood Revival 2014 : les photos du samedi

Le soleil, une course de voitures à pédale, une Cobra faisant l’intérieur à une 250 GTO, des gens bien habillés, des cartons de Champagne, une vingtaine de Jaguar Type-D alignées sur la grille de départ, des démonstrations aériennes, un public enthousiaste, des V8 qui grondent, quelques écarts hors piste, des bouchons d’anciennes aux abords du circuit, … c’est tout cela un samedi classique au Goodwood Revival. Voici une sélection des photos prises au cours de cette seconde journée du Goodwood Revival 2014

Goodwood Revival 2014 : Samedi

Goodwood Revival 2014 : les photos du vendredi

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance ou l’occasion de se rendre au Goodwood Revival 2014, voici une sélection des photos de la première journée. En ce vendredi, le programme était majoritairement composé de séances d’essai et d’une course en fin de journée, mais déjà l’atmosphère unique du Revival était bien présente :

Goodwood Revival 2014 : Vendredi

Le Mans Classic 2014 : Résumé et photos

Le Mans Classic c’est un peu Noel en avance pour les amateurs d’automobile de collection, on l’attend avec impatience mais l’on ne sait jamais trop ce qui se cachera derrière le papier cadeau alléchant. Jouons carte sur table, Morrissette n’abordait pas l’édition 2014, dans les meilleures prédispositions, après un dossier de participation refusé en début d’année. Vendredi en se rendant au Mans, le sentiment qui prédominait était celui d’être du mauvais coté du grillage et d’une occasion ratée de participer.

Mais voila, a peine les grilles franchies, la magie du Mans Classic opère, il y a des voitures anciennes de partout allant des véhicules les plus populaires aux plus rares. Pour cette édition 2014, Patrick Peter et ses équipes ont fait les choses en grand et l’organisation se bonifie d’année en année. Le Mans Classic n’aura jamais autant ressemblé au Goodwood Revival, même la météo se mettant à l’heure anglaise. Le village est particulièrement réussi avec des boutiques fidèles aux années 60, de belles expositions, des animations, de la musique, un drive in … Il ne manque plus que les spectateurs en tenue d’époque pour être totalement à Goodwood.

LMC2014 Lotus

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Du coté de la piste, les voitures les plus rares, mais aussi les plus chères s’affrontent pour les premières places. Les niveaux des pilotes sont très variables, allant de pilotes professionnels à de simples amateurs et cela se voit en piste. Si les premières places sont âprement disputées, les niveaux de pilotage en fond de classement sont plus disparates.

La météo n’aura pas facilité la lecture des courses puisque les safety car prolongés et drapeaux rouges en raison de la pluie ou de trainée d’huile ont amputé plusieurs manches. Quoi qu’il en soit, les voitures anglaises ont été à la hauteur de l’événement en remportant de nombreuses victoires de manches, notamment dans les plateaux 1, 2 et 3 et en ne déméritant pas dans les autres plateaux.

Les spectateurs étaient également nombreux cette année et ce dès le vendredi matin ou les paddocks étaient bondés. Les averses torrentielles du dimanche matin ont certainement réduit le nombre de spectateurs présents le dernier jour. Si vous n’avez pas pu vous rendre au Mans Classic 2014, voici les photos prises au cours du weekend. Et si vous aviez la chance de participer, n’hésitez pas à nous demander les photos de votre voiture, elles ne sont pas toutes dans les albums suivants.

Le Mans Classic 2014 : Ambiance
Le Mans Classic 2014 :
Plateau 1
Le Mans Classic 2014 :
Plateau 2
Le Mans Classic 2014 :
Plateau 3
Le Mans Classic 2014 :
Plateau 4
Le Mans Classic 2014 :
Plateau 5

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Une première humide à Spa-Francorchamps

Pour la première fois Morrissette se rendait ce weekend sur le mythique tracé de Spa-Francorchamps pour disputer les Spa Summer Classic. Il est de coutume de dire qu’un weekend à Spa sans pluie n’est pas réellement un weekend à Spa et l’adage s’est vérifié avec une météo digne d’un 11 novembre au cours du weekend. Seule l’après midi de vendredi dévolue aux essais qualificatifs aura permis de rouler sur piste sèche.

Première constatation, on a beau avoir vu et revu le circuit et à la télévision ou dans les jeux vidéos, rien ne traduit réellement le dénivelé de Spa. Ca monte, ca descend, ca tourne, de véritables montagnes russes ou la plupart des virages passent à haute vitesse. Pour une première fois, Morrissette a décidé de faire confiance à ceux qui savent, en l’occurrence la Mini de Laurent Aumonier pour se familiariser avec le circuit. Après une séance écourtée pour cause d’incompréhension au briefing, la MG B signe un chrono de 3’15 ce qui lui donne la 20ème place dans le classement global ASAVE / GT Classic.

MG Spa

Dès le samedi, les conditions vont se compliquer avec l’apparition de la pluie qui ne quittera plus le circuit de Spa durant tout le weekend. Morrissette étant désormais équipée d’un pare brise chauffant, les soucis de visibilité et de buée connus les années précédentes ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Après un bon départ, la MG sera contrainte d’ouvrir la trajectoire au premier virage pour éviter la collision avec une voiture légèrement optimiste au freinage. Cette mésaventure lui courtera quelques places que Morrissette ne parviendra pas à récupérer. Quelques tours plus tard, la MG, ou plutôt son pilote, fera à son tour un excès d’optimisme, celui-ci lui coutera deux places et obligera Morrissette à batailler fermement avec une Ford Escort pour récupérer les positions perdues. A chaque tour le scenario est le même, l’Escort plus puissante passe dans la longue ligne droite et la MG mieux chaussée en pneumatiques récupère son bien au virage de Bruxelles. Au final la MG parviendra à rester devant pour terminer à la 17ème position au classement général. Celle-ci lui permettra de monter sur le podium de sa catégorie et un podium avec la marseillaise à Spa ça a de la gueule, même sous la pluie !

Le dimanche, une accalmie au niveau de la météo laisse présager une course sur piste sèche ou quasiment. S’était sans compter sur la grosse averse qui s’abattait sur les pilotes du challenge ASAVE et du GT Classic dès le tour de mise en grille. La course sera donc de nouveau disputée dans des conditions humides. Après une bataille en début de course avec une Porsche 944 cup, Morrissette se retrouvera rapidement isolée et terminera la course seule à la 15ème position.

Malgré la pluie Spa reste un magnifique circuit qu’il faudra redécouvrir en course dans des conditions plus clémentes. Voici les photos du weekend avec notamment les magnifiques plateaux NK HTGT et CSCC Swinging sixties qui raviront les amateurs tant par la qualité que par la quantité des voitures en piste.

Spa Summer Classic 2014 : Morrissette
Spa Summer Classic 2014 : ASAVE
Spa Summer Classic 2014 :
NK HTGT
Spa Summer Classic 2014 :
CSCC Swinging Sixties

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Rallye de Monte-Carlo Historique 2014 : les photos

Comme l’an dernier, Morrissette était présente au départ du Rallye de Monte-Carlo Historique à Reims comme spectatrice. Arrivée un peu en retard en raison des bouchons à la sortie de Paris, les premiers concurrents sont déjà partis à notre arrivée à Reims mais ils sont encore nombreux à attendre leur passage sur le podium de la Place du Forum. Comme d’habitude le public est nombreux pour voir partir les différents équipages, les rémois sont naturellement les plus soutenus. Une seule MG B était au départ de Reims, mais de nombreuses anglaises étaient présentes : Mini, Austin Healey, Jaguar Type E et Mk2.

Depart RMCH Reims

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Une fois les concurrents partis, cap au sud pour les retrouver au CP de Langres situé 250 km plus loin. Sur l’autoroute on remonte de nombreux camions d’assistance et plateaux dont le Russo Baltic Racing Team qui engage les Jaguar Type E et MK2. Langres est fidèle à sa réputation de fraicheur avec -3°C au thermomètre, mais sur la place centrale l’ambiance se réchauffe. Feu de bois et vin chaud pour les spectateurs, quelques minutes de sieste dans les habitacles pour les équipages, voici le résumé d’un CP. Dès minuit le cortège repart à l’assaut des routes avec l’espoir d’atteindre Monaco dans quelques jours. Hasard de la géographie, notre hôtel se situe au bord de la route où passent les concurrents, il est toujours agréable de s’endormir bercé par le son des voitures historiques.

Comme à son habitude Morrissette à joué les paparazzis et vous a ramené de nombreuses photos :

Rallye de Monte-Carlo
Historique 2014 :
Départ de Reims
Rallye de Monte-Carlo
Historique 2014 :
CP de Langres

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Tour Auto 2013 : L’arrivée des voitures

Dimanche 21 avril, Grand Palais, Paris

A la veille des vérifications administratives et techniques, plus de 250 automobiles attendent patiemment le long des trottoirs parisiens avant de pouvoir entrer dans le Grand Palais. Assister à l’arrivée des véhicules du Tour Auto, c’est en quelque sorte découvrir l’envers du décor, d’impressionnants semi remorques remplis d’automobiles précieuses côtoyent des équipages à l’assistance plus modeste. Toutes les marques et tous les modèles sont stationnés les uns a coté des autre et les couleurs vives des automobiles de collection contrastent avec celles des voitures modernes.

TA 2013 Arrivee GP

Un grand soleil accueille les concurrents, celui-ci a également fait sortir de nombreux parisiens qui assistent pour la plupart par hasard au balai des semi remorques, véhicules d’assistance et automobiles historiques autour du Grand Palais. La manifestation contre le mariage pour tous arrivant sur la place des Invalides située à quelques centaines de mètres du Grand Palais a augmenté le nombre de CRS dans le quartier mais aussi le nombre de badauds.

Dès demain les automobiles seront correctement alignées par marque et par nationalité sous la verrière du Grand Palais. Un repos de 24 heures qui permettra au public parisien d’admirer les voitures et de rencontrer les équipages du Tour Auto 2013 avant que ceux-ci ne s’élancent en direction de La Rochelle.

Voici les photos de l’arrivée des voitures au Grand Palais :

Tour Auto 2013 :
L’arrivée des voitures

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Premier marathon terminé, défi relevé

Dimanche 7 avril, Paris

Après plus de 3 mois de préparation c’est enfin le grand jour, celui du Marathon. La question est toujours la même : suis-je prêt ? On ne peut jamais réellement y répondre … dans l’ensemble la préparation fut bonne, seulement perturbée dans ses débuts par des problèmes de genoux. Les derniers jours ont été plus difficiles, dos bloqué jeudi et vendredi ou encore mal de gorge ce matin. S’agit-il d’une réaction du corps à la baisse des entrainements cette dernière semaine ou simplement une marque du stress, on ne le saura jamais réellement. Autre élément perturbateur pour le moins cocasse, un voisin qui regarde The Voice le volume à fond et chante devant l’émission (véridique) la veille du marathon ou vous devriez normalement vous coucher tôt.

Réveil à 5h30, pour avoir le temps de prendre un petit déjeuner et de digérer celui-ci avant le départ du marathon fixé aux alentours de 9h00. Ensuite le rituel habituel, vérification du sac fait la veille, mise de l’habit de lumière ou plutôt de combat dans le cas du Marathon et direction la ligne de départ. On retrouve les habituelles rames de métro bondées de femmes et d’hommes vêtus de couleurs flashy se dirigeant tous vers la place Charles de Gaulle. Comparé aux autres courses auxquelles j’ai participé, l’ambiance reste bon enfant dans le métro mais on sent quand même une tension supérieure, un marathon se respecte et il fait peur à tous quelque soit le niveau.
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L’attente dans le sas par zéro degré est plutôt longue et le départ est vécu comme un soulagement. Les premiers kilomètres se passent bien et permettent au corps de monter en température. L’approche d’un marathon est complètement différente de celle d’un semi-marathon, il faut laisser les kilomètres venir à soi et toujours en garder sous le pied. Comme lors de toutes les courses avec de très nombreux participants (40 000 personnes au départ dans le cas de Paris), il faut se frayer un passage parmi le peloton compact ce qui entraine d’incessantes relances fatigantes sur la longueur d’un marathon.

Après avoir beaucoup lu sur le marathon (trop peut être), tous recommandent d’écouter son corps dans les premiers kilomètres et de ne plus l’écouter ensuite. Une remarque qui revient souvent est « le marathon commence réellement au 30ème kilomètre » ou encore « on sait où on en est à partir du 35ème kilomètre ». Il serait plus juste de dire que l’on commence à souffrir à partir du 30ème kilomètre et son fameux mur ! Si le marathon est avant tout un sport individuel et un combat contre soi même, un peu d’aide et de solidarité peut aider pour la performance. En effet, dès le 32ème kilomètre j’ai commencé à ressentir de violentes crampes au niveau des abdominaux, celles-ci auraient pu m’inciter à ralentir ou à abandonner. C’était sans compter sur l’aide de Sylvain (qu’il en soit ici chaleureusement remercié) qui n’a cessé de mener l’allure, jouant le lièvre de luxe sur les derniers kilomètres tout en motivant toutes les personnes marchant sur le coté de la chaussée. C’est ca aussi l’esprit du marathon, le seul adversaire c’est soit même (du moins pour les amateurs) et le but est que tout le monde atteigne son objectif.

Les 200 derniers mètres en bas de l’avenue Foch sont un véritable bonheur, ceux-ci seront parcourus au sprint devant une foule impressionnante. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que le marathon est l’une des rares disciplines ou les spectateurs sont plus nombreux pour les amateurs que pour les professionnels. J’ai donc réussi aujourd’hui deux objectifs, le premier (avoué) de finir un marathon, et le second (secret) de le terminer en moins de 4h. Au final, j’aurais mis un peu plus de 3h46 pour boucler les 42,195 kilomètres de son premier marathon.
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